La Controverse des Frises du Parthénon : Un Héritage Culturel Disputé
Le cas des frises du Parthénon représente un exemple majeur des enjeux liés à la Protection du patrimoine culturel et illustre parfaitement les défis du Patrimoine HGGSP Terminale. Cette histoire complexe commence au Ve siècle avant J.-C., lorsque la cité d'Athènes, au sommet de sa puissance en Méditerranée, entreprend la construction du Parthénon sous la direction de Périclès.
La frise des Panathénées, chef-d'œuvre sculpté sous la direction de Phidias, s'étendait sur 160 mètres et représentait la procession des citoyens athéniens en l'honneur de la déesse Athéna. Cette œuvre monumentale incarne l'apogée de l'art grec classique et constitue un témoignage exceptionnel de l'histoire antique, relevant directement des thématiques abordées dans le HGGSP patrimoine Axe 1.
Définition: Les Panathénées étaient les plus importantes fêtes religieuses d'Athènes, célébrées en l'honneur d'Athéna, déesse protectrice de la cité. La frise du Parthénon représente cette procession sacrée, illustrant la vie religieuse et civique de l'Athènes classique.
Au début du XIXe siècle, alors que la Grèce est sous domination ottomane, Lord Elgin, ambassadeur britannique, obtient l'autorisation des autorités turques de prélever une grande partie des frises. Cette acquisition s'inscrit dans le contexte de l'expansion coloniale britannique et de la constitution des premiers grands musées européens. En 1816, le British Museum achète ces sculptures, créant ainsi une situation complexe qui perdure jusqu'à aujourd'hui.