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Lecture linéaire Olympe de Gouges

11/02/2022

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- Les phrases déclaratives jouent sur des procédés d'emphase (d'exagération)en particulier grâce à l'énumération des groupes nominaux juxtaposés au pluriel généralisant. Cette figure de rhétorique permet ainsi à l'auteur de créer une certaine abondance: Elle est le porte-parole de toutes les femmes : « les mères, les filles, les sœurs »1.6. Elle choisit de mettre en avant leur rôle familial, le lien du sang et non le lien social. Elle exclut volontairement les épouses et donc les hommes et n'évoque qu'un rassemblement de femmes Le rythme ternaire et l'emploi du pluriel généralisant soulignent le souci que ces citoyennes ont de participer à la construction et à l'amélioration de la Nation. En effet, la périphrase « représentantes de la nation » permet à Olympe de Gouges de parler des femmes tout en les désignant symboliquement par leur rôle dans la société : elles sont des «< représentantes » du pays, au même titre que les hommes. Elles composent avec les hommes la moitié de la nation d'où émane la souveraineté et donc la loi De la ligne 7 à 16 : un mouvement au ton polémique soutient l'équilibre en les droits et devoirs pour les hommes et les femmes. -Ce préambule est structuré par des connecteurs logiques. En effet, la locution conjonctive « considérant que...

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Légende alternative :

>> 1.7, qui permet à Olympe de Gouges d'exposer les motifs de sa déclaration dans une énumération défendre les « droits naturels, inaliénables et sacrés de la femme » L .9. Ensuite, l'auteure emploie la reprise anaphorique « afin que » 10,11,13 conjonctions de subordination pour exposer les buts recherchés dans l'établissement des droits féminins, les objectifs qu'elle souhaite atteindre par sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Chaque proposition subordonnée met ainsi en évidence des termes clés : « leurs droits et leurs devoirs » 1.11, « institution politique » 1.13 et l'énumération finale, «< de la Constitution, des bonnes mœurs et au bonheur de tous » 1. 16. Ainsi sont évoqués l'équilibre entre droits et devoirs, l'accès aux institutions po, et le respect des bonnes mœurs encore inaboutis. --Un argument, plus politique et historique, peut se repérer dans le préambule : « l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de la femme sont les seules causes des malheurs publics » 3. L'homme ne peut donc espérer atteindre le bonheur politique que s'il laisse à la femme toute la place qu'elle mérite, comme le rappelle sans doute l'énumération initiale. L'énumération reprise de DDHC permet de mettre en valeur par sa féminisation « des dts de la f»>7 et 8 l'injustice de la condition des femmes. - Les termes péjoratifs les « malheurs publics et la corruption des gouvernements » 1.8 résultent du manque de considération envers les droits des femmes : si celles-ci se voient reconnaître les droits « naturels, inaliénables et sacrés ».8 auxquels elles ont naturellement droit, les Français et les Françaises pourront être davantage respectés dans leur rôle au sein de la société. -L'énumération « droits naturels, inaliénables et sacrés » insiste sur la légitimité de ses droits. Ils sont donnés par la nature, ils préexistent ds tte société organisée ; « inaliénables » rappelle l'égalité absolue avec les hommes pour qui le droit dans la DDHC est effectivement inaliénable on ne peut le perdre, et << sacré » signifie inviolables = ce st les dts fondamentaux dont l'être humain ne peut être privé. Olympe de Gouges s'emploie ici à défendre ce qui est sa principale revendication, le droit des femmes à une représentation politique égale à celle des hommes car elles font partie du « corps social » 1.10. Olympe de Gouges n'incrimine pas directement les hommes puisqu'elle souhaite avant tout une égalité et une harmonie entre les représentants des deux sexes. Elle ne les cite donc pas explicitement de manière dépréciative. Elle parle de manière générale puisqu'elle emploie des termes « publics »>8et <«< gouvernements »8 mais ne cible pas directement les hommes.- Olympe de Gouges met en avant l'égalité hommes/femmes par le biais d'une comparaison. En effet, elle emploie le participe passé << comparés »>12 afin de souligner son désir d'une égalité entre « les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes ». En outre, elle établit un parallélisme anaphorique en reprenant la même construction syntaxique dans ces deux groupes nominaux. Elle défend l'idée que l'inégalité entre hommes et femmes cause « le mal- heur des nations. ». La répétition permet de montrer que c'est la coopération et l'harmonie des deux sexes qui permettront d'accomplir les idéaux de la Révolution. - Le champ lexical du domaine politique est présent par les mots « nation »6, «< assemblée nationale »7, << droits »>11, << gouvernements », « déclaration solennelle »9, « devoirs »11, « pouvoir »12, « membres du corps social», « institution politique »13, « citoyennes »14 « principes »>14 << constitution »15. Ce champ lexical permet à l'auteure de montrer qu'elle souhaite une reconnaissance juridique et politique des droits des femmes << la constitution »: texte qui détermine les lois fondamentales; le mode de fonctionnement d'un état. Elle a pour préambule La déclaration des dts de l'h et du citoyen. -L'enjeu est de donner des droits aux femmes afin de réaliser les idéaux de la Révolution. Le progrès politique est donc aussi l'affaire des femmes En regroupant toutes ces informations en une seule phrase, rythmée par la répétition de la conjonction de subordination finale «< afin que », Olympe de Gouges met en valeur son raisonnement ainsi que les trois termes finaux « Constitution », « bonnes mœurs», <<bonheur de tous», sous-entendu des hommes et des femmes que l'on comprend à travers l'emploi de « tous ». -l'accumulation insiste sur les conséquences positives qui naitront de leur participation à la vie politique. -Olympe de Gouges à ajouter au texte initial la notion << des bonnes mœurs ». Elle rappelle par cet ajout que les femmes ont cette spécificité par rapport aux hommes d'être sujettes dans la société aux problèmes qui touchent à la morale et à l'intégrité physique. La situation de l'Ancien régime où régnaient le libertinage et l'adultère ne pourra plus se reproduire. Mais en introduisant dans la Constitution cet élément sans doute jugé bien secondaire et ce, au-delà du XVIIIème siècle, elle fait de cette question des moeurs un problème qui touche tant les hommes que les femmes. De la ligne 17 à 20 : Une lutte commune pour l'égalité et de la ligne 18 à 20 est une revendication des droits concrets pour la femme -Enfin, la dernière phrase du préambule est introduite par la locution adverbiale « en conséquence »18, se traduisant par « compte tenu de ce qui précède », qui met en place l'idée que les femmes ont donc des droits à déclarer. Ce préambule est un texte convaincant, dans la mesure où il est structuré et où il fait appel à la raison ainsi qu'à l'esprit critique des lecteurs Lecture linéaire 1: Olympe de Gouges Née à Montauban en 1748, Marie Gouze prendra le pseudonyme d'Olympe de Gouges. Cette femme de lettres, fréquente les milieux littéraires, auteur de pamphlets, d'une trentaine de pièces de théâtre dont Zamore et Mirza ou l'Esclavage des Noirs publiée en 1784.Elle lutte pour l'abolition de l'esclavage et l'émancipation des femmes en particulier dans la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne qui sera placardée sur les murs de Paris et publiée en septembre 1791. C'est une réponse à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, texte phare de la Révolution. En écrivant ce texte, Olympe de Gouges met en avant le fait que << droits de l'Homme » ont été compris en faveur des hommes et que les femmes ont été exclues de ces droits. Le préambule de cette déclaration calqué sur la Déclaration des Droits de l'Homme est un texte de revendications politiques et sociales. Olympe de Gouges livre un plaidoyer audacieux et courageux pour l'égalité entre hommes et femmes tant dans leur statut que pour leur responsabilité citoyenne. Le préambule permet d'introduire la Déclaration, constituée de dix-sept articles. Il est précédé d'un court texte intitulé Les Droits de la femme interpelle les hommes sur un ton virulent et les accuse de « commander en despote[s] ». Lecture du texte - Comment O.de Gouges défend -elle ici la cause des femmes ? Ce préambule peut-être découpé en 3 mouvements: le premier de la ligne 1 à 2 s'ouvre sur un intitulé qui reprend les références de la DDHC, quant au deuxième mouvement, qui s'inscrit de la ligne 5 à 7, il montre le caractère indispensable de la réécriture car la ddhc est inaboutie. Le troisième mouvement au ton polémique de la ligne7 à 16 soutient l'équilibre en les droits et les devoirs pour les hommes et les femmes. Le dernier mouvement ligne 18 à 20 est une revendication des droits concrets pour la femme. De la ligne 1 à 2 : Les apports de la ddhc : Une déclaration politique : -Olympe a recours au pastiche : elle reprend l'intitulé de l'hypotexte en le féminisant « la femme et la citoyenne ». Tout en lui rendant hommage, elle s'affranchit de la domination masculine dont il est porteur. Il s'agit alors de déclarer des dts oubliés, ceux de la f. - << citoyenne»: l'autrice met en valeur leur appartenance au corps social et leur nécessaire participation à la vie politique de la nation dont elles sont exclues. -Il s'agit de déclarer des dts et non de les créer. Ils doivent être dits officiellement. Le texte est injonctif comme l'indique la première phrase de la Déclaration, à l'infinitif jussif: « A décréter par l'Assemblée nationale ». L'expression « Assemblée nationale » permet d'exprimer clairement la revendication d'Olympe de Gouges. Il s'agit d'offrir aux femmes le droit de citoyenneté -L'adoption pourra prendre du temps « dans ses dernières séances ou celle de la prochaine législature ». En effet, Olympe de Gouges assistait aux séances de l'AN, elle en connaissait les procédures et savait sans doute qu'elles pouvaient déjà être longues. -Cette partie de la Déclaration est plus solennelle, c'est-à-dire officielle et sérieuse, dans la mesure où Olympe de Gouges s'adresse ici aux membres de l'Assemblée nationale. Comme il s'agit d'une institution officielle, elle utilise un vocabulaire juridique et nettement plus formel. De la ligne 5 à 7 : la réécriture indispensable visant à inclure les femmes dans le débat politique - Le dernier paragraphe qui marque la conclusion avec le connecteur logique « en conséquence » est un éloge appuyé de la femme, de toutes les femmes : « le sexe supérieur en beauté et en courage dans les souffrances maternelles ». Les termes « beauté »>«< courage » bâtissent une image positive de la femme. Elle précise qu'elles sont le sexe supérieur grâce à deux qualités : la « beauté » et le « courage ». En employant ce groupe nominal significatif, Olympe de Gouges désigne les femmes par une qualité physique et un trait de caractère valorisant qui font qu'elles dominent les hommes par leur physique mais en aucun cas par leurs droits. Il reste clair qu'elle revendique une égalité des droits entre les hommes et les femmes. La périphrase empruntée à la voix de l'adversaire «< le sexe supérieur en beauté» 1. 18 fait référence aux expressions traditionnelles de « beau sexe » et de « sexe faible » pour désigner les femmes reprenant la première(« sexe supérieur en beauté»), elle dénonce ironiquement la seconde en rappelant les souffrances de l'accouchement qu'endure toute mère, ce qui montre que les femmes ne sont pas un sexe si « faible » et fragile que ce que les hommes veulent bien croire. Avec cette périphrase, l'autrice présente malicieusement la prérogative féminine de l'accouchement comme le signe d'une plus grande force. Les femmes n'ont pas besoin d'être sous la protection «< d'un homme fort et courageux ». - En outre, l'expression « sous les auspices » a un sens figuré et veut dire sous la protection, le sexe féminin se place sous la protection de « l'Être suprême », périphrase désignant Dieu, un être bienveillant, protecteur, spectateur. Pour conclure, Olympe de Gouges apparait ici comme une femme combative qui n'hésite pas à défier l'homme et son autorité pour réclamer ses droits dans La réécriture de la Déclaration des droits de l'Homme. Son préambule est organisé, structure expose, des faits, livre des buts à atteindre et en tire une conclusion devant aboutir au respect des droits dont la f est privé. Elle montre également qu'elle est favorable à la collaboration et à l'égalité des deux sexes qui permettront à tous d'accéder au bonheur. Partisan de l'égalité des sexes, des droits de l'homme, de la liberté économique, de la tolérance religieuse, Condorcet s'engage en 1791-1792 pour la mise en place de l'Instruction publique, ds cinq mémoires sur l'instruction publique, essai publié en 1791.