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23/02/2022
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Il était bien nécessaire... Intro: En 1791, Olympe de Gouges, femme de lettres à l'époque des Lumières publie un pastiche de la DDHC qu'elle inttulera "Declaration de droits de la Femme et de La Citoyenne". Olympe de Gouges participe pleinement à la Révolution Française en promouvant notamment l'égalité entre les hommes et les femmes. Mais ce n'est pas le seul combat auquel elle fait face. Dans l'extrait que nous allons étudié, issu du postambule de l'oeuvre, Olympes de Gouges dénonce l'esclavage. Elle est scandalisée par la résistance des colons à l'abolition de l'esclavage, horrifiée par le sort réservé aux esclaves et pleine d'espoir à l'idée que le vent que le vent de liberté qui soffle sur la France révolutionnaire puisse s'étendre larfgement. Nous verrons donc comment l'auteure dénonce-t-elle l'action terrible des esclavagistes et plébiscite-elle l'action régulatrice de la loi. Pour cela, 3 mouvements se dégagent de ce texte, le premier qui débute à "Il était bien nécessaire" et qui prend fin à "l'Amérique" dénonce sans les nommer les responsables des troubles qui agitent les îles d'Amérique. Le second mouvement est une attaque frontale du traitement inhumain que les colons infligent aux esclaves, il débute à partir de "les colons" jusqu'à l'Amérique". Enfin le dernier mouvement est une affirmation de juste pouvoir de la loi dans l'exercice...
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de la liberté, il débute à partir d'une main" et se termine à "plus effroyables". Le premier mouvement dénonce donc les responsables des troubles en Amérique. Il débute par une phrase conjuguée à la première personne du singulier, au subjonctif qui représente une modalité de nécessité: "Il était bien nécessaire que je dise quelques mots...décret", à travers ce discours, Olympes de Gouges réagit à l'actualité immédiate autrement dit le décret de 1791 et donc la colère qu'il suscite chez les colons. Elle dramatise ensuite la situation effroyable et bouleversante des esclaves et le refus des esclavagistes de céder aux idées abolitionnistes au travers de l'anaphore de "c'est là où" ainsi que la personnification "frémit d'horreur" et le registre pathétique "touché les âmes endurcies". Puis au travers des termes "la nature", "la raison et l'humanité", "la division et la discorde", Olymp de uge met en scène les 2 camps qui s'opposent. Enfin, au travers de la métaphore filée de l'incendie avec "fermentations incendiaires"b et "allument le feu", la négation totale "il n'est pas difficile de deviner les instigateurs" ainsi que les tournures impersonnelles comme par exemple "il y en a", l'auteure ne nomme pas directement les responsables de ces violences pour mettre l'accent les effets dévastateurs et criminels de leurs positions. Dans ce premier mouvement, Olympe de Gouges commente l'actualité brûlante en dénonçant les effets néfastes des résistances de colos face aux décrets favorables aux Noirs dans les îles. Maintenant nous allons étudier le second mouvement qui dénonce les agissements inhumains infligés aux esclaves. Tout d'abord, Olympes de Gouges nomme les colons et les décrit de manière péjorative: "despotes","inhumains","cupidité","aveugle ambitions", ils sont ici considérés comme inhumains. De nombeux verbes comme "méconnaissent","poursuivent","répandront,"assouvir,"méconnait", "étouffe", "contraindre avec violence" décrivent les agissements des colons, de cette manière, Olympe de Gouges condamne les violences et les persécutions perpétrées par les colons. Ensuite, la répétition du mot "sang" dénonce à nouveau l'attitude des colons. On observe une métonymie: "notre sang circule dans leurs veines" montrant le sacrilège des colons qui persécutent des hommes de leur famille. Ensuite, apparaissent une métaphore du corps comme "sourd aux cris du sang" et une sensation auditive "étouffe les charmes" qui soulignent la tragique situation des esclaves qui n'ont ni le droit ni la possibilité de développer leurs qualités humaines. Au travers de la question rhétorique: "que peut-on...oppose", du parallélisme "I contraindre avec violence", "la laisser dans les fers" et les verbes d'actions violentes comme "acheminer toutes les calamités" ou "la rendre terrible", l'auteure donne un avertissement, la violence de la répression des soulèvements d'esclave ne fera qu'aggraver la situation et mènera à l'irréparable. Dans ce second mouvement, l'auteure condamne le traitement que les colons infligent aux esclaves noirs, traitement d'autant plus qu'il nie les rapports filiaux et fraternels qui lient les colons aux esclaves. Il convient désormais d'étudier le dernier mouvement dans lequel l'auteure prouve le juste pouvoir de la loi dans l'exercice de la liberté. Le mouvement s'ouvre sur une phrase qui s'amplifie: "une main...justice", ce rythme permet de porter la conclusion en suivant les préconisations rhétoriques. La synecdoque de "une main divine semble répandre" montre qu'Olympe de Gouges voit une main divine en la justice. Les synecdoques suivantes: "la loi seule", "le droit de réprimer", "dégénère en silence", "doit être égale" montrent le déploiement de la liberté à son époque. Ensuite, à travers un vocabulaire religieux et le champ lexical de la justice, avec les termes: "doit", "assemblée nationale", "décret", "prudence et justice" ainsi que l'évocation des droits humains avec: "l'apanage de l'homme, la liberté", "égale pour tous", "la justice". L'auteure affirme clairement que la loi doit s'appliquer pour l'encadrer et donc la protéger. Enfin, au travers de la phrase exclamative "puisse-t-elle", de l'adverbe "de même", du comparatif "aussi attentive" et de la conjonction 'd'égalité "comme". Olympe formule l'espoir d'une extension du pouvoir bénéfique régulateur et réparation de la loi à l'échelle du pays. Dans ce dernier mouvement, Olympe De Gouges réaffirme sa foi dans la loi et das son pouvoir de justice et d'égalité. Olympe de Gouges s'attaque Ici sans concession au colon et esclavagiste: elle dénonce non seulement leurs tentatives et actions violentes pour faire échouer la promulgation de la loi en faveur des noirs, mais aussi leurs pratiques de l'esclavage qui les conduit à martyriser des esclaves qui sont de leur famille pour les maintenir à leur service. Pour elle la loi doit être la source, la garantie et la régulation de la liberté qu'elle appelle de ses vœux. En femme des lumières, combattante de la Révolution et militante des droits civiques, Olympe de Gouges ne recule devant aucun combat. Si la Déclaration tend à établir l'égalité entre les hommes et les femmes elle n'en n'oublie pas pour autant sont autre combat, celui qu'elle a mené contre l'esclavage, dans ses essais et bruchures, ses pièces comme Zamore et Mirza. Ce combat rappelle celui mené par d'autres philosophes comme Voltaire à travers l'épisode du "nègre de Surinam" de Candide. Dans ce conte philosophique, l'auteur présente les conséquences de la traite négrière à travers le portrait d'un esclave ayant eu une main et une jambe coupée après avoir essayé de s'enfuir.