Les limites de la démocratisation scolaire
Malgré les efforts pour réduire les inégalités dans l'éducation aux états unis, la démocratisation scolaire et notamment la politique de discrimination positive ont montré certaines limites.
Le débat sur la discrimination positive USA persiste depuis longtemps, particulièrement dans le contexte des admissions universitaires. Dans les années 90, plusieurs universités prestigieuses ont été confrontées aux effets négatifs de cette politique :
Exemple: L'université de Stanford en Californie et Yale dans le Connecticut ont été critiquées pour leur utilisation de quotas dans leurs processus d'admission.
Les principaux points de controverse sont :
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La discrimination inverse : Des étudiants blancs avec d'excellents dossiers se voient parfois refuser l'admission dans les écoles de leur choix en raison de cette politique.
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L'admission basée sur la race plutôt que sur le mérite : Certaines universités sont accusées de recruter des étudiants principalement pour leur couleur de peau, au détriment de leurs résultats scolaires.
Highlight: Cette situation peut creuser les écarts de réussite, car certains étudiants se retrouvent dans des programmes qui ne sont pas adaptés à leur niveau.
Un cas emblématique illustre ces tensions :
Exemple: L'affaire Allan Bakke en 1977, où un homme blanc de 35 ans a poursuivi en justice l'Université de Californie à Davis après avoir été refusé deux fois à la faculté de médecine.
La décision de la Cour suprême dans cette affaire a confirmé la légalité de la discrimination positive légale, tout en rejetant l'utilisation de quotas raciaux stricts.
Ces controverses soulignent la complexité de la mise en œuvre de politiques visant à promouvoir l'égalité des chances aux etats unis dans l'éducation, et la nécessité de trouver un équilibre entre diversité et méritocratie.