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Société

Parcours Les romans de l'énergie : création et destruction

29/04/2023

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Fiche de lecture de La Peau de chagrin:
Contexte :
➤ Historique : Déception des révolutionnaires face à la monarchie de Juillet
➤ Culturel :
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Fiche de lecture de La Peau de chagrin: Contexte : ➤ Historique : Déception des révolutionnaires face à la monarchie de Juillet ➤ Culturel : - Domination de la bourgeoisie qui profite de l'expansion économique Inégalités sociales qui réduisent la jeunesse à l'inaction - Le romantisme : pour tous les arts L'influence européenne, notamment la littérature Allemande Le renouvellement du genre romanesque de plus en plus réaliste Thèmes: Le désir : LPDC symbolise les désirs qui consume l'être humain, à travers cet objet symbolique, l'auteur propose une réflexion morale sur les passions humaines. Le désenchantement : c'est aussi une réflexion politique, la révolution de 1930 n'a apporté aucun réel changement. L'auteur fait le portait d'une jeunesse sans perspective, qui ne peut sombrer que dans les plaisirs. L'énergie : D'après Balzac tout les être humain ont eu eux une certaine quantité d'énergie vitale. La bonne manière de la dépenser est décrire une œuvre, et la mauvaise est de la gaspiller dans des désirs futiles. Raphaël de Valentin: Un homme désespéré : Une jeunesse désargentée Des ambitions déçues Des échecs amoureux ➜Un être paradoxal : Un pouvoir extraordinaire conféré par la Peau Une puissance tragique due à sa mort annoncée Un héros romantique ► Des idées suicidaires Le mal de vivre incarné Une mort prématurée Les autres personnages : ➜ La comtesse Fœdora: Une comtesse mystérieuse et mondaine accomplie Une femme au cœur sec L'incarnation de l'époque...

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Légende alternative :

matérialiste, avide de jouissance → Pauline : La fille d'un baron d'Empire, elle est d'abord désargentée puis riche Une amante généreuse et passionné qui incarne l'idéal amoureux Rastignac : Un Gascon à peine plus âgé que Raphaël Un << viveur » qui illustre bien la théorie de la création-destruction La dimension réaliste : Les procédés du réalisme : Des indications spatio-temporelles précises (entre octobre 1830 et juin 1831), des description détaillé et l'emplois de termes techniques ou savants. L'articulation entre réalisme et fantastique Ils semblent coexister sans se mélanger, mais en réalité le fantastique et le réalisme ne cessent de se mélanger : au début du roman il faut mettre en place un cadre réaliste pour rendre plus crédible la scène de l'antiquaire. De même dans la dernière partie où on trouve à la fois des discours techniques (vocabulaires des médecins) et des scènes étranges (mort de Raphaël). Enfin, la Peau apparaît comme un élément à la fois fantastique et réaliste, symbolisant la société de 1830, qui dévore l'énergie créatrice et la jeunesse. La dimension fantastique : Présence du surnaturel Un objet magique : la Peau. Dans le fantastique, le surnaturel surgit de façon inhabituelle dans un univers où il est normalement absent. Possibilité d'une explication rationnelle Le surnaturel engendre un doute entre interprétation rationnelle ou bien magique des évènements. (=> Raphaël se demande si l'antiquaire n'est pas un charlatan). Le lecteur peut considérer tout ce qui arrive à Raphaël due au hasard, mais un élément prouve le surnaturel : le rétrécissement de la peau. Création et destruction -> dans les romans : 1- Les sources de l'énergie des personnages Une source magique ou surnaturelle : Dans LPDC, le source d'énergie de Raphaël n'est pas naturelle, elle vient de la Peau. Cette idée n'est pas, nouvelle à l'époque de Balzac, elle remonte à l'Antiquité avec par exemple Achille. Ex : Le Docteur Faustus de Mann, 1949, illustre cette toute puissance d'origine surnaturelle. L'auteur reprend dans son roman une vieille légende Allemande du XVIe siècle ou raconte l'histoire d'un savant qui à passé sa vie à étudier sans profiter, il regret alors le diable lui propose d'exaucer tous ses désirs en échange de son âme. Une force intérieure : L'énergie vitale peut aussi être propre au personnage, sans besoin d'un «< talisman » ou d'une énergie surnaturelle. Ex: Le père Goriot de Balzac, 1834, raconte l'histoire de Rastignac, qui comparé à Raphaël, a une force intérieure comme énergie vitale. Ex: Le Rouge et le Noir de Stendhal, 1830, raconte l'histoire de Julien Sorel, qui lui aussi n'a nul besoin de s'en remettre à une puissance surnaturelle pour son énergie vitale. II- L'énergie créatrice → L'énergie à une capacité d'action, pour atteindre un but ou servir une cause, l'énergie se transforme en création. Construire sa vie : Réussir sa vie : chacun en rêve. Tout dépend des efforts déployés, parfois de la rage, de l'énergie dépensées pour s'enrichir ou conquérir... Ex: Le Rouge et le Noir de Stendhal, 1830, montre également Julien qui met toute son énergie dans la conquête de Mathilde, la fille du duc de La Mole. Mais les différences sociales entre eux sont énormes. ➤ Travailler à l'avènement d'un monde meilleurs : Même s'il est légitime de vouloir réussir sa vie, c'est un projet qui reste individuel. Certain mettent tous leurs efforts au service du collectif, de l'amélioration par exemple de la société. Ex: Le Compagnon du Tour de France de George Sand, 1840, ici l'autrice prend la défense du peuple. Le tour de France est le parcours professionnel qu'un jeune et futur artisan effectue, pour perfectionner son métier en travaillant auprès de maitre artisan. Le personnage, Pierre, s'est fixé pour but de réconcilier les associations de travailleurs, il va pour cela renoncer à l'amour pour rester ficèle à sont origine et se consacrer tout entier à sa mission. Défendre sa liberté : Pour devenir libre ou les rester, il faut se défendre et parfois se battre. L'énergie se met au service d'une lutte politique. Ex: Bonjour tristesse de Françoise Sagan, 1954, féministe, l'autrice publie ce livre à 19 ans, qui lui attire la faveur du grand public. Cécile vit avec son père qui multiplie les aventures. Sa nouvelle maitresse remet en cause l'harmonie de sa vie avec son père, elle va tout faire pour les séparer. Elle va dissimuler son suicide derrière un banal accident de voiture, mais découvrira la tristesse, en contre partie de sa liberté. Réaliser un chef-d'œuvre : Les artistes en générales sont tous habités par l'obsession de découvrir ou réaliser quelque chose de nouveau, qui fasse date dans l'histoire. Ils y mettent toutes leurs forces. Ex: L'Œuvre de Zola, 1886, raconte l'histoire d'un peintre et des tourments et l'enthousiasme qu'il vit. III- Une énergie destructrice → Cette énergie dépensée produit un effet paradoxal : créatrice, elle est en même temp destructrice. La destruction ne s'oppose pas à la création, elle est continue dans celle-ci. Toute énergie créatrice est en effet rupture ou excès. Le dévouement à une cause peut conduire à ce qu'on se sacrifie pour elle. Mais la destruction est aussi source de création : l'action révolutionnaire... Par épuisement et anéantissement de l'être : Les débauches de toutes sortes finissent par épuiser l'organisme. Ex: Le portrait de Dorian Gray de Oscar Wild, 1891, le personnage principal est un séducteur, d'une beauté absolue. Un jour il fait vœu que se soit son portait dessiné par un peintre qui vieillis à sa place : miracle du fantastique c'est ce qui se produit. Le personnage s'adonne à tous les plaisirs, mais un soir qu'il contemple son portrait, qui est celui d'une déchéance, il prend un couteau et le lacère. Il mourra le lendemain. Par sanction de la société : Déployer son énergie afin de parvenir à un but que l'on s'est fixé conduit souvent à bousculer des codes, contester des ordres et se créer des ennemis. Quand ceux-ci sont puissant, ils réagissent, la société se défend contre l'intrus. Ex: Le Rouge et le Noir de Stendhal, 1830, au moment où Julien réalise son ambition d'ascension sociale, mais une lettre de Mme de Rênal dénonce son arrivisme et ses multiples aventures. De rage, Julien la blesse de 2 balles et est condamné à mort. Mais on apprend que les jurés l'on condamné pour une autre raison : il est coupable d'avoir voulu se hisser au- dessus de sa condition sociale. Par sens du sacrifice : Bousculer un ordre établi, changer la société implique de déployer une grande énergie mais aussi d'accepter les risques inhérents à la lutte politique. Il est permanent. Ex: La Condition humain de André Maldraux, 1933, le personnage Kyo accepte ici de mourir pour une cause qui dépasse sa propre existence : il est condamné à mort pour sa lutte contre les Occidentaux qui exploitent économiquement une population miséreuse lors d'une insurrection qui échouera. ➤ Par nécessité de détruire le vieil ordre du monde : D'autre héros de l'énergie se préoccupent de changer la vie en transformant les structures sociales et politique d'un pays. Ex: Germinal de Zola, 1885, le personnage principal, Etienne Landier, est chassé de la mine pour avoir mené une grèse pour de meilleure condition de travail. Mais peut lui importe, il rêve d'action politique, de construire un monde nouveau... Le roman de l'énergie véhicule ainsi une conception de l'existence où création et destruction forment un couple indissociable. Si, dans LPDC, l'excès tue, la mort de l'artiste chez Zola ou du révolutionnaire chez Marlaux aboutit à terme à une nouvelle création, à un nouvel ordre du monde. Tout se passe donc comme si l'énergie était un courant qui allait dans les deux sens de la création à la destruction, mais aussi de la destruction à la destruction. Elle est toujours une dépense. Création et destruction - dans La Peau de Chagrin I- Une conception vitaliste de l'existence ➤ L'énergie, source et moteur de l'existence : Ex: Le roman repose sur la thèse : tout individu dispose à sa naissance d'une certaine quantité d'énergie à dépenser. Le vieil antiquaire développe longuement cette théorie, il explique que « toute vie » sa place sous le double signe de << Pouvoir » et du «< Vouloir ». Il ajoute « vouloir nous brûle et pouvoir nous détruit ». Là réside, selon << un grand mystère de la vie humaine »>. La peau comme métaphore de l'existence : Ex: Son pouvoir surnaturel fait qu'elle réunit en un même mouvement le « pouvoir » et le « vouloir ». Désirer c'est vouloir, et réaliser tous ses désirs, c'est tout << pouvoir >>. L'inscription qu'elle porte est en forme de triangle inversé, lié explicitement à la diminution du temp de vie au nombre de volonté exprimées. L'énergie décroit, ce qui est vrai de l'existence physique l'est aussi de la vie affective et intellectuelle : << Là, conclut l'antiquaire, sont vos idées sociales, vos désir excessifs, vos intempérances, vos joies qui tuent, vos douleurs qui font trop vivre »>. Choisir sa vie : Ex: Comment consommé cette énergie ? En avare, à l'économie (longue mais fade), ou avec excès (intense mais brève) ? L'antiquaire à échapper à ce dilemme en se réfugiant dans le « savoir >> qui permet de tout vivre dans la pensé. Il fini par reconnaitre son erreur à la fin du roman : « j'avais pris l'existence au rebours >>. II- La recherche de sensation forte ► Des excès inhérents à une vie intense : Ex: vivre pleinement passe par une quête de l'intensité, avec donc des excès : - Excès de travail quand Raphaël rédige sa mansarde Excès d'intempérance, de nourriture et d'ivresse lors du banquet chez Taillefer - Excès d'argent qui permet de tout acheter - Excès dans la guerre qui n'est qu'une « débauche de sang»... Une création destructrice : Ex: la création ne s'impose pas à la destruction, elle la contient, la suscite, par qu'elle implique une consommation importante d'énergie. Plusieurs personnages se plient à cette loi universelle: la courtisane Aquilina se moque de vieillir lentement : << nous vivons plus en jour qu'en bonne bourgeoise en dix ans », à la fin, l'antiquaire est de cet avis : «< il y a toute une vie dans une heure d'amour », « l'intempérance » est pour Rastignac « la reine de toute les morts »>. => la ruine possible est indissociable d'une éventuelle richesse. III- Le cas paradoxal de Raphaël ➤ Un homme peu énergique par lui-même Ex: Raphaël est un héros faible: tente de se suicider, aucune rage combative ne l'anime. Cette faiblesse, l'antiquaire la diagnostique d'emblée quand il évoque avoir déjà croisé des « hommes doués de plus d'énergie ». Raphaël accepte la Peau par défi et par désir de hâter sa mort prochaine : « vous vouliez mourir, eh bien votre suicide est retardé »>. Un homme de petite ambition Ex: Si la Peau lui donne le « pouvoir », il lui manque bien le « vouloir ». Ses principaux souhaits concernent son confort : devenir riche et conquérir Pauline. C'est au moment même où la Peau lui permet de tout réaliser qu'il renonce à << l'excessive ambition » de sa jeunesse. Aussi il vit à l'écart de la société (uniquement avec Pauline et Rastignac). ➤ Un homme condamné à l'impuissance Ex: Ainsi Raphaël n'use guère de la toute puissance de la Peau, juste à mauvais escient (professeur). La 3² partie du roman le voit adopter une vie de reclus (curiste). Il découvre l'implacable loi de l'existence : tout pouvoir conduit à la mort, comme tout vouloir et tout savoir.