Analyse du postambule d'Olympe de Gouges
Le postambule de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne aborde la question de l'esclavage et des troubles dans les colonies françaises. Olympe de Gouges y dénonce avec éloquence les traitements inhumains infligés aux esclaves.
Highlight: Olympe de Gouges utilise un registre pathétique pour dénoncer l'horreur de l'esclavage : "C'est là où la nature frémit d'horreur ; c'est là où la raison et l'humanité n'ont pas encore touché les âmes endurcies".
L'auteure identifie les responsables de ces "fermentations incendiaires", pointant du doigt certains membres de l'Assemblée nationale. Elle critique sévèrement les colons qui "prétendent régner en despotes sur des hommes dont ils sont les pères et les frères".
Quote: "Les colons inhumains disent : « Notre sang circule dans leurs veines, mais nous le répandrons tout, s'il le faut, pour assouvir notre cupidité ou notre aveugle ambition.»"
Olympe de Gouges plaide pour l'égalité devant la loi, affirmant que celle-ci "doit être égale pour tous". Elle propose également une réflexion sur l'équilibre des pouvoirs exécutif et législatif, les comparant à un couple qui doit être "uni, mais égal en force et en vertu".
Vocabulary: Cupidité - Désir excessif de richesses, avidité.