cours ses sur le vote 1ere

Légende alternative :

voté / nombre d'inscrits Alors que le taux de participation est relativement stable sur des centaines d'années, le taux d'abstention augmente régulièrement et donc la participation électorale devient intermittente. En effet, voter n'est plus la norme lorsque un électeur est inscrit sur les listes. II. Comment expliquer la participation électorale ? La participation électorale n'est pas homogène car on constate que certaines catégories de la population participe moins/plus que d'autres. Cette participation varie d'abord en fonction de variables sociales: certains électeurs ont un plus faible degré d'intégration social, ce qui les conduit à moins participer aux décisions collectives. Soit par désintérêt, soit par un sentiment d'incompétence politique. Dans ce cas là on les appelle "abstentionnistes hors du jeu". C'est notamment le cas des jeunes ou des non-diplômés, et de ceux qui connaissent des difficultés d'insertion sociales et professionnelles. Il existe aussi des abstentionnistes dans le jeu politique, ce sont les individus qui déclarent s'intéresser à la politique mais ne se reconnaissent pas dans l'offre électorale proposée donc préfèrent ne pas aller voter. La perte de confiance dans les parti politique et la multiplication des scrutins contribuent à rendre inégale la participation électorale. III. Le vote : un acte individuel ou collectif? Le vote n'est pas indépendant des croyances et des représentations exprimés par les individus. Il existe des variables lourdes du comportement électoral. En effet, le vote est influencé par des appartenances sociales à travers le mécanisme de "socialisation politique". Socialisation politique : processus de transmission de valeurs de normes et de préférences politiques qui structure l'identité politique des individus et orientent leurs choix politiques. Le vote dépend aussi de la catégorie professionnelle (PCS), du groupe d'âge ou encore du lieu d'habitation. Il est donc le résultat d'une double influence (a la fois individuel et collectif). Le vote de classe a connu un fort déclin. Vote de classe : l'idée que les choix électoraux des individus serait principalement déterminée par leur appartenance à une classe sociale donnée. Toutes fois, voter est aussi une décision individuelle qui dépend du contexte et de l'offre électorale. Offre électorale: ensemble des programmes entre lesquels un électeur peut choisir. Le développement du vote sur enjeu traduit une dimension individuelle de la participation électorale. Vote sur enjeu : Les lecteurs rationnel qui cherchent à satisfaire leur intérêt personnel. Volatilité électorale: est le fait pour un électeur de modifier son vote voir son comportement électoral d'un scrutin à un autre. En effet les individus votent moins, on parle alors de vote intermittent Intermittents : fait de ne pas voter systématiquement à un scrutin La volatilité électorale date de la fin des années 90, sa progression vient surtout de la montée de l'abstention, cette volatilité s'explique par plusieurs phénomènes : - émergence d'un électeur rationnel qui contribue au déclin des identifications partisanes - on assiste à l'apparition de candidats et de parti qui cherchent à déplacer le "clivage gauche- droite", ce qui peut provoquer une montée de l'indécision de la part des électeurs. - la baisse de l'influence des variables sociales (l'individu appartient à plusieurs groupes sociaux qui peuvent être très différents et il doit alors se positionner)