Matières

Matières

Plus

Comment est structurée la société française actuelle

08/12/2021

749

39

Partager

Enregistrer

Télécharger


CHAPITRE 1 Social: Comment est structurée la société française actuelle ?
Résumé :
L'analyse de la société repose en partie sur des approche
CHAPITRE 1 Social: Comment est structurée la société française actuelle ?
Résumé :
L'analyse de la société repose en partie sur des approche
CHAPITRE 1 Social: Comment est structurée la société française actuelle ?
Résumé :
L'analyse de la société repose en partie sur des approche
CHAPITRE 1 Social: Comment est structurée la société française actuelle ?
Résumé :
L'analyse de la société repose en partie sur des approche
CHAPITRE 1 Social: Comment est structurée la société française actuelle ?
Résumé :
L'analyse de la société repose en partie sur des approche

CHAPITRE 1 Social: Comment est structurée la société française actuelle ? Résumé : L'analyse de la société repose en partie sur des approches qui cherchent à définir des catégories qui structurent la société française (revenu, diplôme, genre, âge, type de ménage, lieu de résidence, catégories, socioprofessionnelles.) La société française connaît depuis un demi-siècle de profondes mutations liées à l'évolution du monde du travail : tertiarisation de la société, salarisation et féminisation du travail, hausse du niveau de qualification. Les théories sociologiques des classes sociales permettent de comprendre la structure inégale de la société. Malgré les transformations de la société, la pertinence de l'analyse en matière de classe subsiste, notamment lorsqu'on l'articule avec le genre. I - Les multiples facteurs de structuration et de hiérarchisation de l'espace social. La société est structurée et hiérarchisée : c'est la stratification social. Il existe de multiples facteurs de structuration et de hiérarchisation de l'espace social revenu, diplôme, genre, âge, lieu de résidence, composition du ménage, professions et catégories socioprofessionnelles. Ces catégories permettent d'analyser la diversité des milieux sociaux et de faire apparaître des inégalités entre groupes sociaux. Elles sont une clé de lecture des pratiques sociales comportement, valeurs, consommations, etc. Elles peuvent être analysées séparément mais se recoupent dans chaque individu, qui appartient à la fois à un genre, à une génération,...

Rien ne te convient ? Explore d'autres matières.

Knowunity est la meilleure application scolaire dans cinq pays européens.

Knowunity a été mis en avant par Apple et a toujours été en tête des classements de l'App Store dans la catégorie Éducation en Allemagne, en Italie, en Pologne, en Suisse et au Royaume-Uni. Rejoins Knowunity aujourd'hui et aide des millions d'étudiants à travers le monde.

Ranked #1 Education App

Chargement dans le

Google Play

Chargement dans le

App Store

Knowunity est la meilleure application scolaire dans cinq pays européens.

4.9+

Note moyenne de l'appli

13 M

Les élèsves utilisent Knowunity

#1

Dans les palmarès des applications scolaires de 11 pays

900 K+

Les élèves publient leurs fiches de cours

Tu n'es toujours pas convaincu ? Regarde ce que disent les autres élèves ...

Louis B., utilisateur iOS

J'aime tellement cette application [...] Je recommande Knowunity à tout le monde ! !! Je suis passé de 11 à 16 grâce à elle :D

Stefan S., utilisateur iOS

L'application est très simple à utiliser et bien faite. Jusqu'à présent, j'ai trouvé tout ce que je cherchais :D

Lola, utilisatrice iOS

J'adore cette application ❤️ Je l'utilise presque tout le temps pour réviser.

Légende alternative :

à une PCS, etc. ● → Définition : Stratification social. Désigne l'ordre des positions différenciées dans l'organisation social, économique et politiques d'une société. Elle consiste en une hiérarchie de positions sociales inégales. A- Le revenu et le diplôme. → Les inégalités économiques sont fondamentales dans l'analyse de la structure sociale car elles se traduisent par des modes de vie différenciés. Les inégalités de revenu et de patrimoine s'entretiennent mutuellement : elles sont cumulatives. Le niveau de diplôme a des conséquences sur le revenu et le statut social. Un des premiers facteurs étudié pour analyser la société est le revenu. Les différences de revenu génèrent des nivaux de vie et des modes de vie divers. Exemple: Le revenu détermine souvent la taille de l'appartement ou de la maison d'un individu, ainsi que le quartier ou la ville ou il habite. → Les inégalités de revenu alimentent les inégalités de patrimoine (l'ensemble des biens possédés par un individue ou un ménage.) Ainsi, les ménages se constituent un patrimoine grâce à un revenu élevé. La détention de patrimoine génère aussi des revenus, ce qui va permettre aux individus de s'enrichir. Les inégalités économiques sont ainsi cumulatives. Exemple : Un cadre gagnant un revenu élevé peut investir dans l'immobilier en achetant un appartement, qu'il met en location. Cette location lui rapporte des revenus, qu'il pourra ensuite réinvestir dans d'autres biens s'il le souhaite. → Le niveau de diplôme est souvent lié au revenu. En effet, un niveau de diplôme plus élevé confère généralement des opportunités sur le le marché du travail qui mènent à un meilleur revenu. Le niveau de diplôme offre aussi une protection contre le chômage et une place élevée dans la hiérarchie professionnelle. En outre, il peut s'accompagner d'un statut social élevé. Exemple : Les études de médecine, considérées comme longues et difficiles, sont respectées, et les médecins disposent d'une certaine reconnaissance sociale. B-Les PCS (professions et catégories socioprofessionnelles) → Les professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) sont un outil qui permet d'analyser la stratification de la société en regroupant les individus en groupes socioprofessionnelles. Elles rassemblent des individus qui partagent certaines caractéristiques sociales. Cet outil permet d'analyser l'évolution de la structure sociale. Cependant, il présente des limites face à la diversité des situations dans chaque catégorie. En relation avec les théories des sociologues, les instituts statistiques définissent des critères pour construire des catégories sociales qui regroupent les individus. L'INSEE a mis au point progressivement une grille d'analyse : les CSP (catégories socioprofessionnelles) en 1954, qui sont modifiées et deviennent les PCS (professions et catégories socioprofessionnelles) en 1982. → Définition: Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS). Nomenclature administratives qui classe la population en fonction de la profession (ou de l'ancienne profession), de la position hiérarchique et du statut (salarié ou non.) Elle comporte 8 groupes socioprofessionnels, qui se subdivisent en 24 catégories socioprofessionnelles, elles-mêmes divisées en 486 professions. Les PCS comptabilisent 8 groupes socioprofessionnels, dont 6 d'actifs : Agriculteurs exploitants ; Artisans, commerçants et chefs d'entreprise ; Cadres et professions intellectuelles supérieures ; Professions intermédiaires ; ● ● ● ● Employés ; Ouvriers ; ● Retraités; Autre personnes sans activité professionnelle. ● ● Les PCS permettent d'avoir une vision quantifié de la structure sociale. On peut mesurer la répartition de la population selon ces catégories, et suivre l'évolution de leur répartition. Exemple: A partir des PCS, on peut mesurer des phénomènes sociaux comme la tertiarisation ou la montée des qualifications. → A partir de plusieurs critères basés sur la profession et la position dans le milieu professionnel, les PCS créent des groupes de personnes qui présentent certaines caractéristiques sociales communes. Le niveau de revenu n'est pas un critère, mais il se recoupe souvent avec les PCS. Exemple : Les ouvriers, en moyenne, ont un revenu beaucoup moins élevé que les cadres. → Cette classification permet de mettre en évidence des différences sociales et des inégalités entre catégories en termes de revenu de patrimoine, de pratiques sociales, de modes de vie, etc. Exemple: Les PCS permettent de constater que la réussite des enfants dans le système scolaire n'est pas la même selon la PCS des parents. Dans les filières sélectives comme les classes préparatoires, on trouve une surreprésentation des enfants de cadres et une sous-représentation des enfants d'ouvriers. → Les PCS offrent une vision statistique des catégories sociales. Elles se rapprochent des classes sociales, puisque les catégories sont déterminées en fonction de la position des individues dans le processus de production (la profession.) Cependant, elles restent très différentes des classes sociales tells que définies dans les théories sociologiques. Il n'y a pas d'opposition entre les différentes catégories et les individus ignorent parfois leur appartenance à une catégorie. C- L'âge et le genre Au-delà des PCS et du revenu, l'analyse de la stratification sociale repose aujourd'hui sur de multiples critères différenciation, comme l'âge et le genre. L'âge et la génération. → La position dans le cycle de vie (déterminée par l'âge) et la génération sont deux facteurs qui influencent la trajectoire des individus. On parle parfois de « lutte des âges » pour exprimer l'idée que les jeunes générations sont dans une situation sociale défavorisée par rapport à leurs aînés. Les analyses qui se concentrent sur l'âge utilisent le concept de position dans le cycle de vie. Cette notion exprime le fait qu'un individu vit des situations différentes en fonction de sont âge et passe par des étapes qui rythment sa vie selon la société dans laquelle il vit. Exemple : Des étapes du cycle de vie comme faire ses études, fonder une famille ou prendre sa retraite sont associées à des niveaux de vie, d'épargne et de consommation différents. o Le genre. → Le genre est un des facteurs d'inégalités les plus importants et les plus structurants. Malgré des avancées suite aux luttes féministes, les inégalités entre les genres persistent. Un autre critère qui attire de plus en plus l'attention est celui du genre, c'est-à-dire l'ensemble des représentation sociales attachées au statut d'homme ou de femme. Les inégalités de genre ont beaucoup reculé au cours du XXème siècle en France, à travers l'obtention des mêmes droits pour les femmes et les hommes. Exemple: En 1944, les femmes obtiennent le droit de vote. → Cependant, beaucoup d'inégalités persistent, dans les milieux professionnel, politique, ou dans la sphère domestique. Les femmes accomplissent la majorité des tâches domestiques. Exemple : Alors que les femmes sont en moyenne plus diplômées que les hommes, les fonctions les plus importantes, dans les entreprises ou la sphère politiques, sont plus souvent occupées par des hommes. D- Le lieu de résidence et la composition du ménage. → L'analyse des lieux de résidence (urbains ruraux, quartiers bourgeois, populaires) et du type ménage (famille nucléaire, monoparentale, recomposée, atypique) permet également d'affiner la compréhension des groupes sociaux. o Le lieu de résidence. → Selon leur lieu de vie, les individus ont accès à différentes ressources et opportunités. Alors que près de 80% de la population française vit en ville, le lieu de résidence permet de saisir la réalité socio-économique des populations des espaces urbains: quartiers populaires, quartiers bourgeois etc. Le lei de vie détermine en partie les ressources auxquels les ménages ont accès : nombre et qualité des équipement publics (culturels, sportifs, etc.) transport publics, ou espaces verts. Exemple : Dans certaines grandes villes, les parents qui ont un niveau de vie suffisant choisissent un lieu de résidence en fonction de la qualité de l'école de quartier. → Certains quartiers populaires, souvent situés en périphérie des centres urbains (la « banlieue >>), souffrent aussi d'une image dévalorisée (phénomènes de stigmatisation.) o La composition familiale. › L'espace familial a évolué durant les dernières décennies et les configurations familiales se sont diversifiées. Elles ont un impacte sur les niveaux de vie et les mode de vie des ménages. On distingue essentiellement : Les familles nucléaires traditionnelles composées des parents et des enfants qui représentent ● . environ 70% des familles. Les familles recomposées (couple remarié) et les familles monoparentales (un seul parent) liées à l'essor du divorce et l'affaiblissement du mariage. Elles représentent aujourd'hui 18% des familles. Les familles variées, atypiques ou isolées qui correspondant à d'autres formes familiales plus disparates (unions libres, liens familiaux distendus etc...) E - Des inégalités multiples et cumulatives. → Les inégalités de positions sociales dans une société aboutissent à une structure hiérarchisée qu'on appelle stratification sociale. Les inégalités d'accès aux ressources sont multidimensionnelles et cumulatives. Elles se reproduisent aussi sur plusieurs génération. La stratification sociale désigne l'ordre des positions différenciées dans l'organisation sociale, économique et politique d'une société. Elle consiste en une hiérarchie de positions sociales inégales. Les facteurs d'analyse de la structure de la société française (revenu, diplôme, PCS, genre, âge, lieu de vie, composition familiale) sont autan de caractéristiques sociales qui génèrent des inégalités et qui se reflètent dans la stratification sociale. Ainsi, les inégalités sociales sont multidimensionnelles. De plus, elle sont cumulatives : elle ne sont pas indépendantes les unes des autres mais constituent une système qui entretient les inégalités et les reproduit sur plusieurs générations. Exemple: Une personne qui naît dans une configuration familiale moins avantagée comme une famille monoparentale peut avoir des difficultés scolaires et des difficultés d'accès à un diplôme. Ses revenus et son patrimoine s'en ressentent, ce qui limite ses choix sur son lieu de vie et peut avoir des conséquences sur les opportunités scolaire et culturelles de ses propres enfants. II - Les évolutions de la structure socioprofessionnelle. → Les principales évolutions de la structure socioprofessionnelle en France depuis la seconde moitié du XXème siècle sont la salarisation, la tertiarisation, l'élévation du niveau de qualification et la féminisation des emplois. o La salarisation et la tertiarisation. Depuis la seconde moitié du XXème siècle, on assiste à une généralisation du salariat comme forme de statut des travailleurs. Simultanément, les métiers du tertiaire se sont développés : on parle de tertiarisation de la population active. Les évolutions économiques ont entraîné de profondes transformations sociales. Aujourd'hui, la plupart des travailleurs travaillent en tant qu'employés touchant un salaire dans une entreprise : c'est la salarisation. Les travailleurs indépendants (professions libérales, entrepreneurs) sont devenus minoritaires. → Définition : salarisation. Processus économique et social caractérisé par la diffusion du statut de salarié comme forme principale de statut économique associé au métier ou à la production. Un salarié touche un salaire pour sa contribution à la production. Exemple: On estime que 91% des emplois en France sont aujourd'hui des emplois salariés, alors qu'ils n'étaient que 65% en 1950. → En outre, grâce aux PCS, on peut observer que la part de certaines catégories diminue : agriculteurs, artisans, ouvriers. A l'inverse, les cadres et professions intellectuelles supérieures, les professions intermédiaires et les employés sont en forte augmentation. Ces PCS correspondent à des métiers du secteur tertiaire : le secteur varié des services (commerce, finance, recherche, enseignement, etc.) → Définition : Tertiarisation. Processus économique dans lequel l'essentiel de la production et des activités productives est réalisé par le secteur tertiaire des services et non plus par le secteur secondaire (industrie) ou primaire (agricole) Exemple: En France, entre 1978 et 2011, 60 000 emplois industriels disparaissent chaque année, tandis que 150 000 emplois des services marchands sont crées.