La guerre d'Algérie (1954-1962) représente un chapitre majeur et douloureux de l'histoire franco-algérienne.
Cette guerre de décolonisation a profondément marqué les deux pays, laissant des traces mémorielles complexes qui persistent jusqu'à aujourd'hui. Le conflit débute le 1er novembre 1954 avec les attentats du FLN (Front de Libération Nationale) et s'achève par les accords d'Évian en mars 1962, suivis de l'indépendance de l'Algérie. Les causes de la guerre d'Algérie 1954 sont multiples : le système colonial discriminatoire, les inégalités socio-économiques, la montée du nationalisme algérien et le refus de la France de céder ce territoire considéré comme partie intégrante de la République.
La guerre mobilise plus de 1,5 million de soldats français, dont de nombreux appelés du contingent, comme en témoigne la liste des appelés guerre d'Algérie. Les combats sont marqués par une grande violence : attentats, torture, représailles. Cette période laisse des séquelles profondes dans la société française et algérienne. La mémoire de la guerre d'Algérie en Algérie reste vive et constitue un pilier de l'identité nationale. En France, la reconnaissance officielle du terme "guerre" n'intervient qu'en 1999, le conflit ayant longtemps été qualifié d'"événements". Les mémoires guerre d'Algérie terminale montrent comment cette guerre continue d'influencer les relations franco-algériennes et soulève des questions sur la transmission de cette histoire aux nouvelles générations. La réconciliation mémorielle reste un enjeu majeur pour les deux pays, comme l'illustrent les nombreuses dissertations sur les mémoires de la guerre d'Algérie qui analysent ce processus complexe de reconnaissance et de réparation.