Les États-Unis et la Question Environnementale : Une Histoire de Tensions
Les États-Unis et la question environnementale : tensions et contrastes se manifeste dès les premiers temps de la colonisation. L'immensité du territoire américain, avec ses 9,3 millions de kilomètres carrés, a profondément influencé la relation entre les Américains et leur environnement. Cette relation complexe s'est construite autour d'une dualité fondamentale : l'exploitation intensive des ressources et la volonté de préservation.
Définition: La "wilderness", concept fondamental dans l'histoire environnementale américaine, désigne la nature sauvage et vierge qui a façonné l'identité nationale.
Les premiers colons, arrivant au XVIe siècle sur la côte Est, découvrent un territoire aux caractéristiques naturelles extraordinairement variées. Des Appalaches aux Rocheuses, des grandes plaines au Mississippi, cette diversité géographique devient rapidement un élément central du "États-Unis un environnement exploité depuis le XIXe siècle". La conquête progressive du territoire s'accompagne d'une exploitation systématique des ressources : d'abord le bois et l'eau, puis le charbon et les métaux précieux.
La notion de "frontière" émerge comme un concept clé, symbolisant à la fois une limite physique à repousser et un défi spirituel à relever. Cette vision, profondément ancrée dans la mentalité américaine, justifie la "Politique environnementale États-Unis" initiale basée sur l'exploitation. Cependant, cette même période voit naître les premières préoccupations environnementales, notamment avec la création des premiers parcs nationaux.