L'Espagne franquiste

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considérent « que la paix s'est faite au prix de l'oubli >>. Pour tenter de calmer le jeu, il y a eu une loi votée en décembre 2007. Cette loi est nommée loi de la mémoire historique. Celle-ci déclara injuste les sanctions et le condamnations prononcées contre les victimes. Elle aida, par exemple les orphelins des prisonniers, les travailleurs forcés et les « enfants de la guerre » en leur accordant un toit sur la tête. C'est cette loi qui a fait retirer les statues franquistes, qui, comme par exemple pour la statue équestre de Franco, ont été retirées. Il y avait comme autre problème l'histoire de l'inhumation de Franco. Jusqu'à un certain moment, sa dépouille reposait dans le Valle de los Caidos ou près de 35 000 combattants morts de la guerre civile reposent, et a été construite sur ordre du dictateur. Le lieu reçoit plus de 450 000 visites par an. Pour certains espagnols, il s'agit d'une insulte à la mémoire des victimes de la dictature, selon le journal « Le Monde Diplomatique ». A cause d'une loi disant que « toute personne n'ayant pas été victime de la guerre civile » devait être exhumée de cet endroit, il était donc logique que la dépouille de Franco dût être inhumée à un autre endroit. La réinhumation à eu lieu dans un cimetière au nord de Madrid, et mis fin à prés d'un an de résistance des descendants du Généralisme. Cette loi votée à la Chambre basse à été proposée en faveur du socialiste Perdo Sanchez. C'est d'après lui, « une façon de signifier que l'Espagne n'a pas encore coupé le cordon ombilical avec l'ancien régime, et cela est grave ». Car en fait, les plus de 33 000 personnes entérrées ont été mises à l'intérieur sans vraiment faire attention. C'est cet homme politique qui, seulement deux semaines après sa prise de fonction, qui a décidé de « s'opposer à la mémoire du franquisme », selon un article du journal la Croix. Il a réclamé que les restes de Francisco soient éxuhmés et réstitués à sa famille. Autre chose : selon M. Rodrigo Alonso Fernández, l'Espagne «maltraite un camp par rapport à l'autre ceux qui ont été vaincus sont présentés comme des martyrs, alors que ceux qui ont vaincu sont diabolisés ». Il y parle bien sûr du conflit entre les deux partis espagnols. M. Juan Chicharro Ortega, général de division d'infanterie de marine à la retraite, ancien aide de camp du roi Juan Carlos et titulaire de la Légion d'honneur française explique que pour lui, « L'Espagne est le seul pays à avoir vaincu le communisme par les armes. Cela, ils ne l'ont ni pardonné ni oublié. Le travail de l'immense majorité des associations de mémoire historique repose sur des mensonges, déjà l'arme principale du marxisme du temps de Lénine. » Cette histoire a quelque chose à voir avec la mémoire ; celle des républicains, aussi nommée « démémoire » par les journalistes. Celle-ci à été accaparée par un seul camp. Selon Alberto Rosa, docteur en psychologie et spécialiste de la mémoire collective: << aujourd'hui, ceux qui avaient le monopole de la mémoire doivent faire preuve de contrition. Et ceux qui récupèrent leur droit à la mémoire doivent s'abstenir d'être vindicatifs. Le retour sur le passé doit se faire avec générosité ». Ce qui veut dire que cela doit être aujourd'hui douleureux pour ceux qui possédaient la mémoire, et que les autres qui ne l'avaient pas ne doivent pas se laisser emporter par le sentiment de vengeance. Malgré cela, il reste encore des personnes qui sont nostalgiques de cette période, mais ils sont tout de même en minorité. Le fait d'avoir enterré les restes de l'ancien dictateur dans un autre endroit les a peut-être calmés, mais ils sont toujours présents, même s'ils sont en minorité. Il est possible que l'Espagne n'en ait pas encore fini avec le franquisme, mais ce qui est sûr en tout cas, c'est que les évènements passés ne vont pas se reproduire, et ce qui arrivera ne sera pas aussi grave et n'aura pas d'aussi lourdes conséquences que dans le passé.