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Thème 5 Environnement - HGGSP Tle

13/03/2023

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Introduction : Qu'est-ce que l'environnement ?
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Introduction : Qu'est-ce que l'environnement ? Citation + définition de l'environnement : - << Les forêts précèdent les peuples les déserts les suivent » François-René Chateaubriand. Ministre français de l'Europe et des Affaires Étrangères sous Charles X de 1822 à 1824. -Selon le climatologue André Dauphine : l'environnement est à la fois un « donné, un perçu, un vécu ». Parler de l'environnement, c'est donc désormais regarder les interactions existantes entre les sociétés humaines et leurs milieux sur la façon dont elles utilisent les ressources pour leur propre développement et dont elles en modifient les équilibres. Thème 5: l'environnement, entre exploitation et protection : enjeu planétaire Mots clefs pour l'intro : Exploiter la nature est vue comme une ressource (matières leres, etc.) depuis le Néolithique et accéléré avec les révolutions industrielles - Anthropique : Révolution Néolithique: 10000 avant J.C. en Mésopotamie, croissant fertile Révolution industrielle : Apogée au milieu du XIXème siècle au Royaume-Uni (Machine à vapeur de James Watt avec combo Fer/Charbon/Eau) Préserver : Sauver un milieu fragile d'une dégradation Protéger limiter ou supprimer l'impact négatif de l'activité de l'Homme sur son environnement. Anthropocène: Ère géologique où le changement climatique est lié à l'activité humaine. Anthropisation : L'action où l'évolution de la Terre liée à l'activité humaine Climato-sceptique : Autres mots clés : Nature : éléments naturels considérés seuls. Écologie: science ayant pour...

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objet les relations des êtres vivants avec leur environnement, ainsi qu'avec les autres êtres vivants. Milieu ensemble de conditions naturelles dans un écosystème donné. Développement durable mode de développement défini en 1987 pour réduire les inégalités et préserver des ressources naturelles, pour ne pas léser les générations futures (1) économie, 2) social 3) environnement). Contexte et évolution de la notion d'environnement : - Depuis la préhistoire, les sociétés humaines ont fait peser une pression croissante sur l'environnement - modification des équilibres naturels. L'Environnement ressource exploitable. La population passe de moins d'un milliard en 1700 a aujourd'hui plus de 8 milliards L'emprise humaine est donc beaucoup plus importante sur notre planète -> aménagement et transformation de l'espace et des paysages. Ce n'est que depuis les années 70' que la notion de « protection de l'environnement » devient l'objet d'une lutte politique, nationale et internationale. - La prise de conscience est lente : Face aux nuages de fumées, les politiques hygiénistes se développent dès le XIXe siècle dans les grandes villes, à l'image des travaux du Baron Haussmann dans le Paris du Second Empire, qui cherche à aérer, embellir et unifier la capitale. Des espaces verts sont créés pour faire respirer les villes (ceinture verte autour de Londres avec le Hyde Parc, Bois de Boulogne et de Vincennes à Paris). Le développement de l'industrie reste pour les pouvoirs publics un enjeu majeur et la question environnementale est souvent anecdotique. Le XXe siècle est considéré comme le siècle du pétrole. Le développement de la voiture individuelle devient le symbole de l'industrialisation et des problèmes posés par cette révolution comme la pollution atmosphérique. Une lente prise de conscience se produit après la Seconde Guerre Mondiale, notamment dans les années 60' avec le rejet du modèle de la société de consommation pendant la période des trente glorieuses (1946 à 1974: Diffusion du capitalisme, fort développement de la société de consommation, forte période de croissance économique basée sur les ressources fossiles.). Pourtant elle commence avec la fondation du premier parc national de Yellowstone aux E-U en 1872. Politisation de la protection de l'environnement en France : Les crises se multiplient (notamment avec les 1er et 2e chocs pétroliers et les marées noires) - l'activité humaine accroit les risques en bouleversant les équilibres naturels et commence à affecter les populations. - Les premiers mouvements écologistes naissent, avec René Dumont comme candidat écologiste aux présidentielles en 1974 en France et création d'un ministère de l'environnement. D'ailleurs en 2020, compare à 2014 les écologistes ont augmenté de 112.4%, beaucoup de grandes villes votent pour des partis écolos désormais, dont Paris (Parti Socialiste en position dominante depuis 2001: Vague verte aux élections municipales Française en 2020.) Dans le monde : En 1961, création de la WWF par l'UESCO. C'est une des 1eres ONG environnementales - construction d'un droit international de l'environnement rythmée par une série de grands sommets internationaux : Stockholm en 1972, Rio en 1992, Kyoto en 1997 COP21 de Paris en 2015 (objectif : limiter le réchauffement climatique a 2 degrés d'ici 2100) - nécessité de passer à une gouvernance mondiale de l'environnement. C'est à partir des années 80' surtout que l'environnement est considéré comme un enjeu politique planétaire. Mise en place de l'anthropocène = littéralement << l'Age de l'Homme » : ère définie par les scientifiques, dans laquelle l'homme a un impact sur son environnement et le climat change en fonction de nos activités. L'Homme utilise de plus en plus les ressources de la planète - la température augmente de plus de depuis le XIXème siècle +0.8 degrés - la population urbaine augmente (moitié de la population vit en ville) fortement. La demande d'eau douce est de plus en plus élevé (anticipation d'un stress hydrique dans les années à venir dans plusieurs régions du monde et solutions comme le dessalement déjà pratiquer par des sociétés européennes comme Suez, Masdar et Veolia dans les pays du Golfe et en Europe, le dessalement des eaux est une pratique extrêmement polluante selon un rapport de l'ONU), acidification des océans et des mers. - Pleine société de consommation depuis les années 1930 avec les Trente Glorieuses, le baby-boom (boom démographique avec >3 enfants par couple) et les changements de la planète dès les années 50' avec les dépôts radioactifs, l'accumulation de matériaux polluants comme le plastique (7ème continent, vortex de déchets dans le pacifique nord). Ces décisions prises concernant la protection de l'environnement doivent ensuite être appliquées par les États et les acteurs locaux avec forcement de la résistance (ex: des ONG, activistes membres de la société civile comme Greta Thunberg) - Empreintes humaines sur la planète (+ température + urbanisation + démographie + de besoin d'aménagement - d'eau douce pour + de demande.) Résistance à la prise de conscience écologique : E-U et Chine privilégient leurs intérêts économiques sociaux et politiques (faibles taux de chômage notamment) et des acteurs privés voient l'environnement comme une ressource à exploiter pour répondre à leurs besoins en matières premières notamment (Entreprises, Grandes FTNs et lobbys domaines du textile, de l'agroalimentaire, de l'énergie...). C'est donc une source de conflits entre ceux qui l'exploitent et ceux qui défendent sa protection. Regard sur l'histoire de l'environnement : Elle étudie l'histoire des relations entre les sociétés humaines et leur environnement dans le temps, notamment depuis les années 70' dans un contexte de montée des mouvements écologistes. Seulement 5% des scientifiques sont climato sceptiques (ne croient pas au réchauffement climatiquecause par l'activité de l'homme). Dans l'histoire de l'environnement, on étudie: le changement climatique, les catastrophes naturelles et technologiques, l'exploitation des ressources du sol/sous-sol, l'histoire du paysage, et la politique environnementale par pays, l'extinction des animaux, les changements des paysages, l'enregistrement des catastrophes humaines... Met en évidence l'existence d'une nouvelle ère géologique, l'anthropocène Aujourd'hui, cette histoire participe à une nouvelle approche de l'environnement A l'échelle mondiale, des acteurs militent pour que l'ONU adopte la DUDTM (Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mer) plus la demande de sanctions contre les entreprises et états polluantes (ex : la Mauritanie demande la sanction des pays les plus polluants lors de la COP27). AXE I: Exploiter, Préserver, Protéger Jalon 2 Révolutions et évolution des milieux : I) Une augmentation continue des pressions sur les milieux depuis 10000 ans Début de l'anthropisation avec l'époque néolithique et l'invention de l'agriculture et de la sédentarisation (10000 ans avant J.C) A) En se développant et en exploitant les ressources de son environnement, l'homme transforme son milieu. Au Croissant Fertile, les premières civilisations apparaissent, les hommes se sédentarisent et l'emprise de l'homme sur le milieux s'accroit. Apparait alors l'agriculture et la modification profonde des milieux. Impacte sur la Biodiversité; disparition progressive de certaines espèces animales. Plus de défrichements (= destruction naturelle des forets), domestication des animaux, disparition de certaines espèces biologiques, démographie en hausse, changement de mode de vie. Cependant, l'impact sur la planète reste minime, surtout comparé à aujourd'hui - B) Le XVIIIe siècle et les révolutions industrielles: - - Révolutions industrielles L'industrialisation bouleverse les paysages, les industries se développent et l'exploitation des énergies fossiles est en hausse. Elle est basée sur la mécanisation de la production et débute en Occident au XVIIIème siècle (1850 apogée de la révolution industrielle). Taylor fordisme = même poste occupe par un travailleur avec mouvements et routine répétitifs (réf : << les temps modernes » de Charlie Chaplin) Le berceau de la révolution industrielle est le Royaume-Uni grâce à l'invention de la machine à vapeur (1769) par James Watt. Elle se base sur les énergies fossiles (charbon, fer) et entraine une industrialisation, une révolution des transports, et une transformation des paysages (anthropisation). Dates clés : 1859: première exploitation de pétrole Pennsylvanie, 1886: création du moteur à explosion (moteur de voitures). - La mécanisation de la production et des industries entraine la production de masse, à savoir le travail à la chaine (Taylaro-fordisme -> même poste occupe par un travailleur avec mouvements et routine répétitifs - cf. cinématographique « Les temps modernes >> Charlie Chaplin), sans sécurité sociale ni syndicalisation, et entraine l'invention de nouveaux magasins, nouveau métiers le grand marché, galeries Lafayette, BHV, ainsi fleurissent de nouvelles villes dynamiques avec un intérêt esthétique, architectural, et urbaniste. Les premières révolutions industrielles (fin du XVIIIème siècles années) marquent l'essor de l'extraction du charbon et du fer (pour alimenter les machines à vapeur, développer la sidérurgie.) La seconde révolution industrielle (1880-1960) repose sur le pétrole et l'électricité : extraction des énergies fossiles, essor de la production du caoutchouc (pour l'automobile), production de centrales électriques pour répondre à la demande grandissante en électricité (ménages équipés de nouveaux joyaux technologiques comme le frigo, les aspirateurs...) La révolution industrielle dégrade les milieux : L'industrialisation et la révolution des transports qui l'accompagne, génèrent une importante pollution, comprenant une dégradation de la qualité des eaux et de l'air. et provoque des catastrophes environnementales, comme le smog de Londres responsable de la mort de plusieurs milliers de personnes en 1952 (gaz à effet de serre GES), ainsi que des marées noires lors du développement de la maritimisation. - Développement de la science et de la chimie et modernisation des techniques agricoles avec un seul but produire toujours plus, utilisation notamment du sulfate d'ammoniaque dans les champs agricoles qui entraine la dégradation et l'artificialisation des sols et des eaux, ainsi que la disparitions de certaines espèces sauvages ex: le Grizzly de Californie. L'industrialisation a surtout concerné quelques pays occidentaux, de 1750 à 1950, les émissions cumulées de GES de la Grande Bretagne et des États-Unis représentes plus de la moitié du total des émissions mondiales (55%), ce n'est qu'en 1980 (post trente glorieuses) que le reste du monde dépasse la part de ces deux pays (c'est donc une rupture mondiale mais localisée jusqu'à la fin du XXème siècle). - Les ressources naturelles sont depuis de plus en plus exploités (ressources minérales et ressources fossiles), pression sur l'environnement, société de consommation et généralisation du néo-libéralisme et du capitalisme, le << tout voiture » etc... marquant donc à la fois une rupture et une continuation. - - II) La lente affirmation de la protection de l'environnement A) La nécessiter d'une gestion durable des ressources : - Depuis 1945 il y'a une grande accélération de l'activité humaine et une forte consommation d'énergies et de matières premières notamment le pétrole. Débute également l'ère de l'Anthropocène (Depuis la 2nd Guerre Mondiale, notamment avec l'invention de la bombe atomique) qui est causé surtout par la généralisation du capitalisme (ex: Las Vegas, ville artificielle construite dans le désert ou chaque habitant dépense 800L/jour d'eau, modèle repris par des villes comme Dubaï, Abu Dhabi, Doha...) et le mode de vie occidental. - Certaines ressources naturelles comme le vent et l'énergie solaire sont renouvelables, d'autres non (énergies fossiles). Elles sont de plus en plus exploitées (désert au Maroc est complètement transformés par les panneaux solaires). Le développement durable est un défi à toutes les échelles. Démographie ne fait qu'augmenter: pression de plus en plus importante sur les ressources. Émergence d'enjeux géopolitiques pour accéder aux ressources non-renouvelables (conflit Liban-Israël sur la délimitation des eaux territoriales pour avoir accès aux ressources offshores, invasion Irakienne du Koweït pour le même motif, tensions et conflits Turquie-Syrie-Irak sur la construction de barrages en amont et en aval, la pression de l'eau étant en jeux pour les récoltes agricoles et l'accès à l'eau douce + production d'électricité par les barrages du coté turque, conflit similaire Égypte - Éthiopie concernant la construction d'un barrage par l'Éthiopie, le «< Barrage de la Renaissance » sur le Nil qui affecterait le débit fluviale en Égypte...) Les réserves mondiales de pétrole atteignables sont en train de s'épuisées, 80% des eaux usées sont déversées dans l'environnement sans traitement alors que l'eau douce ce fait rare, la culture de palmiers à huile a fait disparaitre 40% du couvert forestier de l'ile de Bornéo en Inde... - Impact de l'homme est donc de plus en plus global et la pollution reste mondiale (avec la Chine comme le émetteur de GES). L'homme est pour la 1ère fois touché directement par son activité. L'activité humaine entraine donc des désordres et dérèglements naturels (réchauffement climatiques, hausse des températures, élévation du niveau des eaux...). Certes, certains États s'engagent dans une véritable transition environnementale (ex : Suède, Islande...) mais d'autres sont beaucoup moins déterminés, mettant en avant leur intérêts économiques (ex : E-U de Trump sortent de la COP21 en 2017). De plus, pour les pays les moins développés, cette transition est difficile dut à son coût élevé. Les 17 objectifs de développement durable de l'ONU (ODD) à atteindre avant 2030 sont difficilement applicables à l'échelle internationale et hors de portée au rythme actuel. B) Protéger la nature... pour protéger l'Homme : En 1922 en France, instauration de « forêts de protection » contre les risques naturels et risques de santé touchant les habitants des zones urbaines. Au XXe siècle : début d'une vision anthropocentrique. - - Au cours des années 1970, avec les catastrophes agricoles beaucoup de pays interdisent la DDT qui est très nuisible pour les animaux (dont les abeilles) et les agriculteurs (atteints par des leucémies). Remédier à tous ces problèmes est un défi majeur, depuis 1992: grandes conférences, organisées sous l'égide de l'ONU, rassemblement de chefs d'État, d'ONG, chefs d'entreprises (sommet de la Terre à Rio en 1992, COP 21 à Paris en 2021), priorités à respecter pour la réalisation du développement durable (gestion durable des forêts, biodiversité...). Ces accords y définissent des priorités à respecter pour la réalisation du développement durable (gestion durable). Le désir de protection de la nature domine, équilibrant son exploitation et sa protection. Ex du tourisme éco-culturel, comme au Costa-Rica. On ne protège la nature que pour protéger l'Homme. La protection de l'environnement n'est pas une préoccupation mondiale, mais plutôt occidentale, de même que l'exploitation des ressources naturelles (ils sont soucieux de régler les problèmes qu'ILS ont causé) Modèle capitaliste et société de consommation =/ respect de l'environnement. Économie circulaire : produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage. Stratégies qui cohabitent a toutes les échelles : l'ONU avec les ODD, les COP, tourisme durable, lutte contre le gaspillage alimentaire (Chine, Danemark). L'ONU c'est poser en 2015 17 objectifs en faveur du développement durable (ODD) pour 2030. Certains (souvent les FTNs) estiment qu'il faut mettre en valeur des ressources pour résoudre techniquement les questions environnementale. Économie circulaire : économie basé sur le recyclage et contre le gaspillage. Judiciarisation des questions relatives à la préservation de l'environnement pour contraindre les chefs d'états à respecter leurs engagements (cf. L'affaire du siècle). Jalon 1 - La foret française depuis Colbert: I) Contexte de l'époque: La France de Louis XIV est en retard face à ces voisins européens lors de la période des grandes conquêtes et des grandes découvertes maritimes : 1° mondialisation - commerce triangulaire/traite négrière. Le roi exige donc à exploiter du bois français -> flotte française est médiocre, roi exige la protection des forêts de chênes qui sont limitées pour les exploiter ultérieurement et construire des bateaux et navires. A) L'ordonnance de Colbert en 1669: Milieu du XVIIe siècle, la marine française est composée de 2-3 navires de guerre. Colbert décide de réorganiser toute la filière pour obtenir une marine française de qualité (aucun but écologique). Le navire du Roi Soleil : Le <<Soleil Royal» a besoin de 4000 chênes pour être construit -> défrichage et surexploitation des bois de forêts françaises. A cette époque, l'opinion publique hérite du concept d'Aristote, la société considère que toute la nature doit être maitrisée et soumise à l'homme, étant l'espèce la plus proche du divin selon leur hiérarchisation divine. Les philosophes de Lumière également impose l'idée que le progrès humain nécessite la maitrise de la nature pour son bonheur et faire reculer la misère -> Vision cartésienne du monde l'homme deviennent alors maitre et possesseur de la nature. Selon Descartes, la « science peut nous rendre comme maitre et possesseurs de la nature » pas de suggestion de protection de la nature. On ne la protège que pour préserver ses ressources et entretenir l'activité économique. Première fois que l'État intervient pour préserver les ressources. -> Mise en place de lois pour exploiter la foret de manière règlementée. Le rôle de l'État sera central dans cette nouvelle gestion (qui se veut durable) de la foret. Ultérieurement, on retrouve l'ONF (office nationale des forets) depuis 1827 -> Code forestier droit de gestion sylvicole réglementation des pratiques de la foret sous Charles X. Expressionisme et naturalisme : valoriser la beauté de la nature : sanctuarisation Pin Douglas; mono-sylvi-culture, érosion des sols, pas de grande biodiversité. II) A partir du XIXe siècle : A) Entre préservation et protection : Avec la révolution industrielle en Occident, les sociétés commencent à se questionner sur la pollution. Il y a même de nouveaux courants artistiques pour pousser les Hommes à préserver la nature (le romantisme, l'expressionisme avec Monet). La nature apparait de plus en plus comme un lieu à préserver. Idée d'un patrimoine naturel. Certains milieux uniques ou fragiles sont sanctuarisés, isolés du grand public. Les forets françaises représentent 15% des émissions annuelles nationales de CO2. X 1861 : réserve dans la forêt de Fontainebleau pour protéger l'esthétique du paysage. Les E-U se préoccupes rapidement des conséquences de leurs activités en créant le premier parc naturel au monde en 1872 au Montana, le parc de Yellowstone, espace sanctuarisé pour le préserver de l'activité humaine, et préserver des lieux emblématiques de la nature humaine. Pour transmettre aux générations futures ces paysages encore épargnés par l'Homme. B) Fin XXe en France : Après les nombreux incendies qui ont eu lieu en France, un genre d'arbre, le pin Douglas, difficilement inflammable a été replante à grande échelle pour sa qualité impeccable utile al la fabrication de meubles. Cependant cela empêche et ne permet pas de retrouver des écosystèmes riches et pas de biodiversité variée, favorise la monoculture et l'acidification des sols, qui sont appauvris et stériles vu qu'il n'y a qu'une seule espèce d'arbre. (ex : forêt de sapin). En 2000 l'état français crée le Fond Forestier National qui vise à financer le reboisement de forêts française. AXE II: le changement climatique, approches historique et géopolitiques Contexte et Intro : Le changement climatique est un phénomène ancien et naturel, en effet, la température moyenne varie depuis au moins deux millions d'années. La Terre connait, par cycles, l'alternance de périodes glaciaires et de périodes interglaciaires (périodes de réchauffement). Cependant, le changement climatique est accéléré par l'activité humaine depuis l'ère anthropocène. Et à par conséquent des impacts sociaux, économiques et politiques. Les historiens du climat (dont Emmanuel Le Roy Ladurie est le 1e) retracent son évolution à l'échelle humaine en s'appuyant sur plusieurs sources : naturelles (glaciers, troncs d'arbres...) et humaines (récits, tableaux : ex : « la grande famine >>...) La hausse des températures entraine des conflits et des crises (exemple des réfugiés climatiques) Depuis les années 1970, avec le rapport << Meadows », le climat est un enjeu géopolitique majeur nécessitant une coopération internationale ainsi qu'une gouvernance mondiale. Historiquement, le climat joue un rôle non négligeable dans le déclenchement de conflits. Nous pouvons citer par exemple la guerre civile en Syrie: lien entre l'intense sècheresse dans un pays qui comptait énormément sur son secteur primaire avec une importante population rurale et paysanne, qui a migrer de ce fait vers les villes (exode rurale) ce qui a raviver et augmenter les tensions sociales et politiques (<< étincelle » du mouvement des printemps arabe en 2011) qui ont enfin mené à la guerre civile guerre civile. Les évènements météorologiques extrêmes (ex : ravages des incendies dans les forêts en France avec les grandes tempêtes de 2011) ont des conséquences sur l'économie - baisse des productions agricoles, plus d'inégalités sociales et risques de violences. Un des risque principale du réchauffement climatique est la hausse des températures, avec une estimation de hausse de plus de 4 degrés d'ici 2100 (cela entraine également des risques sanitaire du moment où il bouleverse les écosystèmes, exemple de la migration du moustique tigre qui quitte l'Afrique et transporte des maladies vers d'autres continents qui se réchauffent.) Importance indéniable donc de la coopération internationale pour remédier a tous ces dangers. Jalon 1 - Les fluctuations climatiques et leurs effets : l'évolution du climat en Europe, du Moyen Âge au XIXe siècle. Les sociétés médiévales/féodales étant agraires, il ne faut donc pas sous-estimer l'impact du climat sur ces dernières. Les céréales (le pain surtout) sont à la base de l'alimentation des sociétés de l'époque donc si la récolte est mauvaise elles ne pourront pas se nourrir et cela entrainera des révoltes dites frumentaires. Cet impact reste cependant à nuancer, le climat n'explique pas tout non plus. Exemple d'évènement météorologique extrême : L'orage du 13 juillet 1788: l'espoir de la récolte disparait en moins de 15 minutes. Cela entraine des disettes, de la famine et des révoltes frumentaires dans une France déjà très affaiblie. Les périodes de refroidissement et de réchauffement se succèdent et ne sont pas homogènes : il y a des variations. I) Le petit optimum médiéval en Europe : Le petit optimum médiéval (950-1300) se caractérise par une phase de réchauffement, en effet dans le petit optimum médiéval il existe des variations à la hausse -> augmentation de la température. Réchauffement du climat: un climat plus sec, les forêt s'ouvre petit à petit et permettent de ce fait au bétail de se nourrir, augmentation de la production de céréales, transformation des paysages, des grandes campagnes de défrichements (société féodale, abbaye, seigneuries...) Une meilleur alimentation : la population s'accroit, variation démographique positive, construction de nouvelles seigneurie. Conditions agricoles très favorable (Ex : La vigne est cultivée au Royaume-Uni). II) Le petit Age Glaciaire : Le petit âge glaciaire (1300-1850) se caractérise quant à lui par un baisse moyenne de la température et spécialement par un point bas de température (différence de 1.2C), avec notamment des hivers très rigoureux et pluvieux, ainsi que des étés plus froids, et une baisse de la production agricole entrainant une augmentation de prix -> disettes et famines. Hausse du taux de mortalité : la population européenne est presque divisée par 2. (Le climat n'est pas le seul facteur, mais y a contribué) III) Post-période Industrielle : Enfin, la période actuelle dite post-période industrielle (1850-Aujourd'hui) où les variations climatiques seront directement conditionné par l'activité humaine, et se caractérise par une hausse générale des température. Les variations de température : Elles ont débutée à partir de l'an 800, aux alentours du petit optimum, avec des temps favorable à l'agriculture et par conséquent l'augmentation démographique jusqu'au XIVème siècle. En effet, la population européenne lors du petit âge glaciaire diminue avec une perte de près de la moitié de sa population de 1300 a 1400, (le climat n'est pas le seul facteur - peste noire). Également, l'être humain reste vulnérable face aux aléas climatiques et naturels, les sociétés sont dépendantes de l'agriculture surtout les céréales qui sont la base de l'alimentation. Hiver glacial de 1788-1789 et grand orage 1789 Plus d'espoir de récolte, grêle lors de l'orage entraine la perte conséquente de bétail et la perte des récoltes. Cela entraine des émeutes frumentaires et ce qu'on appelle les guerres de farine. X -> facteur non négligeable dans le déclanchement de la révolution Française. Pendant la période de la terreur également, Robespierre instaure la loi du maximum 1793. Les causes des variations climatiques jusqu'au XIXème siècle sont essentiellement liées à des évènements naturels volcanisme, activité solaire. Les effets sur les sociétés rurales et urbaines sont multiples : le désarroi des populations les entraines à penser que c'est une punition infligée aux chrétiens pour leurs péchés. (L'enchainement d'évènements dramatiques pousse à une chasse aux sorcières des femmes rousses notamment.) Les sociétés rurales vivent de l'agriculture et sont vulnérables aux aléas climatiques, et à la famine. Les sociétés urbaines quant à elles sont nourries par les campagnes et sont donc tout autant affectés. À partir de 1850: Augmentation du niveau de l'océan, du taux de Co2, et des températures, Pergélisol arctique entraine une crise microbienne et libère du Co2 et du méthane. Multiplication d'évènements météorologiques extrêmes entraine une perte de biodiversité végétale. Franken Storm parodie de Frankenstein, scénario : les activités humaines ont créé une tempête gigantesque, inondation du métro de New York X. Jalon 2 - Le climat, enjeu des relations internationales contemporaines : Le changement climatique contemporain est une situation inédite par son rythme, son ampleur et son étendue spatiale - +1C depuis 1880 dont la moitié depuis 1970, les 20 premières années du 21 siècles sont les plus chaudes depuis J.C. -> Les causes sont essentiellement humaines (rapport du GIEC). Mais il y'a des conséquences intéressantes d'un point de vue géopolitique, commerciale et économique au réchauffement climatique : nouvelles routes arctiques, plus de ressources hydrocarbures à exploiter dans la région du pôle nord // face à cela des conséquences sociales, sanitaires, écologiques et économiques : migrants climatiques, sécurité alimentaire menacée, le développement des maladies tropicales, disparition de certains atolls (Fidji, Maldives), disparition de biodiversité marine (tortues géantes), sécheresse, plus d'aléas... Dates importantes : 1972 1er sommet de la Terre à Stockholm en Suède 1988: création du GIEC - Groupe Intergouvernementale d'Experts sur le Climat (qui fait reculer le climato scepticisme avec ses recherches) 1990: le premier rapport du GIEC 1992: 2ème sommet de la Terre à Rio de Janeiro au Brésil 1997 conférence de Kyoto: proposition de sanctions ; 2015 COP21 de Paris : plafonner à 1.5C l'augmentation moyenne de température d'ici 2100 (études prévoient une augmentation de plus de 4C.) A- L'émergence d'une gouvernance mondiale à la fin du XXe siècle Le climat, du fait des changements climatiques contemporain, inédit par ses causes et son ampleur est devenues un enjeu géopolitique : source de tension, il nécessite aussi la mise en place d'une coopération internationale, en tant que phénomène globale. Cependant, la mise en place de cette réponse mondiale se heurte à plusieurs difficultés. Débute ainsi une prise de conscience internationale et une gouvernance mondiale, les pays se rencontrent dans des conventions internationales chaque année depuis 1995. Stockholm: premier sommet de la Terre 1970; Genève : première conférence mondiale pour le climat 1979; Création du groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) 1990; Rio de Janeiro: deuxième sommet de la Terre 1992; Première COP à Berlin en 1995; Kyoto: Accords de Kyoto 1997 ( É.U non signataires) entrée en vigueur du protocole en 2005 réduire les émissions de GES; Paris : COP21 en 2015 pour limiter l'augmentation de la température à 1.5C. La mise en place de cette gouvernance mondiale prend son temps même si les COP se réunissent chaque années. Elles sont variées dans les lieux d'organisations (en Europe puis en Asie mais également à plusieurs reprises au Brésil) puis elles découles en convention spécialisée sur une thématique (forum de l'eau, protection de la biodiversité...). Les sommets concernent des acteurs comme : -Les États et leurs représentants. -Mouvements altermondialistes, forum social mondial, une mondialisation à visage humain. -Membres de la société civile (Greta Thunberg, la marche du siècle, lancée par cette dernière et engageant la société civil en 2019 crée une grève pour le climat., Raoni, figure emblématique des amérindiens...) -Organisations non-gouvernementales (Greenpeace, WWF...) -Représentants de grandes multinationales (Lobbying, GAFAM, Compagnies pétrolières...). Leur but répondre aux objectifs du développement durable introduits par l'ONU Les principaux pollueurs sont la Chine, Les É-U, le Japon, les Pays européens, la Russie, l'Inde, les pays du Moyen-Orient. Les PMA, pays intermédiaires, pays du Sahel et d'Afrique subsaharienne ont une activité industrielle réduite et donc beaucoup moins d'émissions de GES. Les principaux signataires des accords sont : L'Europe, l'Afrique, Amérique centrale et latine, et l'Asie de l'Est (Chine, Inde). Le Canada se retire des accords de Kyoto en 2011, l'Australie n'est pas engager dans les accords de Paris, les États-Unis n'ont appliqués aucun des deux. Les mesures encouragées par les accords internationaux : Solutions proposées - Réductions des gaz à effet de serre - Transfert de technologies de la part des pays développés vers les pays en développement - Le protocole de Kyoto autorise les pays riches à acheter des droits à polluer aux pays en développement. L'accord de Paris vise à empêcher ces dysfonctionnements. Atténuation du changement climatiques Adaptation au changement - Modification du système énergétique mondial au profit des énergies renouvelables climatique (accord de Paris de 2015, 66% en 2050 contre 19% en 2015). - Recherches pour la capture généralisée du CO₂. - Efficacité énergétique : réduction de la consommation et du gaspillage énergétique (économie circulaire, habitat durable). B- La gouvernance climatique mondiale depuis 2007 Suite à l'entrée en vigueur du protocole de Kyoto en 2005 (55 pays qui représente 55% des émissions de CO2 ratifie) plusieurs conférences sérieuses voient le jour. A partir de la conférence de Bali en 2007, les pays en développement (G77 et Chine) sont prêts à s'engager dans une lutte contre le réchauffement climatique SI les pays industrialisés les aident. Les entreprises jonglent entre les actions concrètes, mais aussi le greenwashing - pression croissante des citoyens sur les dirigeants. C- Le changement climatique, source de défis géopolitiques majeurs Trois enjeux majeurs : Les pays développés (pays industrialisés), ont une dette climatique envers les pays en voie de développement, et sont responsables des aléas et dérangements climatiques et dont les conséquences affectent principalement les pays en voie de développement qui n'ont pas les moyens de les contrés. Les principales catastrophes naturelles ont des conséquences majeurs dans les pays en développement qui n'ont pas les moyens ou les plans de prévention pour lutter contre les dérèglements du réchauffement climatique (lutte contre l'élévation des océans, contre la sécheresse ou contre les incendies majeurs, les principales victimes comme les refugies climatiques sont issus des pays en voies de développement). 1. Les conflits lies au climat : L'inégalité climatiques entre États développés (industrialisés) et pauvres, qui n'ont pas les moyens de se protéger contre les aléas et changements climatiques. 2. La dette climatique : Les pays anciennement industrialisés et pollueurs ont une dette envers les pays en développement. 3. Les refugies climatiques : Ils sont issus des pays en développement à cause de leur pauvreté, ils n'ont pas les moyens de se protéger contre ces dangers et vont subir les répercussions (sécheresse, incendies majeurs, montée du niveau de l'eau...), réfugiés insulaires notamment (disparition totale de certaines îles avec la montée des océans). La Chine (depuis la COP21) et la France veulent devenir les leaders de cette cause environnementale. La France représente 1% des émissions de GES et les réduit progressivement, alors que la Chine : 27% avec une croissance exponentielle de sa production ce qui fait que leurs engagements sont contradictoires. Ce n'est pas parce qu'on a une image d'un pays soucieux de l'environnement que c'est la réalité (Chine). Soft power : image d'état sensible et rôle de leader, hard power: la Chine fait du business dans << l'économie verte >>. France : rôle diplomatique avec la COP21 (qui fut mémorable) et qui investit dans les énergies renouvelables. L'Europe est le moteur des négociations avec l'ONU. Solutions : il faut inventer un modèle économique et social qui permettrait le développement ET réduirait l'impact de l'homme sur le climat à l'échelle locale et internationale. OTC: les États-Unis et la question environnementale : tensions et contrastes Contextualiser pour l'introduction : Lorsqu'en 2017 Donald Trump annonce le retrait des États-Unis des accords de Paris (COP 21), la communauté internationale découvre les ambiguïtés et les oppositions qui traversent la société États-Unienne, première puissance économique mondiale et pays qui fut longtemps à la pointe de la question environnementale. Dans ce pays immense, la conquête et l'exploitation du territoire sont à la base du mode de vie construit par les colons et illustré par la conquête de l'Ouest. Conquérir, exploiter et en même temps protéger les espaces sauvages deviennent dès lors une priorité pour les différents acteurs de la société américaine. Dans l'environnement mondial, le poids des E-U est lourd : - 1er pays producteur de pétrole au monde (sables bitumineux), - 2ème émetteur de GES dans le monde mais aussi - 5ème rang mondial des aires protégés. Donald Trump contre l'environnement: En 2017, lors de la première année de son mandat, il rejette les lois sur la protection de l'environnement d'Obama (83 lois au total) en priorisant les énergies fossiles, mettant une pression sur les espaces naturels, et en ayant un regard sur le court terme pour prioriser l'économie et la baisse du taux e chômage qui passe de 4.5% à 3.5% pendant son mandat (avec le soutien des grandes entreprises lobbyiste). Fin 2017: sortie des E-U des accords de Paris (leur image est dégradée au niveau international sur la lutte contre le réchauffement climatique). Trump: leader du climato scepticisme en compagnie de Jaïr Bolsonaro (Président du Brésil). Pourtant, Les E-U se sont préoccupés rapidement des conséquences de leurs actes par rapport a l'environnement lors de la conquête de l'Ouest (milieu du XIXème siècle) en créant leur premier parc naturel au monde : celui de Yellowstone, afin de préserver les lieux emblématiques de la nature étatsunienne. Donc, les E-U sont entre pollution ET préservation de la nature. I) Les E-U, un environnement riche en ressources valorisés mais aussi très anthropisé : Ressources des E-U: Territoire de 4500km d'Est en Ouest, possède des richesses hydrauliques (ex : chute du Niagara, barrage Hoover) et fossiles/minérales (sables bitumineux), dans les sols (1ère puissance agricole au monde), ce qui les rends presque auto-suffisants, sauf pour les terres rares (à savoir, les minerais nécessaires à la fabrication de produits électroniques comme le smartphone, et de technologi vertes comme les éoliennes dont la Chine est le 1er pays producteur) Fondement historique : Lorsque les colons européens sont arrivés aux E-U, ils ont découvert la richesse de ses terres fertiles pleines de coton ou de tabac, du bois de construction, etc.: anthropisation des colons européens sur le territoire américain qui mène à la disparition du bison et la destruction d'une partie de la biodiversité. Les grandes plaines exploitation mécanisée transformations par l'homme. Un environnement profondément transformé : La forêt recouvrait 50% du territoire et aujourd'hui 30% dont le 2/3 sont exploités (sans reboisement). Les ressources ont étés gaspillées et l'activité humaine entraine l'érosion des sols par les pratiques agricoles, l'appauvrissement des carrières et mines d'Or dans le grand Ouest. La priorité était donnée à la prospérité économique et à la satisfaction du mode de vie américain. Cela a entrainé l'acidification des précipitations et des cours d'eau (dioxyde de soufre dioxyde d'azote) aux EU. Surexploitation des ressources -> voie vers l'épuisement avec le « American way of life » et la société de consommation mais sans oublier les aléas naturels. (ex : Le Dust Bowl, entre 1930 et 1940, plusieurs tempêtes de poussière s'abattent sur les plaines centrales des E-U -> destruction des sols, bâtiments, etc. cause : la sécheresse et l'agriculture intensive.) A) Une politique de protection de l'environnement ancienne Les E-U se préoccupes rapidement des conséquences de leurs activités en créant le nier parc naturel mi XIXème siècle au monde Yellowstone pour préserver l'activité humaine des lieux emblématiques de la nature humaine. Non seulement Yellowstone, mais aussi Yosemite en 1890 et également la formation d'une des lères ONG écologistes au monde : le Sierra Club à la fin XIXe siècle. Cela n'empêche pas une exploitation d'une activité touristique encadrée. En effet, la << Wilderness » pose problème : il y a une sur-fréquentation de ces sites et de la pollution. Ex : le Grand Canyon B- Le rôle du président Theodore Roosevelt (1901-1909): Il s'est engagé dans la valorisation des parcs nationaux et dans la protection de l'environnement avec l'encadrement de 150 forets protégées et 5 grands parcs nationaux. Il accroit le rôle de l'État fédéral dans la protection de l'environnement et le développement durable. C- Le rôle de l'État fédéral : Acteur majeur dans la gestion environnementale à l'échelle nationale Avec l'EPA (Agence de Protection de l'Env.) et la NSP (Service des Parcs Nationaux), Washington à savoir l'État fédéral, gère l'exploitation des ressources mais il y a des tensions entre ce dernier et les États fédérés qui souhaitent une décentralisation de la politique environnementale et la délégation de la gestion environnementale aux états fédérés. Le climat et l'environnement sont les premières victimes de la politique de Donald Trump: Divergences politiques majeurs entre les pays (l'engagement des États dans les COP sont faibles par manque de volonté de lutter contre les GES), Énergies renouvelables représente 25% du mix énergétique au Kansas ; 27% des États Unies dépendent de la production de pétrole et de gaz Tensions présentes : certains États et villes (10) ne souhaitent pas s'engager dans la politique environnementale de l'état fédérale et veulent poursuivre les objectifs de la COP21 (mouvement << we are still in », alliance américaine pour le climat) ex: Californie, New York... et mènent une politique en faveur de la transition énergétique et la production d'énergie renouvelable. Cependant, 54% des républicains sont toujours en faveur de l'utilisation des énergies fossiles - > peur des répercussions socio politiques qui affectent Pouvoir d'achat. I) La mobilisation de l'opinion publique des États-Unis : Basé sur la volonté de développer des pratiques plus respectueuses de l'environnement. Les FTN ont des initiatives sur: 1) La gestion des déchets et de l'eau, 2) Le progrès de l'agriculture biologique et investissement dans l'économie verte, 3) Essentiellement du Greenwashing Le rôle des ONG : 1) L'institut de recherche « Worldwatch » fait un rapport environnemental annuel 2) Protection de la biodiversité, Sierra Club pour les espaces sauvages 3) << Surfrider Foundation » pour les océans. 4) ONG non-américaines mais qui installent leur bureau là-bas (WWF: Suisse, Greenpeace : Royaume-Uni) La mobilisation des citoyens et les membres de la société civile: Font pression pour une meilleure justice environnementale. Ex: (+ Reference cinéma): Erin Brockovich, lanceuse d'alerte : accuse la contamination au chlore de l'eau potable en Californie = Les citoyens se battent contre l'État fédéral. II) Les E-U et l'environnement à l'échelle internationale A- Évolution de la politique environnementale de l'État fédéral - L'économie mondiale (avec les mouvements du libéralisme/néolibéralisme et capitalisme) impact majeur sur l'environnement à l'échelle planétaire - Contribue à la pollution dans les pays producteurs (Chine, Mexique) à cause de la délocalisation de la production. -Selon la WWF, si tous les habitants du monde vivaient comme les américains il nous faudrait 5 planètes Terre pour satisfaire nos besoins. -Les partis écologistes sont minoritaires mais les partis républicains et démocrates intègrent de plus en plus les questions environnementales à leur programme (Al Gore, devenu environnementaliste), (Jimmy Carter et la protection de l'Alaska en 1980 que Trump remettra en cause). B- La politique états-unienne très réticente aux mesures contraignantes Contre la transition vers une économie bas carbone rapide vu qu'ils produisent du pétrole et du gaz (1er producteurs). Les lobbies pétroliers et les églises évangélistes sont climato sceptiques contre les sciences à cause de leurs convictions religieuses et des intérêts économiques. En 1997: refus de ratifier le protocole de Kyoto en 1997, retrait des accords de Paris avec Trump et annulation de centaines de mesures environnementales, opposition démocrate -> Joe Biden réintègre les accords de Paris. C- A l'échelle locale : La prise de conscience existe : villes engagées qui mènent des politiques de prévention et augmentent leur budget pour sa protection (ex : les toits verts à Chicago, objectif zéro carbone, villes comme San Francisco O plastiques jetable, neutralité carbone d'ici 2045 pour la Californie), sous l'influence des leaders comme Al Gore.