LA CONNAISSANCE, ENJEU POLITIQUE ET GEOPOLITIQUE

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savants dont les connaissances servent à éclairer leurs choix. Ce phénomène se renforce avec l'intervention de l'État dans de nouveaux domaines (économie, santé, recherche...) et avec l'industrialisation qui fait des sciences et techniques les leviers du développement et de la puissance des États. Ce processus de << scientifisation du politique » conduit les États à créer des organismes ou des services d'experts chargés de les instruire pour éclairer leurs décisions ainsi en est-il du GIEC sur la question environnementale et climatique, du Conseil scientifique pour la gestion du Covid-19 par le gouvernement français... → Dans les démocraties, le pouvoir doit tenir des comptes des débats qui agitent de l'opinion publique afin que ces décisions soient perçues comme légitimes et acceptées. Aussi la connaissance peut- elle être utilisée pour influencer l'opinion publique. C'est ainsi qu'à partir des années 1970, des think tanks sont créés à l'initiative des lobbies pour servir leurs intérêts. Ces instituts de recherche financés par des fonds privés ont pour objectif de donner une caution scientifique aux actions et aux revendications des lobbies. Par exemple, des think tanks liés à l'industrie du pétrole aux Etats-Unis contestent le changement climatique ; d'autres à l'industrie du tabac, les effets sur la santé de celui-ci. → Á l'opposé, des associations, des journalistes ou des lanceurs d'alerte diffusent des informations que les pouvoirs économiques ou politiques voudraient dissimuler. En 2015, un lanceur d'alerte a commencé à transmettre à des journalistes des données sur les sociétés offshore créées et administrées par un cabinet d'avocats du Panama. Ces médias ont eu accès à plus de 11 millions de fichiers dont les données s'étalent de 1977 à 2015 et révèlent que des chefs d'Etats, des milliardaires, des grands patrons, des figures du sport et de l'économie recourent, avec l'aide de certaines banques, à des montages de sociétés afin de dissimuler leurs avoirs et ainsi échapper à l'impôt. 2. LES ETATS ET LA COLLECTE D'INFORMATIONS : ECLAIRER L'ACTION PUBLIQUE OU SURVEILLER LA POPULATION ? → Le développement des fonctions de l'État entraine le développement de la bureaucratie. La mise en place de politiques sociales ou de politiques d'aménagements des territoires réclame une administration chargée, entre autres, de collecter des données précises pour mettre en œuvre des mesures efficaces. L'INSEE, en France, est un exemple de ces organismes d'État spécialisé dans la collecte des données (population, emplois...) destinées à éclairer l'action publique dans les territoires (recensement, statistiques économiques, études sur un territoire...). ➜ La collecte des données peut obéir également à des logiques sécuritaires. Après le 11 septembre 2001, pour lutter contre le terrorisme, la NSA (la plus grande agence de renseignement américaine) met au point l'opération Stellar Wind qui permet d'espionner les téléphones et les ordinateurs portables des États- uniens, au mépris des libertés individuelles. → Les régimes autoritaires, passés et actuels, contrôlent la production et la diffusion des connaissances par la censure. Ils recueillent également des informations afin d'empêcher toute forme d'opposition au régime. En République démocratique allemande (1949-1990), la Stasi cherchait à infiltrer la vie privée (écoutes, filatures, dénonciations) afin de collecter des données intimes sur les gens, et d'identifier ceux qu'elle considérait comme une menace. Depuis mars 2018, le gouvernement chinois a mis en œuvre un programme de « crédit social », basé sur la collecte d'informations sur les réseaux sociaux et via les caméras de surveillance intelligentes. Les citoyens « mal notés » sont restreints dans leur accès aux transports et au logement. 3. La science, une arme de guerre ➜ La supériorité technologique et scientifique peut conférer un avantage décisif à une puissance en cas de conflit. Les deux guerres mondiales ont été, ainsi, des périodes de progrès technologiques majeurs dans le domaine de l'armement mais aussi de la médecine : développement de la bombe atomique ou recherche sur la pénicilline pour soigner les blessés. La mise au point du radar comme de machines à calcul préfigurant les ordinateurs pour percer les codes ennemis, contribuent, parmi d'autres facteurs, à donner un ascendant aux Alliés sur les forces de l'Axe durant la 2nde Guerre mondiale. → L'innovation scientifique et technologique est encore plus importante aujourd'hui dans le fonctionnement de la puissance militaire. La technologie a inondé le domaine de la défense. Les réseaux et systèmes de communication, de plus en plus interconnectés, imposent aux acteurs une mise à jour constante de leurs connaissances et de leurs équipements. On assiste donc dans le domaine cyber à une sorte de « course aux armements ». Pour ne pas être dépassé, il faut y investir chaque jour un peu plus. Les Etats les mieux << armés » peuvent alors utiliser cette connaissance comme un moyen de contrainte politique. Ainsi, les services de renseignement états-unien et israélien ont lancé le virus informatique Stuxnet pour saboter le programme nucléaire iranien en 2010. II. LE RENSEIGNEMENT AU SERVICE DES ETATS : LES SERVICES SECRETS RUSSES ET AMERICAINS PENDANT LA GUERRE FROIDE. Etats-Unis URSS Création de la CIA en 1947 (qui Naissance officielle du KGB prend la suite de l'OSS), renforcée par le National Security Act (4 branches principales). (« comité pour la sécurité de l'Etat ») sur le modèle de la CIA. Héritier du GPU et du NKVD, police politique qui recrute à l'étranger avant la Seconde Guerre mondiale. Siège: Langley, Virginie (à partir de 1961). Fonds substantiels de 5 à 84 millions de dollars. Augmentation des effectifs de 300 à 2.800 agents. Agences de renseignement (nom, siège, missions théoriques, CIA act qui permet d'entreprendre des actions spéciales sans limitation de budget. Mission: le renseignement pour éviter la propagation du concurrences) communisme, renforcée après la guerre de Corée. Pas de vocation à la surveillance intérieure laquelle est dévolue au FBI (Federal Bureau Agency, créé en 1908). Moyens utilisés pour obtenir des connaissances Concurrence avec la NSA, service surveillance des communications à partir de la guerre de Corée. de Surveillance, espionnage aérien soutenu par des moyens techniques, l'avion espion U2, satellites, navires espions, stations d'écoute radio... Peu d'hommes (difficile en raison du contrôle des populations et de l'espionnite généralisée) mais les moyens techniques. Ecoutes : le réseau échelon, contrôlé par la NSA, permet de déployer un réseau d'écoutes performant dans le monde entier. Développement de gros ordinateurs capables d'effectuer des calculs mathématiques extrêmement complexes. Opérations spéciales. Utilisation des intellectuels (ex : Congrès pour la liberté de la culture où interviennent Raymond Aron ou Heinrich Böl) pour des missions d'intoxication, de propagande. Siège: la Loubianka (Moscou). Estimation 1,5 millions de collaborateurs. Le KGB et ses prédécesseurs ont beaucoup d'attributions, sans séparer le renseignement intérieur de celui extérieur. Concurrence avec le GRU, les renseignements militaires. Recrutement d'agents à l'ouest (ex: Aldrich Ames), membre ou sympathisant du communisme, mais par soucis de discrétion non affilié au PC (ex: Hugh Hambleton, Gunter Guillaume, Klaus Fuchs, Blake). Recrutement Allemagne vaincue. d'agent en Moyens techniques: satellites, stations d'écoute radio... Appui sur les PC locaux. Opérations spéciales (sabotage, assassinat...). Utilisation des intellectuels pour des missions d'intoxication, de propagande (ex: Congrès pour la Paix). Quelles connaissances sont recherchées ? Opérations extérieures menées Opérations intérieures menées Quels points communs, quelles différences entre les deux systèmes ? Mission de protection du territoire Mission de protection du bloc des Etats-Unis («< sécurité communiste, donc idéologique : donc recherche contre-espionnage sur le territoire soviétique. Espionnage scientifique et industriel à des fins militaires (nucléaire avec les Rosnberg), pour combler un retard initial: le renseignement devient une arme qui permet d'accéder à la connaissance. nationale >>) d'informations. Endiguement du communisme, donc idéologique, renseignement politique et technologique. Prise de photographies d'installations suspectes par les U2, comme celui de Gary Francis Powers (bases de missiles en Russie, Cuba...). Connaissances sur l'organisation et les projets de l'ennemi. Opération de propagande (ex: Radio Free Europe, qui ciblent les habitants du bloc socialiste) Renversement de gouvernements considérés comme hostiles: Iran, Chili (cf. cours de première). Soutien à des groupes armés (Albanie, Grèce, Nicaragua, Afghanistan) pour lutter contre un pouvoir une guérilla communiste. ou Si la CIA n'espionne pas sur le territoire américain (officiellement...), elle effectue toutefois certaines opérations aux Etats-Unis comme le recrutement de personnes étrangères résidant aux Etats-Unis (ex: Polyakov). Renseignements sur les opposants avérés ou présumés au régime, sur le territoire soviétique ou après leur exil à l'étranger: surveillance des moindres faits, gestes et paroles des dissidents, comme Sakharov. Soutien à des groupes armés d'obédience communiste (Indonésie, Angola, Nicaragua) Soutien politique (Cuba) Diffusion de fausses informations (ex: l'opération Infection du KGB en 1983, accusant les chercheurs américains d'avoir créé le VIH). Sabotage et assassinat : le KGB aurait ainsi tué l'Ukrainien Stepan Andriovytch Bandera en 1959 à Munich (avec un pistolet à cyanure) ou le Bulgare Georgi Ivanov Markov en 1978 à Londres (avec un parapluie à la ricine). Dissidents menacés, emprisonnés, éliminés (ex : Sakharov, Soljenitsyne...) Surveillance constante de la population. Surveillance de l'appareil d'État et de l'armée. Le KGB constitue un véritable État dans l'État, extrêmement puissant. Points communs : les 2 puissances recherchent dans le renseignement le moyen d'imposer leur idéologie, c'est le propre de la guerre froide. Par conséquent ils souhaitent renforcer leur puissance militaire et connaitre la puissance militaire de l'ennemi pour mieux la cerner, la contraindre. Cette orientation s'accompagne nécessairement d'un espionnage industriel qui permet d'arriver à un équilibre des forces, celui qui conduit à l'équilibre de la terreur. Des dérives et un essoufflement du système Différences : l'URSS met l'accent sur le renseignement humain. Elle dispose d'un effectif important qui se déploie dans le monde entier, les PC peuvent être des relais de même que les réseaux de renseignements des pays du bloc communiste (ex: le HVA est- allemand fondé en 1952). Par ailleurs, l'URSS exerce une attractivité idéologique dès les années 30 dans les milieux cultivés, ce qui permet au NKVD, puis au KGB de recruter des agents très en vue dans leur propre pays (ex: Philby et les « 5 de Cambridge »). Les Américains, quant à eux, fragiles sur le plan du renseignement humain, n'ont pas hésité en Europe à exploiter les services secrets britanniques, français et allemands. Ils ont en outre privilégié les moyens techniques (collecte d'images, de photos prises par avions espions U2, écoutes sophistiquées du réseau Echelon...). La CIA ne dépend que de Modèle à bout de souffle: le l'exécutif et peut déployer les KGB ne parvient plus à recruter, opérations qu'elle souhaite avec le modèle ne séduit plus les l'aval du président, sans restriction intellectuels. L'échec du modèle budgétaire. Elle se soustrait ainsi communiste, le niveau de pénurie au contrôle démocratique du et la connaissance du niveau de congrès. censure et de surveillance de la population en URSS sont connus en Occident. Pire, les soviétiques perdent des espions (ex: l'affaire Farewell: l'agent Vetrov, lieutenant-colonel du KGB livre des informations, via les services secrets français, de première importance, qui permettent d'identifier quasiment tout le KGB. Il veut remettre en cause le mode de fonctionnement du KGB pour réformer l'URSS). Les interventions de la CIA, au- delà du simple renseignement, sont contestées : par exemple, si Cuba inquiétait la sécurité intérieure des Etats-Unis, ce n'était pas le cas de Mossadegh en Iran. Le soutien de la CIA a toutes les dictatures d'Amérique Latine pose également question. Dans les films hollywoodiens, les agents de la CIA sont rarement les << gentils >> de l'histoire... 1975 commission PIKE qui suggère un contrôle plus grand du Congrès sur les activités de la CIA. III. LA CONNAISSANCE, LEVIER DE PUISSANCE A L'ECHELLE INTERNATIONALE Consigne : Répondez aux questions en utilisant les documents indiqués (les diapositives à utiliser sont celles du diaporama du cours). Inde Contextualisation Former sa population La circulation des étudiants, un enjeu de puissance Réussites : -seulement 20% des Etats assurent le droit au bac et à l'enseignement supérieur -L'alphabétisation des femmes à 74% -PIB consacré à l'éducation est de 3,8 alors que -au Nigeria : le taux des jeunes non scolarisés est élevé, où pour la Chine est 1,88 32% sont des filles qui n'ont pas accès même à l'école primaire. -presque 35 millions d'étudiants en 2017 -toujours de plus en plus d'étudiants qui veulent entrer à l'université -migration vers l'Union Européenne et l'Amérique du Nord. -une égalité de nombre d'étudiants hommes/ femmes -350 000 ingénieurs qualifiés par an Limites: -dépenses très élevés (5000-7000 euros par an), pression aux familles qui veulent éduquer leurs enfants -seulement 1 université par les 500 connu mondialement -les élèves sont trop chargés, plus de temps libre, pression pour réussir -les famille imposent des métiers bien payé aux enfants. -suicides des enfants après un échec scolaire à une échelle terrifiante (2500 élèves par an) -tricherie scolaire élevée -une taux basse de scolarité à l'université de 26,3% Le plus grand système éducatif au monde: 730 universités et 45 000 collèges) -> 1,4 million d'enseignants universitaires Deux chemins à suivre après le lycée pour les étudiants soit aller en université, soit dans des écoles très sélectives (métiers scientifiques), les frais des études varient entre 5000-7000 euros/an. Les Etats Unis attirent les jeunes diplômés et les invitent à migrer -> c'est un atout majeur sur le marché intérieur du travail. Limites des frais importants de scolarité, places limités à l'université. Les Etats les plus privilégiés par les étudiants indiens sont les Etats Unis, le Canada, le Royaume Uni, l'Australie, la Nouvelle Zélande. Ils visent ces pays parce que ce sont des états anglophones et ils n'ont pas des barrières linguistiques. Les pays les plus riches dans l'Union Européen et l'Amérique du Nord ont les meilleurs universités à l'échelle mondiale, grâce à cette promotion, ils attirent les plus qualifiés des pays pauvres à migrer vers ces pays et profitent de leurs connaissances à leurs avantages. L'inde est le deuxième pays au rang mondial pour la mobilité étudiante (3320 000 étudiants). Les étudiants les plus performants ont la bienvenue dans les pays riches comme l'Allemagne, la France, et les pays anglo- saxonnes. De plus, en Etats Unis, les indiens sont à la tête des marques les plus célèbres mondialement. Enfin, ces étudiants ont deux destinations principalement, soit l'Australie, soit les Etats Unis. 2011-2013: baisse de nombre d'étudiants qui Accomplissement personnel, insertion professionnelle, partent à l'étranger. accès à des universités réputés, installation plus facile au 2013-2017: triplication de ces chiffres. pays accueillant. Ce triplication s'explique par le promotion que les pays riches font d'eux même pour attirer les indiens diplômés. Les partenariats français signés avec La connaissance comme fondement de la puissance économique l'Inde, le budget allemand consacré aux étudiants indiens par l'Allemagne sont aperçu par les jeunes diplômés comme des opportunités pour faire une carrière et être bien connu mondialement. A la fin de leurs études, les jeunes indiens se Intérêts économiques, intérêt scientifique et culturel. dirigent vers des pays anglo-saxonnes, principalement vers l'Australie et les Etats Unis. Les Etats Unis sont une opportunité pour eux d'entrer dans Silicon Valley, Apple, Nokia, Microsoft, Google, etc... Aujourd'hui ils sont à la tête de ces entreprises mondiales. Leurs études scientifiques leur permettent d'avoir accès à des universités connu et avoir un séjour durable dans ces pays. L'Inde n'a pas des étudiants étrangers, les étudiants sont des Indiens et majoritairement se trouvent à Bhoutan et Népal, environ 11 000 étudiants. Cela montre que l'Inde ne remplit pas les conditions pour attirer des étrangères faire des études dans ce pays, c'est pour cette raison que même les indiens veulent partir à l'étranger. -les migrants très qualifiés à l'étranger retournent en Inde -leurs succès aux USA -> nombreux entreprises américaines externalisent leurs activités au profit de sociétés indiennes. -les avantages de la diaspora indienne : transfert des technologies en Inde, création des entreprises en Inde. Brain gain peut s'expliquer par le nombre de professionnels bien formés nés à l'étranger qui entrent dans un pays pour y vivre et travailler où plus d'opportunités sont proposé. Le transfert de technologie est le processus de transfert des découvertes produites par les universités vers l'industrie, dans le but de les commercialiser sous la forme de nouveaux produits. L'intérêt de l'Inde : -faire progresser son industrie de pointe -bénéficier d'importants retombées technologiques -avoir l'avantage technologique sur la Chine -avoir les licences de brevet ou savoir-faire -création d'activités communes Les principaux pôles de recherche et d'innovations dans le monde sont à l'Amérique du Nord, en Europe et en Asie de l'Est. L'Inde devient de plus en plus un dominant dans le domaine technologique qui rivalise la Chine. << Make in India » a pour but de créer des emplois et de transformer ce vaste pays en économie avancée Ex. dans la biotechnologie -> création du premier vaccin Ex. le réseau du métro indien (alimenté à 90% par des rames fabriques en Inde) Ex. une nouvelle usine pour construire des rames de métro Enjeux géopolitiques : L'Inde est déjà un importateur mondial mais vise devenir un exportateur aussi. La méthode utilisée pour acquérir des connaissances est l'espionnage. Ils utilisent l'espionnage parce que c'est un combat économique, politique et diplomatique. Les moyens d'espionnage sont les étudiants experts en économie, en diplomatie et en matière de défense. Comme nous avons dit précédemment, l'espionnage est le moyen pour acquérir des connaissances parce que tous les Etats sont des espions, ils ont intérêt de savoir ce qu'il prépare son adversaire, de conserver leur avance, de rattraper leur retard. transformer ce vaste pays encore en développement en économie avancée. Avec la création du premier vaccin et beaucoup plus d'innovations technologiques l'Inde cherche à développer une économie de la connaissance qui repose sur le secteur des hautes technologies. Le réseau ciblé pour avoir des informations et attirer les agents est LinkedIn, ces agents deviennent des agents au service du gouvernement chinois. une guerre du savoir-faire. L'Inde vise faire progresser son industrie de pointe et notamment le constructeur aéronautique indien Hal. L'Inde cherche avoir l'avantage technologique C'est sur la Chine, s'intégrer dans une coalition internationale. L'Inde est devenue l'un des premiers clients à l'export. Son but est de créer de l'emploi et