Les fleurs du mal

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il est victime, l'apparition de sept monstrueux vieillards et peint une ville réelle qu'il finit par transfigurer par le surnaturel et le fantastique. 2 A une passante: Baudelaire reprend l'opposition entre spleen et idéal. En effet, après avoir aperçu son idéal de beauté sous les traits d'une belle passante, Baudelaire, subjugué, tente désespérément de retrouver cette incarnation de la beauté. Le Vin : Paradis artificiel, tentation de se perdre dans un ailleurs meilleur. C'est aussi un outil de critique sociale. Le vin des chiffonniers : Il nous livre une scène de rue révélatrice des dures conditions de vie du chiffonnier. Dont il dénonce les conditions de travail. Les chiffonniers ivres apparaissent ici comme des héros, rentrant triomphant de la guerre. Le vin de l'assassin : la mort de la femme est perçue comme une joie à cause de la liberté de boire que cela implique pour le mari. Il cherche dans leur amour passé et présent une raison à son geste et à son amour pour le vin. Le vin devient un outil pour oublier le décès et donc pour noyer le spleen. Fleurs du mal : Présente la luxure, le vice et les amours interdits. Mais l'amour physique est insatisfaisant et trouve qu'il est toujours mêlé à la mort. Allégorie : Baudelaire désolidarise la poésie de la morale, il proclame son art destiné au Beau et non à la Vérité. Il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté. La femme est une prostitué, il trouve une certaine beauté dans cette débauche et cette femme qui n'a peur ni de la mort ni du péché. La Destruction : Le poète a conscience que c'est son désir et la satisfaction de son désir qui le mène à la damnation et à la mort. O Révolte : On cherche maintenant une satisfaction spirituelle. On va rejeter Dieu qui n'a pas répondu et on célèbre l'alliance avec Satan. Les Litanies de Satan: Rejet du catholicisme, première révolte contre une religion trop stricte et morale qui le censure. Abel et Caïn : Un écho de la tentation puisque Baudelaire, après avoir mis en relief l'opposition entre les deux frères, imagine une révolution d'une portée vertigineuse contre le Créateur. O O La Mort : Apparaît comme le dernier espoir, mort qui console espoir de voyage donc de soulagement de la souffrance, peut-être un inconnu qui sera meilleur (mort = début d'autre chose). La Mort des amants : Ce poème permet le cheminement de l'amour à la mort, et de la mort à la renaissance de cet amour. O 3 La mort des artistes : La mort leur permet de s'épanouir dans leur art, car dans leur quête de beauté, les artistes sont condamnés à la déception car la beauté semble inaccessible malgré les efforts. Pour les artistes, la Mort porte le rêve de la réalisation de leur quête de beauté Cette structure est le reflet du cheminement de Baudelaire: spleen et idéal, tout d'abord, constitué un constat du monde réel tel que le perçoit l'écrivain. Les trois sections suivantes sont des tentatives de réponse au spleen, d'atteinte de l'idéal. Après cet échec vient la révolte qui, elle aussi s'avérant vaine, se solde par La Mort. Les thèmes principaux : L'amour : Femmes -> haine -> muses, La passante, parfum éxotique. Le voyage : Souvent imaginaire, La chevelure, Le voyage. Le spleen: littéralement 34 des poèmes. Paris : Il est pas très citadin et Paris le déprime, Tableaux parisiens. L'art : Artistes marginaux, La mort des artistes, Le cygne. Le surnaturel : Le vampire, Le fantôme.. O Les souvenirs : Seuls moments heureux qu'il fait vivre via la poésie, Le balcon. O O O O O O L'alchimie poétique : Associée à la transformation, Baudelaire transforme ce qu'on peut considérer comme laid en beauté grâce à son art. O Une charogne : La chair en décomposition n'a pas seulement une valeur artistique, mais elle inspire le poète à la restituer magnifiquement et donc de sublimer le mal et la laideur par le travail poétique. O Une mendiante rousse : La pauvresse est la muse du poète, le modèle qui enrichit son art. Car le poète voit une beauté dans ses vêtements troués. Les mouvements : ● 4 L'œuvre de Baudelaire, au confluent du romantisme et du parnasse, annonce le symbolisme. Le romantisme : Mal du siècle, mélancolie, attrait pour le mystérieux (La passante) voir le surnaturel (Le vampire), promotion des sentiments (spleen etc..). O O O O Le parnasse : Culte de la beauté pure et de l'art pour l'art; recherche de la perfection formelle. (La mort des artistes, Une charogne). Le dandysme : c'est un culte de soi-même, un désir de distinction fondé sur l'originalité personnelle. Il soigne sa parure, sa parole, il pratique la transgression. Il ne se repose pas sur le travail ou les privilèges de la naissance. (Carrément Baudelaire). La boue et l'or: O Le symbolisme : Promotion du symbole et de l'image, suggérer plutôt que nommer, recherche d'une nouvelle musicalité. Baudelaire ouvre la voie au symbolisme en établissant des correspondances entre le monde des sensations et le monde suprasensible, entre la réalité et un idéal, et aussi avec l'expérience de l'au-delà. (L'ennemi, Le voyage) (Les sang du symbolisme c'est Rimbaud avec Illuminations et Verlaine avec Poèmes Saturniens.) La boue est mentionnée dans de nombreux poèmes (Septs Vieillards, Vin des chiffonniers, Le cygne...). O La boue symbolise tout autant la ville de Paris que ses habitants. La boue est associée au spleen mais Baudelaire transforme cette boue en art grâce à l'écriture (Soleil). Parcours : Alchimie poétique : la boue et l'or: Exemple 5 ܀ ܀ ܀ ܀ ܀ Plans pour une dissertation : ܀ 1. Le bonheur et la beauté, quête et retranscription. La poésie est un moyen d'idéaliser la banale réalité. ( Voyage) Quête de l'amour. La poésie révèle la beauté (Victor Hugo, Les contemplations, Le mendiant). II. Le mal. un profond mal-être qui prend à la fois les caractéristiques du désespoir et de la provocation. (Spleen) Esthétisme de la laideur au point d'amener à un renvers de la beauté. La misère du spleen ou la laideur de l'art se transmuant en beauté négative, seule manière d'exprimer des sentiments authentiques. III. La poésie, plus que le bien et le mal L'artiste a pour but d'exprimer l'inexprimable, et sa quête de l'idéal s'apparente à cette << Alchimie du Verbe »>. Le poète est un déchiffreur : il perçoit « ce que l'homme a cru voir >>. Ne faut-il pas aborder Les Fleurs du Mal comme une œuvre profondément symboliste ? ( << l'Albatros »>, Baudelaire symbolise le poète non compris par la société au travers de l'oiseau, véritable allégorie du poète maudit 12/06/2021