Page 2 : Critique de la société et appel à l'action
La deuxième page de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne poursuit la remise en question de la prétendue supériorité masculine et interpelle directement les hommes sur leur responsabilité dans l'oppression des femmes. Olympe de Gouges dénonce la corruption des femmes sous l'Ancien Régime, où leur valeur était principalement basée sur leur beauté et leur charme.
Citation : "Homme, es-tu capable d'être juste ?"
L'auteure critique les attentes limitées envers les femmes, notamment dans les domaines artistiques, et leur exclusion des fonctions publiques malgré leurs capacités. Elle souligne que la Révolution ne concerne que les hommes, excluant les femmes de ses bénéfices.
Highlight : Olympe de Gouges appelle les femmes à s'unir pour se faire entendre et revendiquer leurs droits.
Le texte aborde également la question du droit de propriété, dont les femmes sont privées, et affirme que ce droit devrait être inviolable et sacré pour tous les sexes. Olympe de Gouges établit un parallèle entre la condition des femmes et celle des esclaves, soulignant les injustices communes tout en reconnaissant les différences.
Citation : "Les propriétés sont à tous les sexes réunis ou séparés ; elles ont pour chacun un droit inviolable et sacré ; nul ne peut en être privé comme vrai patrimoine de la nature, [..]"
Cette analyse des droits de la femme par Olympe de Gouges met en lumière les inégalités persistantes et appelle à une véritable révolution pour l'égalité des sexes. Le texte reste d'une actualité frappante et constitue un document fondamental pour comprendre les origines du féminisme moderne.