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16/09/2022
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Le poème que nous allons étudier ici se trouve dans le premier livre du recueil Les comtemplations: Aurore il se nomme elle était déchaussée. Il a été écrit en 1853 par Victor Hugo, qui est une figure incontournable du 19ème siècle. C'est un des rares poèmes du recueil où la douleur n'est pas témoignée. Le poème évoque in souvenir de jeunesse: le bonheur d'une rencontre amoureuse éphémère. Le cadre de l'invitation bucolique (vers 1 à 4) et l'acceptation de l'invitation de la part de la jeune fille (vers 5 à 16). - nous avons un coté négligé avec un aspect naturel et sauvage que l'on peut souligner avec « déchaussée », « décoiffée » V1 - le terme « Décoiffée » est très sensuel: au 20e siècle, ce qui est une aberration pour la société. Une femme éduquée devrait au mieux porter un chapeau, au pire être un minimum coiffé et elle ne pouvait en aucun cas montrer ses chevilles - Si on sépare le 1er vers en deux hémistiches, on a« Elle était déchaussée » et « elle était décoiffée », nous avons donc la même construct de phrase, avec le même verbe, pronom ce qui garde cet aspect mystérieux du rythme binaire. Nous pouvons relever une évocation très stylisée d'un décor champêtre au bord d'un ruisseau...
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avec « jonc » V2, « rive » V9, « eau >> V13 On cherche à savoir Qu'est-ce qui donne à ce poème un aspect merveilleux ? le terme « les pieds nus» (V.2) renvoie au premier vers (« déchaussée »), on a toujours cet aspect de nature avec un Rythme Ternaire et donc ralentit, qui donne de plus en plus de suspens Le verbe « Passais » V3 à l'imparfait donne un aspect lent. Elle était déchaussée Le passé simple « cru» amène un événement soudain, ce qui témoigne de son admiration. - Au milieu de cette évocation très stylisée, une apparition: « je crue voir une fée » qui est métaphore forte qui renvoie à la beauté de la jeune fille en plein milieu de la beauté de la nature. Elle était déchaussée, elle était décoiffée, Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants; Moi qui passais par là, je crus voir une fée, Et je lui dis : Veux-tu t'en venir dans les champs? 5 Elle me regarda de ce regard suprême Qui reste à la beauté quand nous en triomphons, Et je lui dis : Veux-tu, c'est le mois où l'on aime, Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds? - La première invitation à lieux dans lieux bucoliques propices à la rencontre des amants: « champs» (V.4), « arbres profond >> (V.8), «< au fond des bois »> (V.12). Elle essuya ses pieds à l'herbe de la rive; 10 Elle me regarda pour la seconde fois, Et la belle folâtre alors devint pensive. Oh! comme les oiseaux chantaient au fond des bois ! Comme l'eau caressait doucement le rivage! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts. La belle fille heureuse, effarée et sauvage, Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers. - La nature paraît douce: << l'eau caressait doucement le rivage ». Il fait donc une invitation dans un cadre totalement bucolique. - L'hyperbole « Elle me regarda de ce regard suprême » met en avant un regard réciproque - Regard très important tout au long du poème champ lexical du regard: « voir» (V.3), « regarda » et << regard >> (V.5), « regarda » (V.10), « je vis » (V.14) -A la ligne 5, un regard amoureux et direct, franc et timide de la femme civilisée est percevable avec << regard un suprême >>, La première évocation du couple est visible grâce au pronom « nous ». L'utilisation du présent de vérité général en début de vers, appuie sur le fait que la jeune fille soit magnifique. On se doute qu'elle est sur le point d'accéder son invitation. - Il y'a un parallélisme de construction entre le vers 8 et le vers 4. V.H finit ses deux première strophes de la même manière, grâce à du discours direct et à la question « Veux-tu ... ». Presque la même question écrite différemment. Dans la question de la première strophe le pronom utilisé est «< tu »>, alors que dans la deuxième strophe c'est « nous » ce qui une nouvelle fois évoque le couple, il y a donc comme une gradation. On est de plus en plus sûr que la jeune fille va le suivre. La fin de la seconde strophe, marque une pause et un suspens -Avec «< Elle essuya ses pieds à l'herbe de la rive » on nous laisse entendre qu'elle va certainement le suivre pour cause au 2ème vers il est dit que la jeune femme est assise. On remarque d'ailleurs qu'elle n'a toujours pas prononcé un seul mot, elle a réussi à répondre grâce au regard. - V.10 Elle le regarde de nouveau sans lui adresser la parole, on comprend qu'elle accepte presque explicitement l'invitation. - Tout était un peu accéléré jusqu'ici, « la belle folâtre alors devint pensive » ici il y a une pause qui est marqué par la réflexion de la jeune fille. On remarque d'ailleurs qu'il y a une antithèse: folâtre signifie insouciante et « insouciante » est le contraire de << pensive >> - On a une Interjection lyrique au vers 12 qui exprime la joie et ponctuation émotive - Au V.13 Il y a un parallélisme avec le vers antérieur « comme » et une personnification de l'eau qui caresse. - Le passé simple marque la fin de la pause. La jeune fille vient enfin à lui. Celle-ci n'est jamais évoquée sans la nature on peut notamment le voir avec «< sauvage ». - « cheveux dans les yeux » V16 renvoie explicitement au premier vers du poème « elle était décoiffée ». Pour conclure, on peut voir que V.H n'évoque jamais la jeune fille sans évoquer la nature. Le lecteur en lissant le poème visualise un paradis grâce à tous les éléments évoquées: l'eau, la verdure, le silence, les oiseaux. La jeune fille semble en harmonie avec la nature. De plus, ce poème ce détache des autres puisqu'il est l'un des rare qui n'évoque pas la mort ou la douleur amoureuse. Ce poème nous fait retrouvée le même esthétique de l'idylle dans le poème « la coccinelle»> issu également du premier livre << aurore » dans le recueil des Contemplations.