La question environnementale aux États-Unis représente un enjeu majeur marqué par des tensions et des contrastes significatifs.
Les États-Unis et la question environnementale s'articulent autour d'une histoire complexe d'exploitation des ressources naturelles depuis le XIXe siècle. Cette exploitation intensive a façonné le développement économique du pays, créant un modèle de croissance basé sur l'utilisation massive des ressources naturelles. La période d'industrialisation a particulièrement marqué le territoire américain, avec l'expansion vers l'Ouest et l'exploitation intensive des terres agricoles, des forêts et des ressources minières. Cette approche a conduit à des défis environnementaux majeurs, notamment la pollution atmosphérique, la déforestation et la dégradation des sols.
À l'échelle internationale, les États-Unis et l'environnement à l'échelle internationale présentent une position paradoxale. D'un côté, le pays est l'un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre et a souvent adopté une position réticente face aux accords environnementaux internationaux. De l'autre, certains États comme la Californie montrent un engagement fort dans la lutte contre le changement climatique, développant des politiques environnementales ambitieuses et innovantes. Cette dualité illustre les tensions et contrastes qui caractérisent la politique environnementale États-Unis. Le pays oscille entre un héritage d'exploitation intensive des ressources et une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux, notamment dans les zones urbaines et les États côtiers. Les initiatives locales et régionales, comme celles de la Californie, contrastent souvent avec la politique fédérale, créant un paysage environnemental complexe et parfois contradictoire.