Matières

Matières

Plus

fiche de révision Les aveugles

28/03/2022

1058

53

Partager

Enregistrer

Télécharger


TEXTE BAC : LES
AVEUGLES
TITRE
Les aveugles
(poème)
DATE
1857
RECUEIL
Les Fleurs du mal
dans la catégorie Tableaux parisiens
OBJET D'ÉTUDE
L
TEXTE BAC : LES
AVEUGLES
TITRE
Les aveugles
(poème)
DATE
1857
RECUEIL
Les Fleurs du mal
dans la catégorie Tableaux parisiens
OBJET D'ÉTUDE
L
TEXTE BAC : LES
AVEUGLES
TITRE
Les aveugles
(poème)
DATE
1857
RECUEIL
Les Fleurs du mal
dans la catégorie Tableaux parisiens
OBJET D'ÉTUDE
L
TEXTE BAC : LES
AVEUGLES
TITRE
Les aveugles
(poème)
DATE
1857
RECUEIL
Les Fleurs du mal
dans la catégorie Tableaux parisiens
OBJET D'ÉTUDE
L

TEXTE BAC : LES AVEUGLES TITRE Les aveugles (poème) DATE 1857 RECUEIL Les Fleurs du mal dans la catégorie Tableaux parisiens OBJET D'ÉTUDE La poésie NOM DE L'AUTEUR Charles Baudelaire poète français né le 9 avril 1821 à Paris et mort le 31 août 1867 à Paris, un des poètes les + célèbres du XIXème siècle, il a popularisé le poème en prose et a rompu avec l'esthétique classique MOUVEMENT LITTÉRAIRE 1ER MOUVEMENT premier quatrain, description surprenante des aveugles qui met en valeur leur laideur et leur bizarrerie symbolisme joue sur les images, les symboles et les sensations RÉSUMÉ / ENJEUX Les aveugles représentent dans ce poème les hommes qui, plongés dans le noir, cherchent une réponse au mystère de leur condition humaine. Or Baudelaire se désolidarise de ces aveugles pour dresser le portrait de sa différence et de sa solitude radicale. 2ÈME MOUVEMENT deuxième quatrain, poursuite de cette description, mais focalisée sur la tête et les yeux PARCOURS ASSOCIÉ alchimie poétique, la boue et l'or PROBLÉMATIQUE Comment Baudelaire présente-t-il les aveugles au lecteur ? LES MOUVEMENTS 3ÈME MOUVEMENT premier tercet, appel à la cité parisienne, conformément au titre de la section << tableaux parisiens » 4ÈME MOUVEMENT deuxième tercet, parallèle entre les aveugles et le poète 1er mouvement • v1: Baudelaire s'adresse à « mon âme » : même s'il n'est pas impossible d'avoir une adresse à la femme aimée comme dans « La charogne » but : donner une orientation métaphysique à son poème ANALYSE LINEAIRE • v1: emploi du verbe...

Rien ne te convient ? Explore d'autres matières.

Knowunity est la meilleure application scolaire dans cinq pays européens.

Knowunity a été mis en avant par Apple et a toujours été en tête des classements de l'App Store dans la catégorie Éducation en Allemagne, en Italie, en Pologne, en Suisse et au Royaume-Uni. Rejoins Knowunity aujourd'hui et aide des millions d'étudiants à travers le monde.

Ranked #1 Education App

Chargement dans le

Google Play

Chargement dans le

App Store

Knowunity est la meilleure application scolaire dans cinq pays européens.

4.9+

Note moyenne de l'appli

13 M

Les élèsves utilisent Knowunity

#1

Dans les palmarès des applications scolaires de 11 pays

900 K+

Les élèves publient leurs fiches de cours

Tu n'es toujours pas convaincu ? Regarde ce que disent les autres élèves ...

Louis B., utilisateur iOS

J'aime tellement cette application [...] Je recommande Knowunity à tout le monde ! !! Je suis passé de 11 à 16 grâce à elle :D

Stefan S., utilisateur iOS

L'application est très simple à utiliser et bien faite. Jusqu'à présent, j'ai trouvé tout ce que je cherchais :D

Lola, utilisatrice iOS

J'adore cette application ❤️ Je l'utilise presque tout le temps pour réviser.

Légende alternative :

« contempler » but : invite à une observation presque spirituelle du phénomène (les aveugles), comme si c'était une œuvre d'art • v1: on peut opposer deux hémistiches: le premier construit un appel à la spiritualité alors que le second enlève avec une forme de violence la pitié qu'on pourrait ressentir : « ils sont vraiment affreux ! » l'adverbe « vraiment » et la ponctuation expressive renforcent la violence de ce jugement. • v2: ce jugement négatif est renforcé, on multiplie les adj péjoratifs but : créer un tableau ridicule comme si le poète se plaçait en observateur extérieur • v2 et 3 : adj << ridicules » mis en valeur à la rime, de même que « terribles » mis en valeur en début de vers, évoquent la pitié qu'a le poète pour eux • v2 et 3: comparaison des aveugles aux mannequins (il s'agit de mannequins de couture par exemple, ces sortes de pantins plus ou moins articulés) et aux somnambules • v4: focalisation sur le regard qui est l'élément principal des aveugles << dardant on ne sait où leurs globes ténébreux »> 2ème mouvement ● v5: les « globes » sont donc relayés par « les yeux » : les deux strophes semblent se faire écho, à la fois par le thème mais aussi par l'emploi du « on »>, pronom indéfini qui donne comme un sentiment de généralité partagée à ce jugement formulé par le poète • v6: comparaisons dans les deux premiers quatrains : « comme s'ils regardaient au loin » but : B. décrit les perso pour les faire connaitre au lecteur • v4 et 7: le regard porté sur eux est défini par la privation, par la négation : << on ne sait où »> // << on ne les voit jamais ». Cette négation semble leur ôter leur humanité : incapables d'agir « comme tout le monde « (c'est le sens de l'adjectif << singulier » au premier tercet) • v7: la dimension spirituelle de ce poème se poursuit : « au ciel » est mis en valeur par le rejet (quand une partie de la phrase se termine en début de vers) 3ème mouvement • v9: Le premier tercet s'inscrit dans la continuité avec ce qui précède : aux << globes ténébreux » fait écho le « noir illimité », à la fois image de l'aveuglement mais aussi métaphore polysémique : le « noir illimité », c'est parfois la non- existence, la mort, le malheur, etc. • v10: d'ailleurs, en mettant l'expression en valeur par le contre-rejet (partie de phrase débute à la fin d'un vers et continue au suivant), le « noir illimité » est développé par la périphrase « ce frère du silence éternel »>. On peut donc y voir ici une métaphore avec la mort. • v10: L'adresse « Ô cité ! » intervient alors sans transition, de façon brutale, en valeur par le contre-rejet. Baudelaire s'adresse alors à Paris, source d'inspiration de la section << tableaux parisiens » : les occupations de la cité détonnent, font contraste avec l'attitude des aveugles • v11: on peut noter l'énumération ternaire « chantes, ris et beugles »>, reprise ensuite par le début du dernier tercet « éprise du plaisir jusqu'à l'atrocité ». Au silence relatif de la démarche des aveugles observée par le poète, vient s'opposer l'agitation de la grande ville et de ses lieux de loisirs (cafés, troquets, etc.). • on peut noter également le passage du « on » des deux premiers quatrains au << nous » à ce moment là : le poète, qui s'était fait observateur discret, se mêle maintenant aux aveugles 4ème mouvement • ce tercet va développer un parallèle entre la figure du poète et celle des aveugles difformes • v13: Le « je », qui n'était alors pas encore apparu dans le poème, prend ici toute la place • v13: il donne les ordres, « vois ! » à travers l'impératif et la ponctuation expressive • v13 il souligne la comparaison avec l'emploi de l'adverbe « aussi » : << je me traine aussi! » (+ ponctuation encore expressive). • v13 et 14 : La comparaison avec les aveugles va même plus loin dans les deux derniers vers: à travers les éléments comparants << plus qu'eux », le poète, perdu dans l'existence • v14: B. confie au lecteur dans le vers final son ignorance et son questionnement sur l'existence de Dieu : « Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles ? ». Baudelaire fait part de ses questions et de ses doutes conclusion Le poète, comme dans la lettre dite « du voyant » de Rimbaud, se compare alors à des figures de la laideur. On peut également comparer cette démarche au poème << l'albatros » qui fonctionne de la même façon, il souligne son isolement et sa solitude .Ce sonnet, même s'il opte pour une forme poétique assez traditionnelle, présente cependant plusieurs éléments qu'on retrouve fréquemment dans l'esthétique baudelairienne : la fascination pour la mort, le questionnement métaphysique, et << l'alchimie poétique », qui permet à Baudelaire de transformer un objet de laideur en richesse poétique. Le poète apparaît complexe, tantôt observateur effacé d'une phénomène urbain, tantôt juge, tantôt sujet pensant d'une expérience spirituelle.