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Exposé sur la mémoire de la guerre d'Algérie HGGSP : Résumé et liste des appelés

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Exposé sur la mémoire de la guerre d'Algérie HGGSP : Résumé et liste des appelés
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La guerre d'Algérie (1954-1962) reste un sujet sensible, marqué par des mémoires conflictuelles entre la France et l'Algérie. Ce conflit oppose l'armée française au Front de Libération Nationale (FLN) et se termine par l'indépendance de l'Algérie. Les enjeux mémoriels continuent de générer des tensions entre les deux pays, malgré des efforts d'apaisement.

• La mémoire, subjective et plurielle, joue un rôle crucial dans l'interprétation du passé
• Les historiens confrontent les témoignages aux faits historiques pour établir la vérité
• Les mémoires françaises et algériennes divergent, reflétant des perspectives opposées
• La gestion de cette mémoire complexe pose des défis pour la réconciliation franco-algérienne

07/01/2022

1181

Introduction
<< La connaissance de l'histoire, de toute l'histoire de la guerre d'Algérie, en France comme en
Algérie, est une condition ind

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Des mémoires conflictuelles entre deux peuples historiquement opposés

Cette section explore les différences entre les mémoires officielles françaises et algériennes de la guerre d'Algérie, soulignant l'absence d'une mémoire universelle.

La France : une acceptation difficile des faits

  1. L'oubli officiel : Le gouvernement français a promulgué des lois d'amnistie en 1962 pour les crimes commis pendant la guerre, cherchant à éviter la confrontation avec le passé.

Exemple: Les décrets n°62-327 et n°62-328 du 22 mars 1962 amnistiant les infractions liées à la guerre d'Algérie.

  1. L'utilisation de termes euphémiques : Pendant longtemps, la France a évité le terme "guerre d'Algérie", préférant des expressions comme "événements d'Algérie" ou "opérations de maintien de l'ordre".

Highlight: Ce n'est qu'en 1999 que le terme "guerre d'Algérie" a été officiellement reconnu par l'Assemblée Nationale française.

L'Algérie : une glorification de la guerre imposée par la mémoire officielle

  1. L'enseignement orienté : Les manuels scolaires algériens ont longtemps présenté une version partielle de l'histoire, glorifiant la guerre et omettant certains aspects complexes.

  2. L'accès limité aux archives : Les difficultés d'accès aux archives et aux témoignages complets compliquent le travail des historiens et l'établissement d'une histoire objective.

Citation: Mohamed Harbi, historien du FLN, déclare en 2012 : « J'ai chez moi plus de 123 ouvrages algériens de témoignages. Ce n'est pas satisfaisant, parce que les gens ne parlent pas de la réalité culturelle, de la réalité sociale, de la stratégie des acteurs. Ils parlent de faits, comme ça... »

Ces approches divergentes de la mémoire de la guerre d'Algérie illustrent les défis persistants pour établir une compréhension commune de cette période historique complexe.

Introduction
<< La connaissance de l'histoire, de toute l'histoire de la guerre d'Algérie, en France comme en
Algérie, est une condition ind

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p3: II. Des mémoires plurielles et conflictuelles : une notion complexe A. Des mémoires plurielles en France 1.Les appelés du contingent : Ils sont environ 1,5 millions à avoir été appelés pour combattre en Algérie. Ils ont été envoyés pour faire leur service militaire et se sont retrouvés dans une guerre qu'ils ne comprenaient pas forcément. Ils ont été confrontés à la violence et à la mort. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en France. Ils ont été considérés comme des « soldats perdus » et ont été oubliés par la société française. Ils ont été confrontés à la torture et à la violence de la guerre. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en France. Ils ont été considérés comme des « soldats perdus » et ont été oubliés par la société française. 2.Les pieds-noirs : Ils sont environ 1 million à avoir quitté l'Algérie en 1962. Ils ont été obligés de quitter leur pays natal et ont été mal accueillis en France. Ils ont été considérés comme des « rapatriés » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société française. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en France. Ils ont été considérés comme des « rapatriés » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société française. 3.Les harkis : Ils sont environ 200 000 à avoir combattu aux côtés de l'armée française. Ils ont été considérés comme des traîtres par les Algériens et ont été abandonnés par la France. Ils ont été massacrés par le FLN et ont été obligés de fuir l'Algérie. Ils ont été mal accueillis en France et ont été considérés comme des « Français musulmans rapatriés ». Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en France. Ils ont été considérés comme des « Français musulmans rapatriés » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société française. 4.Les immigrés algériens : Ils sont environ 1 million à vivre en France. Ils ont été confrontés à la violence et à la discrimination. Ils ont été considérés comme des « immigrés » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société française. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en France. Ils ont été considérés comme des « immigrés » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société française. B. Des mémoires plurielles en Algérie 1.Les anciens combattants du FLN : Ils sont considérés comme des héros en Algérie. Ils ont été glorifiés par le pouvoir algérien et ont été considérés comme les « libérateurs » du pays. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en Algérie. Ils ont été considérés comme des « héros » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société algérienne. 2.Les anciens combattants de l'ALN : Ils sont considérés comme des héros en Algérie. Ils ont été glorifiés par le pouvoir algérien et ont été considérés comme les « libérateurs » du pays. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en Algérie. Ils ont été considérés comme des « héros » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société algérienne. 3.Les civils algériens : Ils ont été confrontés à la violence et à la mort. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en Algérie. Ils ont été considérés comme des « victimes » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société algérienne. 4.Les harkis restés en Algérie : Ils ont été considérés comme des traîtres par les Algériens et ont été massacrés par le FLN. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en Algérie. Ils ont été considérés comme des « traîtres » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société algérienne. Phrase de transition : Ces mémoires plurielles et conflictuelles rendent difficile la construction d'une mémoire commune et apaisée. Cependant, des efforts sont faits pour tenter de réconcilier ces mémoires et de construire une histoire commune.

p4: III. Vers une mémoire commune et apaisée ? A. Des efforts de réconciliation 1.Des gestes symboliques : En 2012, François Hollande a reconnu la responsabilité de la France dans la répression sanglante de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris. En 2018, Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de l'État français dans la mort de Maurice Audin, militant communiste torturé et assassiné par l'armée française en 1957. En 2021, Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de la France dans la mort d'Ali Boumendjel, avocat algérien torturé et assassiné par l'armée française en 1957. 2.Des commissions d'historiens : En 2018, Emmanuel Macron a confié à l'historien Benjamin Stora une mission sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie. En 2021, le rapport Stora a été remis au président de la République. Il propose 22 recommandations pour réconcilier les mémoires de la guerre d'Algérie. 3.Des lieux de mémoire : En 2012, le Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie a été inauguré à Paris. En 2019, le Musée national de l'histoire de l'immigration a ouvert une exposition permanente sur l'histoire de l'immigration algérienne en France. B. Des obstacles persistants 1.Des mémoires encore conflictuelles : Les mémoires de la guerre d'Algérie restent conflictuelles en France et en Algérie. Les différents groupes de mémoire s'opposent sur l'interprétation des événements et sur la reconnaissance des responsabilités. 2.Des tensions diplomatiques : Les relations entre la France et l'Algérie restent marquées par des tensions diplomatiques liées à la mémoire de la guerre d'Algérie. En 2021, l'Algérie a rappelé son ambassadeur en France après des propos d'Emmanuel Macron sur le système « politico-militaire » algérien. 3.Des enjeux politiques : La mémoire de la guerre d'Algérie reste un enjeu politique en France et en Algérie. Les différents partis politiques instrumentalisent cette mémoire à des fins électorales. Conclusion La mémoire de la guerre d'Algérie reste un sujet sensible et complexe. Les mémoires plurielles et conflictuelles rendent difficile la construction d'une mémoire commune et apaisée. Cependant, des efforts sont faits pour tenter de réconcilier ces mémoires et de construire une histoire commune. Les obstacles restent nombreux et les tensions persistent entre la France et l'Algérie. La réconciliation des mémoires de la guerre d'Algérie est un processus long et difficile qui nécessite un travail de mémoire et d'histoire.

p5: Annexes Annexe 1 : Chronologie de la guerre d'Algérie • 1er novembre 1954 : Début de l'insurrection algérienne • 20 août 1955 : Massacre de Philippeville • 20 septembre 1955 : L'Assemblée nationale vote les pouvoirs spéciaux • 12 mars 1956 : Vote des pouvoirs spéciaux par l'Assemblée nationale • 22 octobre 1956 : Détournement de l'avion transportant les chefs du FLN • 7 janvier 1957 : Début de la bataille d'Alger • 8 février 1958 : Bombardement de Sakiet Sidi Youssef • 13 mai 1958 : Putsch d'Alger • 1er juin 1958 : Investiture du général de Gaulle • 19 septembre 1958 : Formation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) • 16 septembre 1959 : De Gaulle reconnaît le droit à l'autodétermination • 24 janvier 1960 : Semaine des barricades à Alger • 8 janvier 1961 : Référendum sur l'autodétermination • 22 avril 1961 : Putsch des généraux • 17 octobre 1961 : Manifestation des Algériens à Paris • 18 mars 1962 : Signature des accords d'Évian • 19 mars 1962 : Cessez-le-feu • 1er juillet 1962 : Référendum d'autodétermination • 3 juillet 1962 : Reconnaissance de l'indépendance de l'Algérie par la France • 5 juillet 1962 : Proclamation de l'indépendance de l'Algérie Annexe 2 : Les principaux acteurs de la guerre d'Algérie • Front de Libération Nationale (FLN) : Organisation politique et militaire algérienne créée en 1954 pour lutter pour l'indépendance de l'Algérie. • Armée de Libération Nationale (ALN) : Branche armée du FLN. • Organisation Armée Secrète (OAS) : Organisation clandestine française créée en 1961 pour s'opposer à l'indépendance de l'Algérie. • Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) : Gouvernement en exil créé par le FLN en 1958 pour représenter l'Algérie indépendante. • Mouvement National Algérien (MNA) : Organisation politique algérienne rivale du FLN. • Harkis : Supplétifs algériens de l'armée française. • Pieds-noirs : Français d'Algérie. Annexe 3 : Les principales lois mémorielles sur la guerre d'Algérie • Loi du 23 février 2005 : Reconnaissance de l'œuvre positive de la colonisation française. • Loi du 5 décembre 2012 : Reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. • Loi du 20 mars 2017 : Reconnaissance des crimes commis contre les harkis. • Loi du 23 février 2022 : Reconnaissance et réparation des préjudices subis par les harkis.

p6: Annexe 4 : Les principaux lieux de mémoire de la guerre d'Algérie • Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie (Paris) • Mémorial du camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) • Musée national de l'histoire de l'immigration (Paris) • Musée de l'Armée (Paris) • Musée du quai Branly - Jacques Chirac (Paris) • Musée d'histoire de Marseille • Musée d'histoire de Nantes • Musée d'Aquitaine (Bordeaux) • Musée d'histoire de Lyon • Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (Marseille) Annexe 5 : Les principaux films sur la guerre d'Algérie • La Bataille d'Alger (Gillo Pontecorvo, 1966) • L'Honneur d'un capitaine (Pierre Schoendoerffer, 1982) • La Guerre sans nom (Bertrand Tavernier, 1992) • Indigènes (Rachid Bouchareb, 2006) • Hors-la-loi (Rachid Bouchareb, 2010) • Des hommes et des dieux (Xavier Beauvois, 2010) • L'Ennemi intime (Florent Emilio Siri, 2007) • Mon colonel (Laurent Herbiet, 2006) • La Trahison (Philippe Faucon, 2005) • Cartouches gauloises (Mehdi Charef, 2007) Annexe 6 : Les principaux romans sur la guerre d'Algérie • La Question (Henri Alleg, 1958) • Les Centurions (Jean Lartéguy, 1960) • Les Oliviers de la justice (Jean Pélégri, 1959) • La Dernière Impression (Malek Haddad, 1958) • Le Polygone étoilé (Kateb Yacine, 1966) • L'Opium et le Bâton (Mouloud Mammeri, 1965) • Les Boucs (Driss Chraïbi, 1955) • La Disparition (Ahmed Kalouaz, 2008) • Des hommes (Laurent Mauvignier, 2009) • L'Art de perdre (Alice Zeniter, 2017)

Introduction
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Introduction à la mémoire de la guerre d'Algérie

Cette page introduit le concept de mémoire et son importance dans le contexte de la guerre d'Algérie. Elle souligne la subjectivité de la mémoire et son rôle dans l'interprétation du passé par les sociétés.

La guerre d'Algérie est présentée comme un conflit majeur entre la France et le Front de Libération Nationale (FLN) de 1954 à 1962, se terminant par l'indépendance algérienne.

Citation: « La connaissance de l'histoire, de toute l'histoire de la guerre d'Algérie, en France comme en Algérie, est une condition indispensable à un apaisement des passions. Il n'y a pas de devoir de mémoire sans devoir de vérité » - Jean-Paul Bacquet, 26 mars 2003, Assemblée Nationale.

Définition: La mémoire est définie comme la capacité de se rappeler des faits et des connaissances sur une période donnée, impliquant un lien affectif et subjectif avec les souvenirs.

Highlight: L'importance de confronter les témoignages aux faits historiques pour établir une compréhension plus objective de la guerre d'Algérie est soulignée.

La page pose la question centrale : Comment les enjeux mémoriels de la guerre d'Algérie, causés par des mémoires conflictuelles, continuent-ils de générer des tensions entre la France et l'Algérie, malgré les efforts d'apaisement ?

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La guerre d'Algérie (1954-1962) reste un sujet sensible, marqué par des mémoires conflictuelles entre la France et l'Algérie. Ce conflit oppose l'armée française au Front de Libération Nationale (FLN) et se termine par l'indépendance de l'Algérie. Les enjeux mémoriels continuent de générer des tensions entre les deux pays, malgré des efforts d'apaisement.

• La mémoire, subjective et plurielle, joue un rôle crucial dans l'interprétation du passé
• Les historiens confrontent les témoignages aux faits historiques pour établir la vérité
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Des mémoires conflictuelles entre deux peuples historiquement opposés

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La France : une acceptation difficile des faits

  1. L'oubli officiel : Le gouvernement français a promulgué des lois d'amnistie en 1962 pour les crimes commis pendant la guerre, cherchant à éviter la confrontation avec le passé.

Exemple: Les décrets n°62-327 et n°62-328 du 22 mars 1962 amnistiant les infractions liées à la guerre d'Algérie.

  1. L'utilisation de termes euphémiques : Pendant longtemps, la France a évité le terme "guerre d'Algérie", préférant des expressions comme "événements d'Algérie" ou "opérations de maintien de l'ordre".

Highlight: Ce n'est qu'en 1999 que le terme "guerre d'Algérie" a été officiellement reconnu par l'Assemblée Nationale française.

L'Algérie : une glorification de la guerre imposée par la mémoire officielle

  1. L'enseignement orienté : Les manuels scolaires algériens ont longtemps présenté une version partielle de l'histoire, glorifiant la guerre et omettant certains aspects complexes.

  2. L'accès limité aux archives : Les difficultés d'accès aux archives et aux témoignages complets compliquent le travail des historiens et l'établissement d'une histoire objective.

Citation: Mohamed Harbi, historien du FLN, déclare en 2012 : « J'ai chez moi plus de 123 ouvrages algériens de témoignages. Ce n'est pas satisfaisant, parce que les gens ne parlent pas de la réalité culturelle, de la réalité sociale, de la stratégie des acteurs. Ils parlent de faits, comme ça... »

Ces approches divergentes de la mémoire de la guerre d'Algérie illustrent les défis persistants pour établir une compréhension commune de cette période historique complexe.

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p3: II. Des mémoires plurielles et conflictuelles : une notion complexe A. Des mémoires plurielles en France 1.Les appelés du contingent : Ils sont environ 1,5 millions à avoir été appelés pour combattre en Algérie. Ils ont été envoyés pour faire leur service militaire et se sont retrouvés dans une guerre qu'ils ne comprenaient pas forcément. Ils ont été confrontés à la violence et à la mort. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en France. Ils ont été considérés comme des « soldats perdus » et ont été oubliés par la société française. Ils ont été confrontés à la torture et à la violence de la guerre. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en France. Ils ont été considérés comme des « soldats perdus » et ont été oubliés par la société française. 2.Les pieds-noirs : Ils sont environ 1 million à avoir quitté l'Algérie en 1962. Ils ont été obligés de quitter leur pays natal et ont été mal accueillis en France. Ils ont été considérés comme des « rapatriés » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société française. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en France. Ils ont été considérés comme des « rapatriés » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société française. 3.Les harkis : Ils sont environ 200 000 à avoir combattu aux côtés de l'armée française. Ils ont été considérés comme des traîtres par les Algériens et ont été abandonnés par la France. Ils ont été massacrés par le FLN et ont été obligés de fuir l'Algérie. Ils ont été mal accueillis en France et ont été considérés comme des « Français musulmans rapatriés ». Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en France. Ils ont été considérés comme des « Français musulmans rapatriés » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société française. 4.Les immigrés algériens : Ils sont environ 1 million à vivre en France. Ils ont été confrontés à la violence et à la discrimination. Ils ont été considérés comme des « immigrés » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société française. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en France. Ils ont été considérés comme des « immigrés » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société française. B. Des mémoires plurielles en Algérie 1.Les anciens combattants du FLN : Ils sont considérés comme des héros en Algérie. Ils ont été glorifiés par le pouvoir algérien et ont été considérés comme les « libérateurs » du pays. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en Algérie. Ils ont été considérés comme des « héros » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société algérienne. 2.Les anciens combattants de l'ALN : Ils sont considérés comme des héros en Algérie. Ils ont été glorifiés par le pouvoir algérien et ont été considérés comme les « libérateurs » du pays. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en Algérie. Ils ont été considérés comme des « héros » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société algérienne. 3.Les civils algériens : Ils ont été confrontés à la violence et à la mort. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en Algérie. Ils ont été considérés comme des « victimes » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société algérienne. 4.Les harkis restés en Algérie : Ils ont été considérés comme des traîtres par les Algériens et ont été massacrés par le FLN. Ils ont été traumatisés par cette expérience et ont eu du mal à en parler à leur retour en Algérie. Ils ont été considérés comme des « traîtres » et ont eu du mal à s'intégrer dans la société algérienne. Phrase de transition : Ces mémoires plurielles et conflictuelles rendent difficile la construction d'une mémoire commune et apaisée. Cependant, des efforts sont faits pour tenter de réconcilier ces mémoires et de construire une histoire commune.

p4: III. Vers une mémoire commune et apaisée ? A. Des efforts de réconciliation 1.Des gestes symboliques : En 2012, François Hollande a reconnu la responsabilité de la France dans la répression sanglante de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris. En 2018, Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de l'État français dans la mort de Maurice Audin, militant communiste torturé et assassiné par l'armée française en 1957. En 2021, Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de la France dans la mort d'Ali Boumendjel, avocat algérien torturé et assassiné par l'armée française en 1957. 2.Des commissions d'historiens : En 2018, Emmanuel Macron a confié à l'historien Benjamin Stora une mission sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie. En 2021, le rapport Stora a été remis au président de la République. Il propose 22 recommandations pour réconcilier les mémoires de la guerre d'Algérie. 3.Des lieux de mémoire : En 2012, le Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie a été inauguré à Paris. En 2019, le Musée national de l'histoire de l'immigration a ouvert une exposition permanente sur l'histoire de l'immigration algérienne en France. B. Des obstacles persistants 1.Des mémoires encore conflictuelles : Les mémoires de la guerre d'Algérie restent conflictuelles en France et en Algérie. Les différents groupes de mémoire s'opposent sur l'interprétation des événements et sur la reconnaissance des responsabilités. 2.Des tensions diplomatiques : Les relations entre la France et l'Algérie restent marquées par des tensions diplomatiques liées à la mémoire de la guerre d'Algérie. En 2021, l'Algérie a rappelé son ambassadeur en France après des propos d'Emmanuel Macron sur le système « politico-militaire » algérien. 3.Des enjeux politiques : La mémoire de la guerre d'Algérie reste un enjeu politique en France et en Algérie. Les différents partis politiques instrumentalisent cette mémoire à des fins électorales. Conclusion La mémoire de la guerre d'Algérie reste un sujet sensible et complexe. Les mémoires plurielles et conflictuelles rendent difficile la construction d'une mémoire commune et apaisée. Cependant, des efforts sont faits pour tenter de réconcilier ces mémoires et de construire une histoire commune. Les obstacles restent nombreux et les tensions persistent entre la France et l'Algérie. La réconciliation des mémoires de la guerre d'Algérie est un processus long et difficile qui nécessite un travail de mémoire et d'histoire.

p5: Annexes Annexe 1 : Chronologie de la guerre d'Algérie • 1er novembre 1954 : Début de l'insurrection algérienne • 20 août 1955 : Massacre de Philippeville • 20 septembre 1955 : L'Assemblée nationale vote les pouvoirs spéciaux • 12 mars 1956 : Vote des pouvoirs spéciaux par l'Assemblée nationale • 22 octobre 1956 : Détournement de l'avion transportant les chefs du FLN • 7 janvier 1957 : Début de la bataille d'Alger • 8 février 1958 : Bombardement de Sakiet Sidi Youssef • 13 mai 1958 : Putsch d'Alger • 1er juin 1958 : Investiture du général de Gaulle • 19 septembre 1958 : Formation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) • 16 septembre 1959 : De Gaulle reconnaît le droit à l'autodétermination • 24 janvier 1960 : Semaine des barricades à Alger • 8 janvier 1961 : Référendum sur l'autodétermination • 22 avril 1961 : Putsch des généraux • 17 octobre 1961 : Manifestation des Algériens à Paris • 18 mars 1962 : Signature des accords d'Évian • 19 mars 1962 : Cessez-le-feu • 1er juillet 1962 : Référendum d'autodétermination • 3 juillet 1962 : Reconnaissance de l'indépendance de l'Algérie par la France • 5 juillet 1962 : Proclamation de l'indépendance de l'Algérie Annexe 2 : Les principaux acteurs de la guerre d'Algérie • Front de Libération Nationale (FLN) : Organisation politique et militaire algérienne créée en 1954 pour lutter pour l'indépendance de l'Algérie. • Armée de Libération Nationale (ALN) : Branche armée du FLN. • Organisation Armée Secrète (OAS) : Organisation clandestine française créée en 1961 pour s'opposer à l'indépendance de l'Algérie. • Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) : Gouvernement en exil créé par le FLN en 1958 pour représenter l'Algérie indépendante. • Mouvement National Algérien (MNA) : Organisation politique algérienne rivale du FLN. • Harkis : Supplétifs algériens de l'armée française. • Pieds-noirs : Français d'Algérie. Annexe 3 : Les principales lois mémorielles sur la guerre d'Algérie • Loi du 23 février 2005 : Reconnaissance de l'œuvre positive de la colonisation française. • Loi du 5 décembre 2012 : Reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. • Loi du 20 mars 2017 : Reconnaissance des crimes commis contre les harkis. • Loi du 23 février 2022 : Reconnaissance et réparation des préjudices subis par les harkis.

p6: Annexe 4 : Les principaux lieux de mémoire de la guerre d'Algérie • Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie (Paris) • Mémorial du camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) • Musée national de l'histoire de l'immigration (Paris) • Musée de l'Armée (Paris) • Musée du quai Branly - Jacques Chirac (Paris) • Musée d'histoire de Marseille • Musée d'histoire de Nantes • Musée d'Aquitaine (Bordeaux) • Musée d'histoire de Lyon • Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (Marseille) Annexe 5 : Les principaux films sur la guerre d'Algérie • La Bataille d'Alger (Gillo Pontecorvo, 1966) • L'Honneur d'un capitaine (Pierre Schoendoerffer, 1982) • La Guerre sans nom (Bertrand Tavernier, 1992) • Indigènes (Rachid Bouchareb, 2006) • Hors-la-loi (Rachid Bouchareb, 2010) • Des hommes et des dieux (Xavier Beauvois, 2010) • L'Ennemi intime (Florent Emilio Siri, 2007) • Mon colonel (Laurent Herbiet, 2006) • La Trahison (Philippe Faucon, 2005) • Cartouches gauloises (Mehdi Charef, 2007) Annexe 6 : Les principaux romans sur la guerre d'Algérie • La Question (Henri Alleg, 1958) • Les Centurions (Jean Lartéguy, 1960) • Les Oliviers de la justice (Jean Pélégri, 1959) • La Dernière Impression (Malek Haddad, 1958) • Le Polygone étoilé (Kateb Yacine, 1966) • L'Opium et le Bâton (Mouloud Mammeri, 1965) • Les Boucs (Driss Chraïbi, 1955) • La Disparition (Ahmed Kalouaz, 2008) • Des hommes (Laurent Mauvignier, 2009) • L'Art de perdre (Alice Zeniter, 2017)

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Introduction à la mémoire de la guerre d'Algérie

Cette page introduit le concept de mémoire et son importance dans le contexte de la guerre d'Algérie. Elle souligne la subjectivité de la mémoire et son rôle dans l'interprétation du passé par les sociétés.

La guerre d'Algérie est présentée comme un conflit majeur entre la France et le Front de Libération Nationale (FLN) de 1954 à 1962, se terminant par l'indépendance algérienne.

Citation: « La connaissance de l'histoire, de toute l'histoire de la guerre d'Algérie, en France comme en Algérie, est une condition indispensable à un apaisement des passions. Il n'y a pas de devoir de mémoire sans devoir de vérité » - Jean-Paul Bacquet, 26 mars 2003, Assemblée Nationale.

Définition: La mémoire est définie comme la capacité de se rappeler des faits et des connaissances sur une période donnée, impliquant un lien affectif et subjectif avec les souvenirs.

Highlight: L'importance de confronter les témoignages aux faits historiques pour établir une compréhension plus objective de la guerre d'Algérie est soulignée.

La page pose la question centrale : Comment les enjeux mémoriels de la guerre d'Algérie, causés par des mémoires conflictuelles, continuent-ils de générer des tensions entre la France et l'Algérie, malgré les efforts d'apaisement ?

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