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05/02/2022
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Objet d'étude n°1 : La Poésie du 15° au 21° siècle Lamartine, Méditations Poétiques Parcours : Les Mémoires d'une âme Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir ! Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes, Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés, Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes Sur ses pieds adorés. Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence; On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmoni/eux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos ; Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots : LE LAC le lac << Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour eux; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent; Oubliez les heureux. Mais je demande en vain quelques moments encore, Le temps m'échappe...
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et fuit ; Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore Va dissiper la nuit. Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons ! L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive; Il coule, et nous passons ! >> INTRODUCTION : << Le lac » est l'un des plus célèbres textes des Méditations poétiques de Lamartine, c'est un long poème de quinze quatrains. Chacun d'eux est composé de trois alexandrins et se termine par un vers de six pieds qui met en relief la chute de chaque strophe. Ce poème est inspiré par la liaison de Lamartine avec Julie Charles, femme marié et emporté par la maladie. Entièrement dominé par le souvenir du bonheur passé et par l'obsession douloureuse du temps, le poème mêle de manière harmonieuse et musicale l'évocation lyrique à l'évocation nostalgique des moments heureux. L'eau, le temps et la fragilité des sentiments constituent les éléments dominants d'une thématique romantique. LECTURE DU TEXTE Pq :Comment l'expression obsessionnelle du temps et l'évocation douloureuse de ses effets prennent-ils la forme d'une méditation émue sur l'amour et sur la condition humaine ? Plan : Récit, monologue et appel au temps ou à la nature s'entrelacent pour donner tout d'abord une plainte mélancolique, puis le rappel d'une scène disparue, dont la nature entière et en particulier le lac gardent le souvenir. ANALYSE LINÉAIRE : Les champs lexicaux du temps et de la rapidité parcourent le poème « la nuit éternelle »>«< l'année »>«< un soir »>«< heures »... Les allitérations en << 1 >> présentes tout au long du texte, contribuent à suggérer l'écoulement ininterrompu des jours, tout en l'associant implicitement à l'eau. Ainsi, le temps soumet l'homme à sa toute-puissance. Strophe 1 - << Ainsi >>> surprenant car censé être utilisé à la suite d'une conséquence, on n'a pas la cause au préalable - champ lexical de l'eau << océan >> << rivages » « jeter l'ancre >> - périphrase de la mort avec « nuit éternelle >> - << nous »> on ne sait pas s'il parle des hommes ou de sa bien-aimée et lui > ambiguïté intéressante car le lecteur est emporté dans le poème - << vers de nouveau rivages » CCL et « dans la nuit éternelle » devient un lieu grâce à « dans >> - allitération en << v >> rapport avec les vagues > mouvement que l'on ne contrôle pas et qui nous emporte - d'où le verbe << emporter »>> on subit l'action = idée que l'on ne fait que passer - tous les CL font référence au temps - l'utilisation du futur montre que c'est une vraie question que le poète se pose - << sans retour » et « rivages »> idée des explorations dont on ne revient jamais - << océans des âges » périphrase de la vie > cette quest posé marque la préoccupation de la mort et du temps qui passe - adv invariable << toujours » > on n'a pas de poids sur les choses - << jeter l'ancre >>> arrêter le temps Strophe 2 La nature est un refuge, une confidente pour le poète. Il la tutoie et l'interpelle : l'exclamation lyrique «< Ô lac ! » en fait un interlocuteur - personnification de « l'année »> indicateur de temps - << carrière >>> tâche que l'on a à accomplir - << près des flots chéris » utilisation de « chéris » montre l'affection particulière à cet endroit - << qu'elle devait revoir »> > apparition PP féminin > << devait » qqchose de programmée, elle devait revenir mais ne pourra pas - << Regarde »> interpellation du lac > passe de la j.f à la personnification du lac comme si c'était qqun, le lac a assisté à l'amour entre les 2 personnes et l'auteur chercher à valider son souvenir - << je viens seul » présent d'énonciation + PP « je »> > il se présente détaché > adj « seul » insiste sur le fait qu'il n'y a plus de << nous »> possible - << où tu la vis s'asseoir »> tutoiement du lac comme si c'était un ami : intimité > << la » reprend le << elle » de la j.f > changement du pronom réfléchi entre « m'asseoir » et « s'asseoir >> montre qu'ils ne peuvent plus le faire ensemble, « m» et « s» d'un côté - champ lexical du regard « vis »>«< revoir »>> idée de la vu et de ce qu'on a perdu Strophe 3 - tjrs cette adresse au lac avec un tutoiement - anaphore de « ainsi >> - <<mugissais >> << brisais » verbe d'action qui montre l'animalisation et l'agitation du lac > insiste sur l'aspect naturel et sauvage de celui-ci, qand il était avec la femme le lac était agité, vivant - << profonde » désigne ce que l'on voit et ce qui est caché - description du bord du lac > << flancs déchirés » car irréguliers : tous ce mvt brutal, est doux en arrivant au pieds de la j.f - synecdoque des pieds désignant ceux de la j.f>«< adorés » désignant un lien d'affection entre les 2 Strophe 4 - confidente du poète, la nature est aussi la gardienne des souvenirs. Lmartine fait appel à sa mémoire en l'interrogeant v.13. La prenant ainsi pour témoin le poète décrit un souvenir de Julie - Quest abordée au lac > le souvenir s'arrête sur qqchose de précis avec «< un soir >> - << nous » désigne le poète et la j.f - << silence » contraste avec l'agitation du lac > montre aussi l'harmonie du couple, dans leur bulle, ils n'avaient pas besoin de parler - évocation d'un bruit particulier, celui des rameurs - << sous l'onde et sous les cieux »> > équilibre entre les éléments - mentionne le << bruit des rameurs qui frappaient en cadences » l'eau comme s'ils égrenaient les secondes - << en cadence >>> tout était régulier et équilibré - diérèse << harmonieux »> > insiste sur l'harmonie du couple = cette strophe propose un décore posé, calme et harmonieux Strophe 5 - << Tout à coup >>> bouleversement, insiste sur sa soudaineté - << accents inconnus sur Terre »> > voix de la j.f qui semble descendre du ciel - << charmé »> > même la nature est charmé par la voix de la j.f - << frappèrent »> passé simple > insiste sur la soudaineté rappelant « tout à coup >> - <«< échos » : référence à la voix - allitération en << f»> insiste sur le son qui va venir, la nature attend le discours/ la voix - PSR << qui m'est chère » rappelle l'affection de Lamartine pour la j.f - enjambement illustre les morts qui arrivent et qui tombent Strophe 6 - récit enchâssé avec le DD> ce n'est plus Lamartine qui parle mais la voix de Julie Charles, il rapporte le dicours qu'elle aurait adressé au temps - quand elle commence à parler > versification différente, il y a une alternance plus rapide des vers, car il y a du DD, il faut donc que ce soit plus fluide et claire - elle va s'adresser directement au temps avec l'apostrophe - rapproche le temps d'un oiseau dont on ne peut empêcher la fuite «< Ô temps ! Suspends ton envol >> - en apostrophant le temps Julie en fait un véritable personnage qu'elle implore : elle lui demande de ralentir sa course, afin de laisser les mortels profiter de leur existence - << suspend ton envol >> impératif > elle veut arrêter le temps > tutoiement du lac > «<!» insiste sur l'injonction - << heures propices » elle détaille le temps et fait référence aux instants heureux - << cours >> rappelle le champ lexical de l'eau - « délices » rime avec «< propices » et rappelle les moments heureux - << rapide >> rappelle le temps qui passe trop vite - tournure au superlatif avec « des plus beaux de nos jours >> > nos » ref aux jours partagés avec Lamartine Strophe 7 - << vous »> parle aux temps et aux heures - << ici-bas >> rend les hommes plus petits et rappelle la Terre - << assez de malheureux »> > tous le monde implore de garder le temps, pas qu'elle - V 27/28 nous explique qu'il faut que le temps s'arrête pour que la mort prenne ceux qui souffre mais pas ceux qui sont heureux Strophe 8 - << Mais >> CC introduisant une opposition - << je »> > elle s'intègre dans son discours, revient à sa situation, après l'avoir généralisé - << en vain » montre que c'est une demande qui n'aboutira pas - << quelques moments encore >>> montre que c'est une demande qui n'est pas extraordinaire, qui est simple - << le temps m'échappe » constat au présent > elle subit > on ne peut pas arrêter le temps - << fuit »> > signifie qui va plus vite qu'elle - << je dis >> reprise de sa position personnelle - enjambement + antithèse « nuit »>«< aurore >>> marque le cycle du jour et de la nuit > rapidité du temps - << dissiper >>> n'existe plus Strophe 9 - répétition << Aimons-donc »>> insistance - tournure au pluriel du « nous »>> parle d'elle et de Lamartine ou des hommes - << heure»> rappel le temps - «fugitive » rappel « fuit »>> on ne peut désespéramment pas attraper le temps - << hâtons >> << jouissons » > 2 verbes basés sur la rapidité qui va avec le temps - diérèse de << jouissons » en prolongeant le verbe, elle prolonge le plaisir et le bonheur pour les garder plus longtemps et enjouint le lecteur à profiter de l'instant présent - on retrouve toute la métaphore maritime - << l'homme n'a point de port »>> pas de repère > tout le temps en train de vauguer << le temps n'a point de rive »> il ne s'arrête jamais >>> l'homme est pris dans le tourbillon du temps, aucune possibilité de l'arrêter >>> parallélisme entre l'homme et le temps - « Il coule et nous passons >> > CC << et »> insiste sur la fatalité > << nous passons » en sont les conséquences > nous ne pourront jamais arrêter le temps CONCLUSION: << Le Lac » est un poème caractéristique de la poésie romantique. Dans une tonalité élégiaque, Lamartine y exploite en effet le thème traditionnel de la fuite du temps tout en projetant sur la nature ses états d'âmes. Tout l'aspect romantique de la nature s'associe au sentiments du poète. Face au temps qui passe inexorablement, la nature est un refuge car elle seule peut garder intacts les souvenirs du poète. Il veut que la nature témoigne de son amour avec Julie et de ce qu'ils ont vécus