Analyse du postambule de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne
Le postambule de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d'Olympe de Gouges s'ouvre sur une phrase provocatrice qui contredit apparemment le combat de l'auteure pour les droits des femmes. Cette affirmation choquante vise en réalité à dénoncer la corruption de la société sous l'Ancien Régime.
Olympe de Gouges utilise un champ lexical de la corruption pour décrire le comportement des femmes, mais explique que ce vice est dû à l'oppression de la société. Elle emploie des hyperboles au pluriel pour souligner la forte influence des femmes, malgré leur statut inférieur.
Highlight: L'auteure critique l'attitude des femmes sous l'Ancien Régime tout en dénonçant le système qui les a contraintes à agir ainsi.
Le texte présente une gradation "du profane au sacré" pour montrer l'étendue de l'influence féminine dans tous les domaines. Un chiasme souligne le paradoxe de la Révolution française qui a fait perdre aux femmes le peu de considération qu'elles avaient.
Quote: "Sous l'ancien régime, tout était vicieux, tout était coupable"
Cette phrase accusatrice dénonce une société de décadence. Olympe de Gouges utilise des termes dépréciatifs et des hyperboles pour insister sur l'urgence d'un changement.
Vocabulary: Postambule - Conclusion d'un texte qui en résume les idées principales et ouvre sur de nouvelles perspectives.
L'auteure compare l'oppression des femmes à l'esclavage, soulignant que leur soumission est contraire à leurs intérêts. Elle conclut sur une note d'espoir, suggérant que la Révolution pourrait mettre fin à cette corruption si les femmes obtiennent de véritables droits.