Les unes historiques du krach de 1929

Les journaux du monde entier ont immortalisé ce moment dramatique de l'histoire économique. Le krach boursier de 1929 a fait la une de tous les grands quotidiens, du New York Times au Figaro.

Ces titres marquants témoignent de l'ampleur du choc : "Wall Street hanté par le spectre de 1929" ou encore "Le séisme boursier". Cette couverture médiatique massive montre à quel point cet événement a bouleversé l'opinion publique mondiale.

💡 À retenir : Les médias ont joué un rôle clé en amplifiant la panique, contribuant ainsi à aggraver la crise.

Comprendre les bases de la Bourse

Avant de plonger dans le krach, il faut maîtriser quelques concepts essentiels. La Bourse est un marché dématérialisé où s'échangent des titres financiers, comme à Paris ou Wall Street.

Une action représente une fraction du capital d'une entreprise cotée. Quand tu achètes une action, tu deviens actionnaire et peux recevoir des dividendes (une part des bénéfices).

Pour les entreprises, émettre des actions permet de lever des fonds pour se développer. Plus le cours de leurs actions est élevé, plus elles génèrent d'argent pour leurs projets.

💡 À retenir : Les actions sont à la fois un moyen de financement pour les entreprises et un placement pour les investisseurs.

Plan d'analyse du krach de 1929

Pour bien comprendre cette crise historique, on va analyser trois aspects cruciaux. D'abord les causes qui ont mené à cette catastrophe financière.

Ensuite, nous détaillerons les événements qui se sont déroulés entre octobre et novembre 1929. Enfin, nous examinerons les conséquences dramatiques de ce krach.

L'impact mondial de cette crise sera également étudié, car les répercussions ont touché bien au-delà des États-Unis.

💡 À retenir : Cette méthode d'analyse $causes-événements-conséquences$ est parfaite pour tes dissertations d'histoire !

Les causes du krach : euphorie et déconnexion

Depuis 1920, l'économie américaine connaît une croissance exceptionnelle avec une production globale qui bondit de 50%. Cette période prospère crée un climat d'optimisme excessif.

Mais attention, piège classique ! Une bulle spéculative se forme : les cours de Bourse explosent de 300%, bien plus que l'économie réelle. Les investisseurs achètent des actions en masse, espérant des gains rapides.

Le problème ? L'économie réelle chute déjà $-7$. Cette déconnexion entre les cours boursiers et la réalité économique annonce la catastrophe.

💡 À retenir : Une bulle spéculative naît quand les prix décrochent totalement de la valeur réelle des entreprises.

Le début de la chute (18-23 octobre 1929)

La machine infernale se met en route entre le 18 et le 23 octobre 1929. La Bourse commence à baisser, semant les premiers doutes chez les investisseurs.

Face à cette baisse, les traders paniquent et vendent leurs actions massivement. C'est le début d'un cercle vicieux : plus ils vendent, plus les cours chutent, plus la panique s'amplifie.

Cette semaine cruciale prépare le terrain pour les journées catastrophiques qui vont suivre. L'ambiance à Wall Street devient électrique.

💡 À retenir : En Bourse, la psychologie joue un rôle énorme - la peur peut transformer une baisse normale en catastrophe.

Jeudi noir : 24 octobre 1929

Le jeudi 24 octobre 1929 entre dans l'histoire comme le "jeudi noir". Plus aucun acheteur ne se présente sur le marché, créant un déséquilibre total.

La panique explose ! Les traders vendent 13 millions de titres contre 2,5 millions habituellement. C'est cinq fois plus que la normale ! L'ambiance à Wall Street devient hystérique.

Heureusement, les banques interviennent et rachètent massivement les titres. Cette intervention sauve temporairement la situation et calme les esprits.

💡 À retenir : Cette intervention bancaire donne un faux espoir - elle ne fait que retarder l'inévitable catastrophe.

Mardi noir : 29 octobre 1929, l'apocalypse

Le mardi 29 octobre 1929 signe l'arrêt de mort de la prospérité américaine. Cette fois, 16 millions de titres sont mis en vente dans une panique générale.

Coup de théâtre : les banques ne font rien ! Elles laissent le marché s'effondrer sans intervenir. L'indice Dow Jones chute de 12% en une seule journée.

Le bilan est effroyable : entre le 22 octobre et le 13 novembre, les pertes atteignent 30 milliards de dollars. Pour te donner une idée, c'est dix fois le budget fédéral américain de l'époque !

💡 À retenir : Cette somme astronomique représente l'équivalent de plusieurs centaines de milliards d'euros actuels.

La chronologie de la catastrophe

Le schéma est implacable : les Années Folles (1920-1929) mènent directement au krach boursier. Cette euphorie économique cache des fragilités structurelles majeures.

Le krach provoque ensuite la Grande Dépression des années 1930, la plus grave crise économique du XXe siècle. Cette dépression fragilise les démocraties européennes.

Finalement, cette instabilité contribue aux tensions qui mèneront à la Seconde Guerre mondiale. Un enchaînement tragique qui montre l'interconnexion des événements historiques.

💡 À retenir : Cette chronologie illustre parfaitement comment une crise économique peut déclencher des bouleversements politiques majeurs.

L'effondrement des géants industriels

Les chiffres donnent le vertige ! Les grandes entreprises américaines voient leurs actions s'effondrer de manière spectaculaire après le krach.

Exemple frappant : la Goldman Sachs passe de 104 dollars en 1929 à seulement 1,75 dollar en 1932. General Motors chute de 1075 à 40 dollars, et General Electric de 1612 à 154 dollars.

Ces effondrements montrent que même les entreprises les plus solides n'échappent pas à la débâcle. Les investisseurs perdent des fortunes colossales du jour au lendemain.

💡 À retenir : Ces chutes vertigineuses prouvent qu'aucune entreprise n'était à l'abri de cette crise systémique.

Les conséquences dramatiques sur la société

L'effondrement boursier crée un effet domino dévastateur dans toute l'économie américaine. Les industries, privées d'investisseurs, voient leurs actions s'effondrer encore plus.

L'agriculture plonge, les entreprises font faillite en cascade. Les banques, ne récupérant pas leurs prêts, ferment également leurs portes. C'est un cercle vicieux implacable.

Résultat catastrophique : le chômage et la pauvreté explosent. Les files d'attente devant les soupes populaires s'allongent, et des millions d'Américains se retrouvent dans la rue.

💡 À retenir : Cette crise montre comment un krach financier peut rapidement contaminer toute l'économie réelle et la société.