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COLETTE, "sido" étés réverbérés

06/07/2023

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Parcours associé: « La célébration du monde »
Texte 1: La célébration de la nature
Colette, sido, étés réverbérés
INTRODUCTION:
Colette est
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Colette, sido, étés réverbérés
INTRODUCTION:
Colette est

Parcours associé: « La célébration du monde » Texte 1: La célébration de la nature Colette, sido, étés réverbérés INTRODUCTION: Colette est une figure féminine marquante du XXe siècle. c'est une des plus célèbres romancière de la littérature française. Son orientation sexuelle qu'elle a revendiqué occupe une place conséquente dans ses œuvres et sa vie. Le succès de ses premiers livres ont été écrit au nom de son ex-mari Willy. C'est seulement après leur séparation que Colette signera ses œuvres de son nom. En 1930, Colette publie un roman appelé Sido qui retrace ses souvenirs d'enfance. Dans cet extrait de Sido, l'auteur évoque son amour pour la nature et pour sa mère à travers une balade au lever du jour. Problématique: Comment l'autrice revient sur son enfance et la nature ? MOUVEMENT 1: ligne 1 a 12 (deux premiers paragraphes): l'aube à travers une expérience mémorable MOUVEMENT 2: ligne 13 a 18 (troisième paragraphe): la fièreté qu'elle en tire de sa communion avec la nature MOUVEMENT 3: ligne 19 a 27 (dernier paragraphe): l'éveil des sens de l'enfant et le respect) mystique CONCLUSION: En définitive, cet extrait de Sido retrace le moment privilégié de l'enfance de Colette. L'auteur parle de sa complicité avec la nature et son amour pour elle. Colette qualifie cette balade comme une renaissance grâce au réveil de...

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Légende alternative :

la nature. Elle évoque enfin la liberté que lui accorde sa mère. Ce texte fait l'éloge de la nature et de Sido, la mère de Colette. On peu faire le liens avec un poème d'Arthur Rimbaud « l'aube » dans lequel il est aussi question de la nature et notamment de l'aube qui reviens aussi chez Colette. - Etés réverbérés par le - CCT gravier jaune et chaud, etés traversant le jonc tressé de mes grands coordination chapeaux, étés presque - Conjonction de sans nuit... Car j'aimais tant l'aube, déjà, que ma mère me l'accordait en récompense: J'obtenais qu'elle m'éveillât à trois heures et demie, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. -adverbe - registre lyrique -CCT personnification - rythme ternaire + énumération - A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par mon poids baignaît d'abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensibles que tout le reste de mon corps... J'allais seule, ce pays mal pensant était sans - CCT, CCL dangers. C'est sur ce chemin, c'est à cette - CCT tout pronom indéfinie - gradation heure que je prenais -paradoxe conscience de mon prix, d'un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion... - métaphore du soleil - complète le lieu - goût affirmé de l'enfant + continuité entre l'enfant et l'adulte -rend la nature vivante nous décrit sa quête - ouverture du deuxième paragraphe sur un CCT - représente toute la nature -montre l'avancé de la quête, de la promenade souligne l'indépendance de la jeune fille - présente la solitude comme nécessaire defamatic delamation ducila naissance "; elle - Ma mère me laissait partir, après m'avoir nommée "Beauté, Joyau-tout-en-or regardait courir et décroître - sur la pente son oeuvre - " chef- d'ceuvre ", disait-elle. J'étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temp-là ne sont pas toujours d'accord... Je l'étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu'à mon retour, et de ma supériorité d'enfant éveillée sur les autres enfants endormis. S'arreter la STOP - retour en arrière -adjectif qualificatif: ici qualifie la fille. - verbe - changement de point de vue, point de vue de la maman comparaison a une œuvre d'art - modalisateur - négation restrictive: la liberté accordé à Colette par sa maman (ne que) - rend hommage à sa mère (mère idéale) - idée de la distance parcouru la mère est mise de coté pour laisser la place à sa fille - marque une admiration de la part de la mère - souvenir flou, revient peu à peu - grâce a SIDO et l'éducation non conventionnelle l'enfant est privilégié - Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d'avoir mangé mon saoul, pas avant d'avoir dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l'eau de deux sources perdues, que je révérais L'une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L'autre source, presque invisible, froissait l'herbe comme un serpent, s'étalait secrète au centre d'un pré où des narcisses, fleuris en rende, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe... Rien qu'à parler d'elles je souhaite que leur saveur m'emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j'emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire... - CCT - utilisation de l'intégralité des sens - comparaison qui animalise l'enfant - comparaison - montre le lien personnification spéciale, particulier - utilisation de sens - situe l'action - goût précis et delicat - prend plaisir a explorer la nature, savoure chaque instant - pour s'imprégné du texte l'auteur emploie le gout