La célébration de la Nature
Ce chapitre explore le lien profond entre Colette et la nature, hérité de sa mère Sido. Dès l'enfance, l'auteure a ressenti un "état de grâce indicible" en communion avec la nature.
Example: Dans "Le dernier feu", Colette célèbre la fin de l'hiver et l'arrivée du printemps.
La sensibilité aux saisons est mise en avant. La neige fait revivre les souvenirs d'enfance de Colette. La nature devient une métaphore de la vie et du temps qui passe.
Definition: Métonymie - Figure de style remplaçant un mot par un autre qui lui est étroitement associé.
Colette porte parfois un regard d'entomologiste sur la nature. Elle aime se retrouver dans la forêt, lieu à la fois solennel et familier. La nature éveille en elle une nostalgie douce-amère, exprimée par l'oxymore "triste allégresse".
Sido est présentée comme l'interprète et la traductrice de la nature. Elle établit des liens de causalité imperceptibles pour les autres. Colette, sur les pas de sa mère, interprète aussi les conversations de la nature.
Highlight: Le chant du rouge-gorge dans "Les Vrilles de la vigne" n'est pas un simple sifflement mais un langage.
L'auteure manifeste un désir d'embrasser la nature au plus près, utilisant un vocabulaire précis et exact pour nommer les plantes. Sa connaissance intime de la nature contraste avec celle des "météorologues de Paris".