La connaissance et le renseignement sont devenus des enjeux politiques et géopolitiques majeurs, particulièrement durant la période de la guerre froide. Cette époque a été marquée par une intense activité d'espionnage entre les blocs Est et Ouest, où les services secrets comme la CIA, le KGB, et la DGSE ont joué des rôles cruciaux.
Les services de renseignement se sont organisés en différents cercles d'influence et d'action. Le premier cercle du renseignement comprend les services les plus stratégiques comme la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) en France, tandis que le deuxième cercle du renseignement englobe des services plus spécialisés. Les méthodes des renseignements généraux ont considérablement évolué, passant de l'espionnage traditionnel à des techniques plus sophistiquées incluant la surveillance électronique et la cyber-intelligence. Cette évolution reflète l'importance croissante de la maîtrise de l'information dans les relations internationales.
L'organisation des services secrets varie selon les pays, mais tous partagent l'objectif commun de collecter et d'analyser des informations stratégiques. En France, les six services de renseignement principaux collaborent pour protéger les intérêts nationaux. Durant la guerre froide, ces services ont été particulièrement actifs dans la collecte d'informations sur les activités soviétiques. Les services secrets soviétiques et américains se sont livrés à une véritable guerre de l'information, utilisant des réseaux d'agents, des technologies d'interception et des opérations d'influence pour gagner l'avantage stratégique. Cette période a démontré que la maîtrise de la connaissance est devenue un élément central de la puissance géopolitique moderne.