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Explication la princesse de cleves, scène du pavillon

28/02/2022

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Explication 3: scène du pavillon p. 151 de : « Les palissades étaient fort hautes => que la
passion seule peut donner >>
La Princesse de Clè
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Explication 3: scène du pavillon p. 151 de : « Les palissades étaient fort hautes => que la passion seule peut donner >> La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette (1634 - 1693), publié sans nom d'auteur en 1678, apparaît comme le premier roman d'analyse de la littérature française moderne. L'intrigue de ce roman historique et psychologique est située à la cour d'Henri II. La scène ne se conçoit qu'en regard avec une scène majeure précédente: celle de l'aveu (p 111) > N a surpris la conversation des époux « [s'être égaré] dans la forêt » (lieu baroque de la forêt -> symbole de l'égarement et souvent de la sauvagerie, associé étrangement à N), Ici, c'est différent. M. de N sait que la pcse s'y trouve derechef : elle fuit encore la Cour, résistant de moins en moins à la passion qui la submerge et aux pressions incessantes de son mari. Dernier point fondamental, et non des moindres > M. de Clèves, ayant assisté à la conversation entre Mme de Martigues et N, devine les intentions du duc et le fait suivre ! Coulommiers: lieu symbolique du retrait, de l'intime, de retour à soi-même, de la possibilité d'échapper à l'emprise des regards. Situer bien cette quatrième partie (on reprendra les étapes plus largement) ->...

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Légende alternative :

on s'achemine vers le dénouement. Partie qui s'ouvre de manière funeste, sur un moment de bascule de l'Histoire, suite au décès de H II ->la France se précipite vers la guerre civile, entre les protestants et les catholiques. La pcse elle-même est tiraillée entre les deux reines (Dauphine => galanterie/ Catherine de Médicis -> vertu). Un texte malgré tout en dehors de la trame dramatique du récit moment comme suspendu à l'érotisme diffus. Princesse : exprime ses sentiments, se pensant seule. Trouble : renforcé pour la place du lecteur, qui découvre par les yeux de N le spectacle des « activités rnes de pcse Cependant, comme tjs, quelque chose dysfonctionne -> le lec sait N lui-même observé, et pressent donc que, de cette « extase » visuelle quelque peu pernicieuse, il ne peut qu'advenir un malheur terrible. Ici la mise en abyme du regard devient vertigineuse -> lecteur-> espion de Clèves-> Nemours-> Mme de Cl. (qui elle-même va contempler la représentation de N sur un tableau). La narratrice elle-même observant tout cela (le pt de vue de Dieu), puisque seule, elle sait ce que son personnage (la pcse) fait dans le pavillon ouvert sur le jardin. -> plaisir du récit et de sa création. Composition: 1-5: l'entrée dans le jardin qui jouxte le pavillon. 5-10 recherche d'un point d'observation. 10-26 vision de Mme de CI : ? • 10-13: état d'esprit de N et description de la pcse. • 12-21: 1ère activité : les rubans. • 21-26: le tableau et sa contemplation. Problématique : Comment ce texte exprime l'apogée de l'expression du sentiment amoureux Analyse linéaire : 1-5 quel est le pt de vue ? narratrice? N? Il va y avoir un glissement d'un point de vue à l'autre. Seule la narratrice peut connaitre la double barrière constituée par la double rangée de palissades, mais on progresse aussi à hauteur du regard de N. • Idée d'une forteresse > « fort hautes », « il y en avait encore derrière pour empêcher >>> idée d'une difficulté max. -> CC but > défendre le passage -> Nemours le force -> idée d'un viol de l'intimité (voyeurisme implicitement condamné donc par la narratrice). << Assez difficile » presque antiphrase ironique. • << En vint à bout »>> détermination, volonté inflexible de l'amant pour parvenir à son but. Ici réf hypotextuelle au conte -> épreuves (cf. par ex la Belle au Bois dormant), mais ici sur un mode presque parodique, ou dégradé (la démarche est immorale. N est en faute, surveillé par le mari légitime). • Sitôt que/ pas de peine -> s'oppose à la difficulté précédente => dévoilement immédiat de la présence de l'objet du désir, rapidité suggérée par la négation et la sub de tps. On arrive dans le jardin (lieu du plaisir, voire de l'érotisme, lieu aussi de la domination de la nature, civilisé) # palissades et de la forêt (lieu de la sauvagerie, de l'égarement. Maintenant N sait exactement où aller). On notera la métaphore de l'écheveau défait -> « démêler >> -> résolution, netteté. 5-10 début de l'observation. La subjectivité du point de vue est renforcée par : « il vit »>. • Net contraste entre ombre d'où il vient et lumière vers laquelle il regarde. • Théâtralisation de ce moment décor clair-obscur, très « dramatique » fenêtres ouvertes, lumières abondantes//derrière un volet, dans l'ombre. Nombreux détails précis sur le lieu.->le lecteur est convié à ce spectacle idée d'une jubilation équivoque -> lecteur est aussi voyeur (c'est le processus de l'identification), et ce d'autant plus qu'il découvre le spectacle de la pcse à mesure que N l'observe. << Émotion, trouble » -> plaisir sensible, érotique. La présence du lecteur dans le texte est suggérée par la forme impersonnelle : il est aisé, suivi du verbe pronominal se représenter. On connait les intentions de N-> voir ce que fait Mme de Cl toute seule, la nuit ! Suspense qui accentue la tension érotique du texte. 10-13 1ère observation->découverte et contextualisation de l'observation. . Le lecteur entre dans le « ressenti » de la scène = vue + chaleur trouble amplifié, érotisation de la scène. ->«<divine surprise » : « elle était seule » (c'est ce qu'espérait N)-> contemplation « extatique » de la beauté naturelle de la pcse = << si admirable beauté » = hyperbole (double sens d'admirable digne d'être admiré/ étonnante) -> conséquence (si...que) -> état hors de maîtrise de N (transport, à peine fut-il maître) -> érotisme de plus en plus marqué, le terme de transport étant utilisé au XVIIe/ XVIIle pour évoquer le désir physique. L'effet produit par le spectacle (vit x2, vue) est d'autant plus fort qu'il participe de la projection fantasmée (N contemple la pcse mais ne peut en aucun cas l'approcher). • Attitude de la pcse : elle est hors du paraître -> liberté du corps -> demi-dénudé (la gorge désigne les seins au XVIIe.), cheveux libres (ce qui ne se faisait jamais en public) les cheveux sont à demi-attachés -> « savant désordre » qui évoque déjà la peinture libertine du siècle suivant, à la Fragonard. Seul l'amant la contemple, en secret (ce qui est très suggestif = plaisir interdit et solitaire !). Place du lecteur : convié à partager ce plaisir car lui seul voit cette scène que le gentilhomme envoyé par Clèves qui épie N, lui, ne voit pas d'où il est. 12-21 la 1ère activité = les rubans. Développement de la scène érotique : la pcse est à demi allongée « sur un lit de repos » (= lieu du plaisir du corps. Pas le lit où l'on dort mais où l'on s'étend par plaisir). Détails très visuels->objets : la table, la corbeille pleine de rubans, le choix de rubans noirs et jaunes, la canne des Indes qui a appartenu à N, et son activité : elle noue des rubans autour de cette canne ! • Révélation d'un visage de la pcse méconnu -> son ambiguïté. Est-elle si naïve en matière d'amour ? > intertextualité -> les couleurs se rapportent à la scène de tournoi. La canne a appartenu à N-> Très forte symbolique érotique. De plus, on comprend que la pcse a réussi à obtenir un objet sans donner lieu à la moindre suspicion (sans faire semblant de la reconnaître -> Mme de Cl sait donc faire semblant de rien. On peut songer aussi à la scène du portrait dérobé. La pcse est donc bien plus intrigante qu'il n'y paraît, et sans doute moins innocente, compte tenu de cette activité surprenante.) • L'activité, en elle-même sans aucune utilité, totalement vaine -> seul objectif : le plaisir la syntaxe en renforce l'amplitude = très longue phrase = temps de l'observation, permet d'allier les deux amants dans une seule sensation : le plaisir (de faire/ de voir faire) ! -> très forte idée d'une relation sensuelle. 21-26 : la 2nde activité : la contemplation du tableau. 3 • Lien avec la 1ère activité =temporelle (après que) où la conséquence explicite de la 1ère activité est exprimée dans la relative (22-23) -> son amour est visible. Lien évident entre le sentiment et la sensation. -> dans le cœur (émotion cachée) -> sur le visage (émotion visible). Le verbe à l'imparfait se répandre + « grâce et douceur >> -> acmé d'épanouissement du ravissement. • On suit pas à pas la progression des actions = le lecteur est associé à tous les plaisirs = celui de la pcse, celui de N suivant le spectacle. Verbes d'action : prit, s'en alla (on visualise un pas nonchalant, lent = douceur sensuelle de la scène), elle s'assit et se mit. / Le décor le flambeau, la grande table, le siège suggéré par le verbe s'asseoir. -> intimité du lieu à la lumière chaude et vacillante du flambeau. • La contemplation du portrait = insistance (portrait x2 + le déictique : ce) / importance du CC de manière introduit par avec. Développement de la singularité des sentiments (déterminant indéfini un/une (sous-entendu particulier/e)). Réunion de deux états contraires (attention vs rêverie) -> puissance de l'amour, singulier par essence, qui les réunit (la passion seule). C'est une véritable extase. On notera à nouveau l'aspect spéculaire de la scène, construite en un rapport inversé, comme dans un miroir. = N contemple la pcse en vrai (mais elle l'ignore), pcse qui contemple N en faux (mais il le sait). • On admire la virtuosité de la construction des mises en abyme du thème du regard, toutes centrées sur un objectif unique suggérer la jouissance sans la dire. -> Nemours venu observer la princesse la contemple. Par un dvpt du point de vue interne, le lecteur observe la princesse comme N la voit, tout en observant N qui contemple la princesse ! -> véritable jubilation narrataire (terme de critique qui unit le lecteur à l'intention du narrateur et donne corps aux personnages, à une scène etc... et permet la progression d'un récit). L'impossible du réel du désir (la relation physique effective) est sublimé par l'épure d'une narration classique. -> perfection du style. En conclusion : la fin de la scène des lignes 27 à 32. Bienséance ou prétérition ?-> négation : on ne peut raconter ce qui est indécent (la sensation de N !). Mais la phrase énumérative suivante le fait ! • Anaphore et polyptote de voir > vision d'extase, qui mêle voc de double sens -> encore plus fort. Insistance sur la nuit, le lieu, le regard volé, « choses » (« faire la chose faire l'amour au XVIIe. Cf. la scène célèbre dans l'Ecole des femmes quand Arnolphe répète à Agnès, qui ne veut rien dire par crainte des remontrances de son tuteur : « ne vous a-t-il pas pris autre chose ? », car il craint qu'en son absence, Horace ait << pris » la virginité d'Agnès (alors qu'il a pris... un ruban !!)), voir ce qui est caché, goûter, imaginer -> exactement les termes de l'érotisme porté à un degré quasi mystique d'absolu (jamais, nul). ● • Scène d'apogée d'expression du plaisir d'aimer. Mais qui dit aussi l'impossible : le tableau n'est que la projection fantasmée de l'autre et N est condamné à l'impossible révélation de sa présence le désir en est décuplé, mais nécessairement inachevé. Cpdt n'est-ce pas une manière de glisser le point de vue de la narratrice ? Rien dans cette scène ne vient semer le trouble, si ce n'est le contexte élargi -> présence aussi du « satellite » de Clèves, embusqué en observation. Moment parfait -> amour demeure parfait tant qu'il n'est que dans la projection du désir. Le réel nécessairement le voue à un affadissement. Très haute conception du sentiment->sublime -> ceci permet aussi de comprendre la fin-> ce sublime sera élevé au sacré (Dieu) par le renoncement de la pcse qui ne veut pas prendre le risque de la désillusion.