HGGSP Patrimoine : la restitution des œuvres d’art

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 La restitution des œuvres d'art, le cas de la frise du Parthénon
(débat, Magnard, pp. 232 - 233)
Pourquoi le conflit autour des frises du P
 La restitution des œuvres d'art, le cas de la frise du Parthénon
(débat, Magnard, pp. 232 - 233)
Pourquoi le conflit autour des frises du P

La restitution des œuvres d'art, le cas de la frise du Parthénon (débat, Magnard, pp. 232 - 233) Pourquoi le conflit autour des frises du Parthénon questionne-t-il la propriété du patrimoine ? DÉBAT: PARTIE POUR Doit-on rendre les frises du Parthénon ? Plan: 1. Une histoire mémorable: la frise du Parthénon, symbole de la gloire d'Athènes. Une histoire à préserver premières lois votées par le gouvernement grec pour la préservation du patrimoine Les frises du Parthénon : un des rares et précieux témoignages de la vie politique et religieuse à Athènes 2. La frise du Parthénon: un usage social majeur pour la population grecque 66 nous réclamons, une partie intégrante d'une structure qui a été mutilée. Dans le monde entier, le nom de notre pays est immédiatement associé au Parthénon." → le ministre de la culture grecque, Mélina Mercouri et Aristides Baltas, demande de l'aide internationale: le royaume-Uni devant la Cour européenne des droits de l'homme ou faire appel à l'Unesco (cour internationale de justice) mais la Grèce traverse la pire crise économique de son histoire: le pays aurait les moyens d'entreprendre ce type d'action. - 3. Les frises du Parthénon sont en réalité utilisées par l'Angleterre à des fins politiques. l'Angleterre cette puissance européenne n'a fait que voler un patrimoine majeur d'une civilisation, à des fins géopolitiques: étendre son rayonnement international à...

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Légende alternative :

travers ce symbole de gloire antique. Cette frise lui procure richesse intellectuelle et culturelle. un signe Le British Museum s'apprête à fêter les 200 ans de l'installation de la frise au sein de ce dernier. → conflit politique: le British Museum prête un élément de la frise au Musée de l'Hermitage de Saint-Pétersbourg alors qu'elle et revendiquer par la Grèce → campagne de sensibilisation en faveur de la défense du patrimoine grec. "Si Elgin était à Paris ... mais Elgin est venu à Athènes" Doit-on rendre les frises du Parthénon ? Et une question au centre des politiques grecques et des croyances populaires. L'Athènes de Périclès était un foyer intellectuel et artistique du monde grec vers lequel les artistes et penseurs de la Grèce entière cherchent l’inspiration et la transmettent à leur tour. On y compte Anaxagore de Clazomènes, Parménide parmi les philosophes et penseurs en tout genre. Agoracrite et Paros parmi les artistes. Voici une histoire mémorable. Les frises du Parthénon sont le symbole de la gloire d'Athènes. Une image de puissance et de cohésion. C'est donc un patrimoine de l'humanité et du peuple gréque à préserver. Il est donc irréductible que les œuvres d'art constituent le patrimoine artistique majeur d’un pays. Après un long silence, nos voix s'élèvent à travers toute l'Europe, demandant qu'on rende à Athènes ces blocs de marbres, c'est-à-dire les frises du Parthénon. Ces dernières ont été arrachées du Parthénon par Lord Elgin au XVIIe siècle, pour être apportées à Londres. Depuis presque deux siècles, on leur demande de les rendre. Dans les faits, ce sont des œuvres qui ont été sauvées et protégées pendant une période instable pour la Grèce sous l'occupation Turque. Mais aujourd'hui, on accuse l'Angleterre de les détenir injustement: on l'accuse d'avoir volé une partie de l'histoire grecque. Que valent ces raisons ? Une guerre pour l'art ? Deux visions opposées de la propriété du patrimoine se font face. nous réclamons, une partie intégrante d'une structure qui a été mutilée. Dans le monde entier, le nom de notre pays est immédiatement associé au Parthénon." Les mots prononcés par Mélina Mercouri à la tribune de l'Unesco. Ministre de la Culture grecque qui lance la procédure internationale de demande de restitution des marbres du Parthénon. Cependant, l'Angleterre juge que la Grèce manquerait de moyens pour conserver dans de bonnes conditions la frise du Parthénon. Ce qui est en partie contesté puisqu'en 2009, le nouveau musée de l'Acropole est inauguré en face du Parthénon. Il a été pensé pour devenir l'écrin des marbres. Un signe que la Grèce est prête à retrouver son patrimoine. Ainsi, pour le peuple Grèque, le retour des marbres du Parthénon est légitime et inévitable puisqu'elle constitue la mémoire d'une nation, une identité nationale, une cohésion et un bien commun autour duquel le peuple Grèque ce reconnaît. De même, il est vrai que le peuple à changer croyances religieuse mais cela n'enlève par l'importance de ce patrimoine pour les population: elle est symbole d'organisation, de la création d'un régime politique : la démocratie Athénienne. Mais aussi, elle est la représentation d'une civilisation antique, d'un mode de vie et d'une puissance. Ainsi, aucun autre pays ne peut s'approprier un lien entre identité et appartenance. Ici la Grèce met en avant son ancrage territorial, l'un des critères de l'UNESCO. Pour la Grèce aucun doute n'est possible: les frises du Parthenon appartiennent à l'histoire du peuple, à sa cohésion. En somme, l'Empire Ottoman et donc le Lord Elgin n'avait aucune légitimité et droit à disposer de ce patrimoine national. Il n'avait aucun droit de voler un symbole de l'identité des grecques. Il n'avait aucun droit à sous-estimer l'importance de cette frise pour la nation. La colonisation n'a en aucun cas le droit d'engendrer une guerre pour l'art. Par ailleurs, une campagne de sensibilisation en faveur de la défense du patrimoine grec à était mise en place: Si Elgin était à Paris la Tour Eiffel aurait été dépouillée mais Elgin est venu à Athènes. Il est donc inconcevable de parler de bien public comme la propriété de tous ou encore d'identité transnationale. C'est une mémoire nationale qui est entachée. En réalité, les frises du Parthénon sont utilisées par l'Angleterre à des fins politiques du patrimoine. Le British Museum célèbre les 200 ans de l'installation de la frise du Parthénon en son sein. Une célébration “blacklister" par de nombreuses organisations. Ainsi, cette puissance n'a fait que voler, une spoliation un patrimoine à des fins politiques. Alors que les frises du Parthénon représentent un symbole politique, celui de la démocratique. Elle permet au Royaume-Uni d'étendre son rayonnement international à travers ce symbole de gloire. Elle lui procure richesse intellectuelle et culturelle. Par exemple, elle a décidé de prêter un élément de la frise au Musée de l'Hermitage à Saint-Pétersbourg alors qu'elle est revendiquée par la Grèce. 66