La forêt, entre fascination et inquiétude
À partir de la ligne 10, l'atmosphère change complètement. Colette utilise un champ lexical du surnaturel qui oppresse le promeneur. Les points de suspension miment parfaitement cette inquiétude grandissante.
L'utilisation des pronoms "nous" et "on" montre que cette peur est universelle. La chute du paragraphe est saisissante : le verbe "écraser" est rejeté à la fin, montrant l'homme en position de faiblesse face à la nature.
Pourtant, cette "forêt ennemie de l'homme" suscite aussi l'admiration. Le papillon final symbolise peut-être Colette elle-même : il cache sous son "manteau neutre" des ailes éclatantes, comme l'écrivaine cache sa sensibilité sous les mots.
💡 Technique littéraire : Les contrastes jour/nuit,peur/fascination enrichissent toujours un texte !