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Bac de français : explication texte "La princesse de Clèves"

17/12/2021

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TEXTE 1: Explication de texte (Bac de Français)
Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le
monde, et l'on doit croi
TEXTE 1: Explication de texte (Bac de Français)
Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le
monde, et l'on doit croi
TEXTE 1: Explication de texte (Bac de Français)
Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le
monde, et l'on doit croi
TEXTE 1: Explication de texte (Bac de Français)
Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le
monde, et l'on doit croi

TEXTE 1: Explication de texte (Bac de Français) Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l'on doit croire que c'était une beauté parfaite, puisqu'elle donna de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que le vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l'avait laissée sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. Pendant cette absence, elle avait donné ses soins à l'éducation de sa fille ; mais elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté, elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable. La plupart des mères s'imaginent qu'il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner: Madame de Chartres avait une opinion opposée ; elle faisait souvent à sa fille des peintures de l'amour ; elle lui montrait ce qu'il a d'agréable, pour la persuader plus aisément sur ce qu'elle lui en apprenait de dangereux; elle lui contait le peu...

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Légende alternative :

de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité ; les malheurs domestiques où plongent les engagements ; et elle lui faisait voir, d'un autre côté, quelle tranquillité suivait la vie d'une honnête femme, et combien la vertu donnait d'éclat et d'élévation à une personne qui avait de la beauté et de la naissance ; mais elle lui faisait voir aussi combien il était difficile de conserver cette vertu, que par une extrême défiance de soi-même, et par un grand soin de s'attacher à ce qui seul peut faire le bonheur d'une femme, qui est d'aimer son mari et d'en être aimée. Introduction Le XVIIe siècle fait de la littérature l'espace privilégié d'une réflexion sur les valeurs et les comportements. Les œuvres littéraires se doivent d'édifier leurs lecteurs. La publication de La Princesse de Clèves fait date dans l'his. toire littéraire cette oeuvre est considérée comme le premier roman d'analyse psychologique. Au croisement de l'esthétique classique et du courant de la préciosité, le récit y met en scène une jeune femme vertueuse confrontée aux tourments de la passion amoureuse. À la présentation de la cour d'Henri Il qui sert de décor au roman succèdent plusieurs portraits, dont celui de l'héroïne Dans l'extrait, le portrait physique et moral de Mademoiselle de Chartres est l'occasion pour l'autrice de mettre en place les principaux enjeux moraux de son époque Une apparition (I. 1-4) 1- L'entrée à la cour, où la jeune fille doit être présentée, est une scène théâtralisée marquée par le jeu des regards qui convergent sur la nouvelle venue. Elle « attir[e] les yeux de tout le monde »: son entrée semble une apparition qui crée surprise et « admiration ». 2- Le portrait est évasif : seule la « beauté » de la Princesse de Chartres (qui n'est même pas nommée) est mentionnée au début. 3- L'emploi de la tournure impersonnelle « il parut » ainsi que des articles indéfinis (« une beauté parfaite ») accentuent ce caractère. 4- La métonymie « une beauté » souligne la perfection physique de I'héroïne, qui semble surpasser les « belles personnes » qui fréquentent habituellement la cour. Loin de la cour (1. 4-9) 1- Le portrait est vite suspendu au profit d'informations sur la « maison » de l'héroïne. A sa grande beauté s'ajoute son statut social: "Une plus grandes héritières de France”. Le superlatif marque l'appartenance de la jeune femme à une haute noblesse. 2- Après un bref portrait de Madame de Chartres, la mère de l'héroïne, caractérisée par ses qualités morales hors du commun, l'extrait s'attache ensuite à l'éducation qu'elle a prodiguée à sa fille. La mère de la Princesse s'est ainsi retire de la cour "plusieurs années" pour éduquer elle-même sa fille au lieu de la confier à un couvent, à rebours des usages de son époque. 3- Le soin apporté à cette éducation transparaît dans le lexique employé: : << ses soins», « elle travailla », « elle songea aussi ». Les imparfaits à valeur d'habitude « elle faisait », « elle lui montrait » montrent que cette éducation passe par de fréquents entretiens. une éducation hors du commun (l. 9-26) 1- L'éducation reçue par la princesse vise à « cultiver son esprit et sa beauté », autrement dit à développer les qualités qui lui permettront de tenir son rang à la cour, mais « pas seulement », puisque sa mère s'efforce de «< lui donner de la vertu . 2- L'éducation à la vertu de l'héroïne semble porter en premier lieu sur les dangers de la passion amoureuse. Madame de la Fayette s'inscrit dans une réflexion bien de son temps sur l'éducation des jeunes filles. 3- Elle critique implicitement l'éducation que « la plupart des mères >> donne généralement aux ieunes filles, qui les laisse ignorantes des dangers de la « galanterie» et de la séduction. 4- L'emploi du présent de vérité générale (« où plongent », « ce aui seul peut faire ») signale l'adhésion de Madame de La Fayette au programme éducatif de son personnage. Ce passage introduit la réflexion morale sur l'amour qui est au centre du roman. 5- L'amour apparaît comme incompatible avec la vertu, à moins de s'accomplir dans le mariage. « Les engagements », c'est-à-dire les relations amou ses hors mariage sont associées aux « tromperies >> des hommes et aux « malheurs domestiques» les femmes ont tout à y perdre selon Madame de Chartres. L'amour est ainsi mis du côté du danger et du << malheur », tandis que la vertu est associée la tranquillité et à l'élévation. Conclusion L'entrée en scène du personnage principal dans le roman coïncide avec son arrivée à la cour, qui sera le décor de ses mésaventures. Le lecteur découvre une héroïne idéale, dont l'éducation hors du commun sera cependant mise à l'épreuve par l'expérience de la passion amoureuse. Ce portrait initial de l'héroïne introduit les principaux enjeux du roman, tant au niveau de l'intrigue que de la réflexion morale. En outre, la future Princesse de Clèves est d'emblée présentée comme une femme sur laquelle pèsent le regard à la fois admiratif et envieux de la Cour royale et le souvenir d'une mère vertueuse. Les principaux obstacles à la passion amou reuse sont ainsi installés dès l'apparition du personnage. [Mettre l'extrait en perspective] La vision de l'amour et de la vertu qui v trans paraît situe le roman et son autrice dans une morale janséniste, caractérisée par la rigueur et le pessimisme.