Grand Oral terminal SES

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alors qu'ils sont 15 % soit le double à le rater en cas de divorce parental. Quant aux chances de décrocher un diplôme universitaire, elles passent de 45 % à 25 % lors d'une séparation des parents. Cet Effet n'impacte pas seulement les milieux favorisés, puisque celui-ci est accentué chez les enfants d'employés passant d'un taux de réussite au bac de 53 % à 30 % en cas de désunion Il est donc au final intéressant de se demander en quoi le divorce impacte-il la réussite scolaire des enfants Annonce de plan : I- Le divorce va entraîner des inégalités de capital économique et culturelle II- En quoi ces inégalités de capitaux vont influencer les stratégies familiales impactant au final la réussite scolaire de l'enfant III- Thèse de Gary becker sur la disponibilités des parents 1) Le divorce va entraîner des inégalités de capital économique et culturelle Premièrement, le divorce va impacter les revenus des parents et donc l'accès aux ressources de l'enfant. En effet, la vie à deux permet de mutualiser certaines dépenses, comme le financement du logement ou encore de l'électroménager. On parle ainsi de complémentarité de consommation. La séparation des parents entraîne donc un appauvrissement relatif des parents et par conséquent une fin de la mutualisation des dépenses. Figure 1 - Revenu disponible, niveau de vie et pauvreté selon la configuration familiale en 2018 Personne de référence de moins de 65 ans Personne seule Famille monoparentale Couple sans enfant Couple avec enfants Autre type de ménage Personne de référence de 65 ans ou plus Personne seule Couple Autre type de ménage Ensemble Revenu disponible moyen du ménage (en euros) 40 070 22 290 28 420 46 130 55 920 42 600 32 280 22 530 42 550 40 710 37 670 Niveau de vie des individus du ménage (en euros) Moyenne Médiane 24 390 22 290 16 930 30 750 25 080 20 650 25 600 22 530 27 410 24 650 24 650 21 070 18 940 15 140 26 470 21 900 18 100 21 830 19 090 23 410 22 000 21 250 Part de la Taux de population pauvreté¹ (en %) (en %) 78,2 9,5 10,2 12,2 43,1 3,2 21,8 7,1 13,0 1,7 100,0 16,4 20,2 35,3 7,1 13,1 25,3 8,9 14,3 6,2 6,4 14,8 Pers pau (en m 4 1. La pauvreté est définie au seuil de 60 % de la médiane des niveaux de vie. Lecture : en 2018, les couples sans enfant vivant dans un ménage dont la personne de référence a moins de 65 ans ont en moyenne un revenu disponible de 46 130 euros. 7,1 % des personnes vivant en couple sans enfant sont pauvres, soit 549 000 personnes. Champ: France métropolitaine, personnes vivant dans un ménage dont le revenu déclaré est positif ou nul et dont la personne de référence n'est pas étudiante. Sources: Insee-DGFIP-Cnaf-Cnav-CCMSA, enquête Revenus fiscaux et sociaux 2018. Cette étude menée par l'Insee en 2018 sur le revenu disponible en fonction de la configuration familiale démontre bien comment le divorce impacte le budget de la famille. En effet, on constate qu' une famille monoparentale perçoit en moyenne un revenu disponible de 28 420 euros, soit 27 500 euros de moins par rapport aux couples avec enfants. On comprend alors que le divorce diminue le capital économique des deux parents (ensemble des ressources économiques d'un individu, c'est-à-dire à la fois ses revenus) La diminution du capital économique chez les parents divorcés va par conséquent impacter le capital culturel. En effet, le capital économique étant réduit (à travers la diminution du budget) le risque élevé d'un logement plus petit et dans un lieu plus isolé va entraîner pour l'enfants des inégalités d'accès aux ressources et aux loisirs contrairement aux enfants issus d'une famille nucléaire. Ainsi cette inégalité d'accès aux ressources va empêcher aux enfants de se développer un capital culturel suffisant On comprend donc dans ce premiers temps que le divorce va réduire le capital économique des parents et de ce fait va réduire le capital culturelle de l'enfant II) en quoi ces inégalités de capitaux vont influencer les stratégies familiales impactant au final la réussite scolaire de l'enfant stratégie familiale avec raymond boudon Si nous nous fions à la théorie de Raymond Boudon sur les stratégies familiales, on observe que les enfants issus d'une famille monoparentale vont effectuer des études plus courtes que les enfants dont les parents ne sont pas divorcés. En effet, comme vu précédemment le capital économique et culturelle va être réduit chez l'enfant divorcé, ainsi les parents vont surestimés les coûts et les risques, et sous estimés les bénéfices ayant pour conséquence des études plus courtes chez l'enfant divorcé contrairement aux enfants issus des d'une famille traditionnelle ou les parents vont sous estimés les coûts et les risques et vont surestimer les bénéfices, le menant à des études longues. A travers cette théorie, on constate que le divorce va impacter la durée des études pour l'enfant dont les parents sont divorcés, augmentant ainsi les inégalités de diplômes entre les individus et débouchant sur une inégalités d'accès à l'emploi III) gary becker disponibilités des parents De plus, les divorces entraînent une perte des temps alloués aux tâches du quotidien. Par exemple, avant la séparation, quand l'un des deux parents faisait le ménage, l'autre pouvait s'occuper de la cuisine ou s'occuper des devoirs des enfants. Or après une séparation, le parent gardien doit effectuer à lui seul les tâches quotidiennes ce qui va avoir pour conséquence une diminution de la disponibilité du parent pour ses enfants. Ainsi, comme l'a théorisé l'économiste Gary Becker en développant le concept du capital humain, plus les parents vont investir de ressources en temps et en argent pour l'éducation de leurs enfants, plus ils augmentent les chances de réussite sociale de ces derniers. Si nous nous fions à cette théorie, on constate qu'un enfant issu d'une famille monoparentale va recevoir moins d'attention / d'aide de la part de son parent gardien, celui-ci étant moins disponible réduisant par conséquent ses réussite sociales. Conclusion :