L'environnement aux États-Unis : un rapport ambivalent
Au XIXe siècle, la vision américaine de la nature oscillait entre domination et idéalisation. La conquête du territoire a entraîné des transformations majeures des milieux naturels, notamment par le déboisement, la prospection minière et pétrolière, et l'assèchement des marais.
Example: La construction des voies de chemin de fer a joué un rôle majeur dans la modification des paysages et l'aménagement du territoire par les pionniers.
Les États-Unis disposent d'une grande diversité de ressources naturelles, incluant des terres agricoles, des ressources en eau, et des gisements de charbon, d'hydrocarbures et de gaz de schiste. L'exploitation de ces ressources présente des avantages économiques mais aussi des inconvénients environnementaux significatifs.
Highlight: L'exploitation du gaz de schiste illustre ce dilemme : elle favorise la souveraineté énergétique et la création d'emplois, mais entraîne une forte consommation d'eau, des pollutions diverses et des émissions de gaz à effet de serre.
Dès la fin du XIXe siècle, des efforts de protection de la nature ont été initiés, comme la création du National Forest Service en 1905. Au XXe siècle, la prise de conscience environnementale s'est accrue, aboutissant à des lois sur la pollution et la préservation, ainsi qu'à la création de l'EPA (Agence pour l'environnement) sous la présidence Nixon.
Vocabulary: L'empreinte écologique mesure le nombre d'hectares nécessaires par habitant et par an pour subvenir à ses besoins. Celle des Américains est parmi les plus élevées au monde.