Méthodologie de la contraction
Comprendre avant tout, c'est la clé ! Tu vas utiliser la méthode de l'entonnoir pour décortiquer le texte étape par étape.
D'abord, observe les indices immédiats : regarde le titre, la source, le type de texte (article, essai...). Ensuite, identifie le sens global en repérant le thème principal et la thèse de l'auteur en une phrase chacun.
L'énonciation est cruciale : qui parle, à qui, sur quel ton ? Quel temps verbal utilise l'auteur ? Tu dois absolument conserver ces éléments dans ta contraction.
Pour la structure, étudie la mise en page et les paragraphes (c'est souvent très utile !). Repère les connecteurs logiques et distingue l'essentiel du secondaire. Les répétitions, détails et exemples illustratifs peuvent souvent être éliminés. Pense à avoir plusieurs surligneurs sous la main pour cette étape.
💡 Astuce : Imagine-toi comme l'auteur du texte - ton éditeur te demande de raccourcir, pas de changer le message !
Reformuler et contracter demande de la technique. Tu peux soit résumer directement chaque paragraphe, soit faire un montage de citations-clés que tu reformules ensuite.
Garde toujours l'énonciation originale : "je n'accepte pas" devient "je refuse", pas "l'auteur refuse". Privilégie les phrases courtes et utilise des astuces de remplacement malines.
Transforme les relatives en adjectifs ("qui ne savent pas se décider" → "indécis"), les énumérations en termes génériques ("peinture, sculpture, musique" → "les arts"), et les périphrases en termes précis ("l'ensemble de nos concitoyens" → "les Français").
Pour la rédaction finale, relis-toi pour corriger orthographe et syntaxe. Respecte le nombre de mots avec une tolérance de ±10%. Tous les mots comptent, même les petits ! Les mots composés valent plusieurs mots si chaque partie existe seule "c′est−aˋ−dire"=4mots,"aujourd′hui"=1mot.