Sido : une figure presque féerique
La dernière partie de l'extrait, commençant par "D'un geste, d'un regard elle reprenait tout", présente Sido comme une figure quasi magique aux yeux de sa fille.
Colette décrit les gestes et actions de sa mère avec une précision qui révèle son admiration. La "promptitude de main" de Sido est mise en avant, soulignant son efficacité et son énergie.
Example: Sido coupe des bolducs, déballe des produits exotiques, replie soigneusement les emballages, tout en parlant et en observant sa famille.
L'auteure insiste sur la capacité de sa mère à tout faire à la fois, créant l'image d'une femme extraordinairement capable et attentive.
Quote: "Une fois qu'elle dénouait un cordon d'or sifflant, elle s'aperçut qu'au géranium prisonnier contre la vitre d'une des fenêtres, sous le rideau de tulle, un rameau pendait, rompu, vivant encore."
Cette scène illustre la sensibilité de Sido envers la nature et sa capacité à remarquer les moindres détails. Le geste de réparer la plante avec le cordon d'or prend une dimension presque magique aux yeux de Colette.
Highlight: Le passage se termine sur l'évocation d'une "résonance poétique" et de la "magie du secours efficace scellé d'or", renforçant l'image de Sido comme une figure féerique et inspirante pour sa fille.
Cette analyse de l'extrait de Sido révèle la profonde admiration de Colette pour sa mère, présentée comme une femme exceptionnelle, à la fois ancrée dans le quotidien et porteuse d'une aura presque magique.