La chute satirique et la portée de l'apologue
La fin du récit prend une tournure satirique, illustrant parfaitement la transformation de l'anecdote en apologue. Olympe de Gouges utilise l'ironie pour critiquer non seulement le juge en particulier, mais l'ensemble du système judiciaire :
Citation: "c'est donc là l'espèce d'homme qui doit juger un peuple éclairé !"
Cette exclamation souligne le décalage entre les idéaux des Lumières et la réalité de la justice révolutionnaire. L'auteure compare le juge à Bride-Oison, un personnage de Beaumarchais connu pour sa stupidité.
Définition: Bride-Oison est un juge ridicule dans la pièce "Le Mariage de Figaro" de Beaumarchais, symbolisant l'incompétence et la bêtise.
La conclusion "On ne voit que cela" généralise cette critique à l'ensemble du système judiciaire, transformant l'anecdote personnelle en une dénonciation plus large de l'injustice et de l'incompétence des autorités.
Ainsi, Olympe de Gouges utilise brillamment cette expérience personnelle pour illustrer les inégalités persistantes et l'inadéquation du système judiciaire avec les idéaux révolutionnaires, en particulier concernant les droits des femmes.