L'affirmation du droit maritime international
Le droit maritime international s'est développé en réponse aux revendications des États cherchant à étendre leur souveraineté sur les espaces maritimes. La Convention de Montego Bay, adoptée en 1982 et mise en application en 1994, constitue le cadre juridique principal régissant les espaces maritimes.
Définition: La Convention de Montego Bay définit trois types d'espaces maritimes : les eaux territoriales, la zone économique exclusive ZEE et la zone contiguë.
Cette convention vise à équilibrer les intérêts des États côtiers avec le principe de liberté de navigation. Cependant, certains pays, comme les États-Unis, n'ont pas ratifié la convention en raison de désaccords sur certaines dispositions.
Highlight: La Convention de Montego Bay réaffirme le droit de libre circulation dans les détroits, un point de contentieux pour certaines puissances maritimes.
Les tensions autour des frontières maritimes restent nombreuses, notamment en raison des difficultés de délimitation et de la raréfaction des ressources. Les conflits maritimes dans le monde sont souvent liés à des enjeux économiques, comme l'exploitation des gisements pétrolifères offshore ou la pêche.
Exemple: L'Antarctique est une zone de convoitise pour ses ressources potentielles, malgré son statut protégé par le Traité sur l'Antarctique.
Le droit maritime international doit également faire face à des logiques concurrentes, notamment l'opposition entre la liberté de navigation et la logique d'appropriation des espaces maritimes par les États. De plus, la tension entre l'exploitation économique et la protection des milieux marins reste un défi majeur pour la communauté internationale.