Résumé du Chapitre 17 de Gargantua
Ce chapitre raconte l'arrivée mouvementée de Gargantua à Paris et sa rencontre avec les Parisiens. Le texte se divise en deux parties principales :
Les Parisiens et Gargantua (lignes 1-13)
Rabelais décrit d'abord la curiosité excessive des Parisiens à l'arrivée du géant. Leur comportement est ridiculisé :
Citation : "Ils sont par nature si sots, si niais et si ineptes qu'un bateleur, un porteur de rogatons, un mulet avec ses cymbales, un vielleux au milieu d'un carrefour, assemblera plus de gens que ne ferait un bon prêcheur évangélique."
Cette description satirique vise à critiquer la crédulité et la frivolité du peuple parisien.
Ensuite, Gargantua se moque ouvertement des badauds en volant les cloches de Notre-Dame :
Highlight : Le vol des cloches de Notre-Dame par Gargantua symbolise son irrévérence envers les institutions religieuses et intellectuelles parisiennes.
Déroulement de la farce (lignes 13-33)
La deuxième partie détaille les conséquences comiques de cette farce :
- La fuite désordonnée des Parisiens
- Le sort grotesque des rescapés
- L'explication ironique de Gargantua
Exemple de comique de situation : Gargantua urine sur la foule, provoquant une inondation burlesque qui noie ou emporte les Parisiens.
Vocabulaire : Le terme "sorbonagres" est un néologisme créé par Rabelais pour désigner de façon péjorative les docteurs de la Sorbonne.
Rabelais utilise différents types de comique (situation, mots, caractère) pour tourner en dérision les Parisiens et particulièrement les maîtres de la Sorbonne, symboles d'un savoir sclérosé que l'auteur humaniste rejette.
Analyse : Ce chapitre illustre parfaitement le "rire et savoir" caractéristique de l'œuvre de Rabelais, mêlant critique sociale acerbe et humour débridé.