Progrès technique, croissance et défis contemporains
Le progrès technique endogène résulte des décisions des acteurs économiques et s'auto-entretient grâce aux institutions. Les brevets protègent les innovations pendant 20 ans, incitant les entreprises à innover tout en diffusant les connaissances. L'éducation produit des travailleurs qualifiés et génère des externalités positives par la diffusion du savoir-faire, tandis que les investissements en R&D par les entreprises et institutions publiques stimulent l'innovation.
La croissance économique a toutefois des effets inégaux. Le progrès technique favorise les emplois très qualifiés (non menacés, salaires en progression), mais met en difficulté les emplois intermédiaires (concurrencés, salaires en baisse) et affecte peu les emplois moins qualifiés. De plus, le PIB inclut des activités nocives et ne reflète pas le bien-être réel.
Face aux défis environnementaux, deux approches de croissance soutenable s'opposent : la soutenabilité faible, considérant que les capitaux (humain, naturel, public, technologique) sont substituables, et la soutenabilité forte, estimant que ces capitaux sont complémentaires et que le capital naturel doit être préservé. Depuis la révolution industrielle, notre développement repose sur l'exploitation d'énergies fossiles, générant des externalités négatives comme la pollution.
⚠️ Attention : Certains considèrent que malgré le progrès technique, la dégradation environnementale persiste et qu'il faudrait abandonner l'objectif de croissance pour privilégier d'autres modes de vie plus durables.