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3- COMMENT EST STRUCTURÉE LA SOCIETE FRANÇAISE ? DES CONCEPTIONS DIFFÉRENTES DE LA STRUCTURE SOCIALE Des classes sociales bien visibles, polarisées Dans leur dimension objective... => frontières de classes marquées (fortes distances inter-classe) => des classes homogènes (faibles distances inter-classes) ... et dans leur dimension subjective => sentiment d'appartenance (conscience de classe) => solidarité, volonté d'entre-soi => outils et organisations (syndicats, partis...) qui maintiennent la idée que l'on vit « comme tout le monde >> conscience de classe Hiérarchie des PCS en fonction du niveau de vie et du niveau de diplôme. Niveau de diplôme QUELS SONT LES FACTEURS QUI STRUCTURENT L'ESPACE SOCIAL? I.A) Le capital économique et le capital culturel Ouvriers Professions intermédiaires CLASSE POPULAIRE Employés Cadres CLASSE SUPÉRIEURE profession es supérieure CLASSE MOYENNE S intellectuell Agriculteurs chefs d'entreprise Des strates sociales peu délimitées et peu polarisées Selon des critères économiques et sociaux... => une consommation qui s'homogénéise => une classe moyenne qui « absorbe » la classe populaire Source: T.GAUGENOT, d'après l'INSEE et les travaux de Pierre Bourdieu et Yannick Lemel et selon le sentiment d'appartenance => faible sentiment d'appartenance => OU sentiment d'appartenance à une vaste classe moyenne, Reve nu PCS (professions et catégories socioprofessionnelles) => système de classement des individus en fonction de leur profession, et notamment du niveau de qualification Nomenclature des PCS => classe les individus en fonction de leur emploi - PCS populaire = 50% des actifs (20% O + 30% E) - PI = 25% des actifs Le capital économique => ressources économiques qui...

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détermine les positions sociales: = revenus + patrimoine Le capital culturel => ressources culturelles qui détermine les positions sociales = incorporé + objectivé + institutionnalisé Avec le développement du progrès technique et du salariat, le capital culturel est de plus en plus déterminant pour la position sociale = Aujourd'hui, la reproduction sociale passe aussi par la transmission de K culturel des parents aux enfants Classe sociale => regroupement d'individus selon un critère, généralement économique (on en distingue généralement 3) I.B) Les autres facteurs structurant l'espace social Pour être du « bon » côté des inégalités il vaut mieux être : → Un homme = salaire plus important → Couple plutôt que célibataire = mise en commun de certaines dépenses → Sans enfants = le niveau de vie diminue avec le nombre d'enfants → CPIS = revenus et niveau d'étude supérieur → Actif de 35 à 50 ans = moins touché par le chômage, emploi plus souvent stable (CDI), mieux représenté politiquement → Centre-ville = meilleur accès aux services collectifs Les évolutions Définition du phénomène de l'emploi Salarisation Tertiarisaiton Féminisation << Prestations sociales >> Pensions de retraites Indemnités chômage -Allocations familiales - Aide au logement - RSA etc... 2 Revenus du travail = salaires Augmentation de la part des emplois salariés dans le total des emplois. Revenus du patrimoine / du capital = loyers, intérêts, dividendes... << Revenus primaires >> (OU << revenu avant redistribution >>) LES GRANDES ÉVOLUTIONS DE LA STRUCTURE SOCIOPROFESSIONNELLE EN FRANCE DEPUIS LE 2NDE MOITIÉ DU XXÈME SIÈCLE ? Structure socioprofessionnelle => part des différents groupes socioprofessionnels (PCS) dans le total des actifs Augmentation de la part de femmes parmi les actifs Prélèvements obligatoires Sur le revenu (impôt sur le revenu, CSG...) Sur le patrimoine (taxe foncière...) Sur la consommation (TVA) << Revenu disponible >> (Ou << revenu après redistribution >>) Augmentation de la part d'emplois qualifiés et très qualifiés. Si on divise par le nombre d'unités de consommation (UC) Illustrations (des faits observables) Développement des employé, PI, CPIS OU Déclin de la part de la VA versée aux entrepreneurs individuels. Le 1er adulte vaut 1 UC Autres personnes ≥ 14 ans = 0,5UC Autres personnes < 14 ans = 0,3 UC - Déclin du secteur primaire et surtout du secteur secondaire à partir de la fin des 70's Augmentation de la part Développement de d'actifs parmi les femmes d'emploi (taux d'activité des femmes) (paramédical, social, éducation, ET services à la personne). => La féminisation est liée à la tertiarisation Niveau de vie Nuances ou points à ne pas oublier PCS - Le phénomène a commencé avant 1945 - Augmentation de la part des Développement des secteurs de Le phénomène a commencé bien avant 1945, emplois du secteur tertiaire service, PCS employés par ex mais s'accélère après GM2 parmi le total des emplois. (mais aussi PI et une partie des (Le secteur tertiaire produit CPIS) des services) Retour des indépendants depuis les années 2000 (autoentrepreneuriat notamment) cf: Chauffeurs Uber... Le déclin ouvrier commence à la fin des années 1970. secteurs Mais les femmes sont plus souvent à temps très féminins partiel (subi ou "choisi"). Hausse de la Augmentation de la durée Développement de la PCS CPIS, - Il reste une part d'emplois peu qualifiés dans qualification des d'étude moyenne. et Pl. ET ET travailleurs des emplois le tertiaire, car facteurs K et L non substituable dans ces activités (services à la personne, santé...) - NB: Le standard de qualification évolue, aujourd'dui le niveau bac est considéré comme un bas niveau de qualification Les salaires sont aussi inférieurs, et les carrières freinées par le plafond de verre. Salarisation => augmentation de la part de salariés parmi les travailleurs (donc baisse de la part des indépendants) Tertiarisation => augmentation de la part des travailleurs du secteur tertiaire (produisant des services) dans la population active LES THÉORIES DE LA STRUCTURE SOCIALE III.A) K. Marx (1818-1883) : Des classes sociales en lutte Classe en soi => dimension objective, groupe d'individus occupant une position similaire dans le processus de production et ayant des conditions de vie et des intérêts similaires Classe pour soi => dimension subjective, groupe d'individus qui ont conscience d'appartenir à la même classe sociale (conscience de classe) et de partager des intérêts communs, voire des adversaires communs Identification subjective => fait d'avoir un sentiment d'appartenance à un groupe, différent du reste de la société Les facteurs qui peuvent favoriser la conscience de classe sont les adversaires communs, les intérêts communs et les organisations (coopératives, syndicats, associations...) Classe sociale (Marx) => groupe partageant la même place dans le processus de production (classe en soi) et ayant une conscience de classe (classe pour soi) III.B) M. Weber (1864-1920) : Groupes de statut, partis et classes sociales Les 3 critères de classement de la stratification sociale selon Weber sont la hiérarchie économique, la hiérarchie du prestige et la hiérarchie politique. Ces 3 axes sont différents mais pas totalement indépendants. → Dimension économique = classes sociales → Dimension du prestige = groupes de statuts → Dimension politique = partis Stratification sociale => façon dont une société est divisée en groupe sociaux hiérarchisés ayant des ressources inégales (revenu, prestige, pouvoir politique, capital culturel...) Classe sociale (Weber) => groupe d'individus ayant un niveau comparable de richesse 3 Stratification unidimensionnelle ou multidimensionnelle ? Critère(s) de différentiation Marx Unidimensionnelle (Uniquement selon un critère économique) Profession de capital Weber Multidimensionnelle (Économique, politique, prestige) - Critère économique - Critère du pouvoir politique - Critère du prestige (statut social) Principales classes sociales Importance de la conscience de classe Classe en conflit ? Prolétaires (ouvriers) VS Capitalistes (la bourgeoisie) Indispensable pour former une classe sociale << pour soi >> Conflit entre la bourgeoisie et les prolétaires central, c'est même le moteur du changement social Nombreuses classes sociales Elle peut exister, mais elle n'est pas centrale peut exister mais il n'est pas central PEUT-ON ENCORE PARLER DE CLASSES SOCIALES AUJOURD'HUI EN FRANCE ? IV.A) Les classes sociales dans leur dimension objective : distances intra-classes et interclasses IV.A.1) Les distances interclasses sont-elles en train de disparaitre ? Distance interclasse => différences qui séparent les classes sociales (plus ces différences sont visibles plus les classes sociales sont visibles) Affaiblissement des distances interclasses qui semblent confirmer la thèse d'une moyennisation de la société (H. Mendras): → Les modes de consommation s'homogénéisent → Développement numérique de la classe moyenne → Déclin de la part des ouvriers, qui étaient emblématiques de la classe populaire IV.A.2) Augmentation des distances intra-classe Distance intra-classe => différences entre les individus d'une même classe sociale (plus ces différences sont importantes, plus il devient difficile de parler de classe sociale) Les catégories populaires sont traversées par 3 fractures : → Une fracture entre ouvriers et employés ouvriers de moins en moins nombreux et de plus en plus touchés par le chômage → Une fracture selon le niveau de qualification = différences de revenus entre ouvriers et employés non qualifiés puis entre ouvriers et employés qualifiés → Fracture selon le type de contrat (CDI vs emplois précaires) = fracture au niveau des revenus puis dans le sentiment d'appartenance Une classe moyenne de plus en plus large et très hétérogène. IV.B) Comment évoluent les identités subjectives : un affaiblissement du sentiment d'appartenance à une classe sociale ? Le sentiment d'appartenance à une classe sociale diminue lentement. En revanche, le sentiment d'appartenance à la classe moyenne est en forte augmentation : 4 → La hausse des qualifications des emplois fait que de plus en plus d'individus appartiennent aux PCS << moyennes » → Les individus veulent renvoyer une image de normalité Alors que, pour la classe populaire/ouvrière est en forte baisse IV.C) La grande bourgeoisie, une classe en soi et pour soi C'est une classe en soi car les individus ont des ressemblances objectives : même niveau de capital économique et capital culturel élevé et mêmes pratiques culturelles C'est une classe pour soi car il y a une conscience de classe : sentiment d'appartenance, solidarité entre les membres et volonté de se distinguer des autres groupes Nouvelle ressource qui apparaît, le capital social (les relations, le carnet d'adresse) IV.D) La multiplication des facteurs de l'individualisation Les inégalités sont de plus en plus interprétées comme des inégalités entre individus (plutôt que des inégalités de classe) = les individus se définissent en fonction d'une somme de critères, plutôt que par l'appartenance à une classe sociale = baisse de la conscience sociale 5

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détermine les positions sociales: = revenus + patrimoine Le capital culturel => ressources culturelles qui détermine les positions sociales = incorporé + objectivé + institutionnalisé Avec le développement du progrès technique et du salariat, le capital culturel est de plus en plus déterminant pour la position sociale = Aujourd'hui, la reproduction sociale passe aussi par la transmission de K culturel des parents aux enfants Classe sociale => regroupement d'individus selon un critère, généralement économique (on en distingue généralement 3) I.B) Les autres facteurs structurant l'espace social Pour être du « bon » côté des inégalités il vaut mieux être : → Un homme = salaire plus important → Couple plutôt que célibataire = mise en commun de certaines dépenses → Sans enfants = le niveau de vie diminue avec le nombre d'enfants → CPIS = revenus et niveau d'étude supérieur → Actif de 35 à 50 ans = moins touché par le chômage, emploi plus souvent stable (CDI), mieux représenté politiquement → Centre-ville = meilleur accès aux services collectifs Les évolutions Définition du phénomène de l'emploi Salarisation Tertiarisaiton Féminisation << Prestations sociales >> Pensions de retraites Indemnités chômage -Allocations familiales - Aide au logement - RSA etc... 2 Revenus du travail = salaires Augmentation de la part des emplois salariés dans le total des emplois. Revenus du patrimoine / du capital = loyers, intérêts, dividendes... << Revenus primaires >> (OU << revenu avant redistribution >>) LES GRANDES ÉVOLUTIONS DE LA STRUCTURE SOCIOPROFESSIONNELLE EN FRANCE DEPUIS LE 2NDE MOITIÉ DU XXÈME SIÈCLE ? Structure socioprofessionnelle => part des différents groupes socioprofessionnels (PCS) dans le total des actifs Augmentation de la part de femmes parmi les actifs Prélèvements obligatoires Sur le revenu (impôt sur le revenu, CSG...) Sur le patrimoine (taxe foncière...) Sur la consommation (TVA) << Revenu disponible >> (Ou << revenu après redistribution >>) Augmentation de la part d'emplois qualifiés et très qualifiés. Si on divise par le nombre d'unités de consommation (UC) Illustrations (des faits observables) Développement des employé, PI, CPIS OU Déclin de la part de la VA versée aux entrepreneurs individuels. Le 1er adulte vaut 1 UC Autres personnes ≥ 14 ans = 0,5UC Autres personnes < 14 ans = 0,3 UC - Déclin du secteur primaire et surtout du secteur secondaire à partir de la fin des 70's Augmentation de la part Développement de d'actifs parmi les femmes d'emploi (taux d'activité des femmes) (paramédical, social, éducation, ET services à la personne). => La féminisation est liée à la tertiarisation Niveau de vie Nuances ou points à ne pas oublier PCS - Le phénomène a commencé avant 1945 - Augmentation de la part des Développement des secteurs de Le phénomène a commencé bien avant 1945, emplois du secteur tertiaire service, PCS employés par ex mais s'accélère après GM2 parmi le total des emplois. (mais aussi PI et une partie des (Le secteur tertiaire produit CPIS) des services) Retour des indépendants depuis les années 2000 (autoentrepreneuriat notamment) cf: Chauffeurs Uber... Le déclin ouvrier commence à la fin des années 1970. secteurs Mais les femmes sont plus souvent à temps très féminins partiel (subi ou "choisi"). Hausse de la Augmentation de la durée Développement de la PCS CPIS, - Il reste une part d'emplois peu qualifiés dans qualification des d'étude moyenne. et Pl. ET ET travailleurs des emplois le tertiaire, car facteurs K et L non substituable dans ces activités (services à la personne, santé...) - NB: Le standard de qualification évolue, aujourd'dui le niveau bac est considéré comme un bas niveau de qualification Les salaires sont aussi inférieurs, et les carrières freinées par le plafond de verre. Salarisation => augmentation de la part de salariés parmi les travailleurs (donc baisse de la part des indépendants) Tertiarisation => augmentation de la part des travailleurs du secteur tertiaire (produisant des services) dans la population active LES THÉORIES DE LA STRUCTURE SOCIALE III.A) K. Marx (1818-1883) : Des classes sociales en lutte Classe en soi => dimension objective, groupe d'individus occupant une position similaire dans le processus de production et ayant des conditions de vie et des intérêts similaires Classe pour soi => dimension subjective, groupe d'individus qui ont conscience d'appartenir à la même classe sociale (conscience de classe) et de partager des intérêts communs, voire des adversaires communs Identification subjective => fait d'avoir un sentiment d'appartenance à un groupe, différent du reste de la société Les facteurs qui peuvent favoriser la conscience de classe sont les adversaires communs, les intérêts communs et les organisations (coopératives, syndicats, associations...) Classe sociale (Marx) => groupe partageant la même place dans le processus de production (classe en soi) et ayant une conscience de classe (classe pour soi) III.B) M. Weber (1864-1920) : Groupes de statut, partis et classes sociales Les 3 critères de classement de la stratification sociale selon Weber sont la hiérarchie économique, la hiérarchie du prestige et la hiérarchie politique. Ces 3 axes sont différents mais pas totalement indépendants. → Dimension économique = classes sociales → Dimension du prestige = groupes de statuts → Dimension politique = partis Stratification sociale => façon dont une société est divisée en groupe sociaux hiérarchisés ayant des ressources inégales (revenu, prestige, pouvoir politique, capital culturel...) Classe sociale (Weber) => groupe d'individus ayant un niveau comparable de richesse 3 Stratification unidimensionnelle ou multidimensionnelle ? Critère(s) de différentiation Marx Unidimensionnelle (Uniquement selon un critère économique) Profession de capital Weber Multidimensionnelle (Économique, politique, prestige) - Critère économique - Critère du pouvoir politique - Critère du prestige (statut social) Principales classes sociales Importance de la conscience de classe Classe en conflit ? Prolétaires (ouvriers) VS Capitalistes (la bourgeoisie) Indispensable pour former une classe sociale << pour soi >> Conflit entre la bourgeoisie et les prolétaires central, c'est même le moteur du changement social Nombreuses classes sociales Elle peut exister, mais elle n'est pas centrale peut exister mais il n'est pas central PEUT-ON ENCORE PARLER DE CLASSES SOCIALES AUJOURD'HUI EN FRANCE ? IV.A) Les classes sociales dans leur dimension objective : distances intra-classes et interclasses IV.A.1) Les distances interclasses sont-elles en train de disparaitre ? Distance interclasse => différences qui séparent les classes sociales (plus ces différences sont visibles plus les classes sociales sont visibles) Affaiblissement des distances interclasses qui semblent confirmer la thèse d'une moyennisation de la société (H. Mendras): → Les modes de consommation s'homogénéisent → Développement numérique de la classe moyenne → Déclin de la part des ouvriers, qui étaient emblématiques de la classe populaire IV.A.2) Augmentation des distances intra-classe Distance intra-classe => différences entre les individus d'une même classe sociale (plus ces différences sont importantes, plus il devient difficile de parler de classe sociale) Les catégories populaires sont traversées par 3 fractures : → Une fracture entre ouvriers et employés ouvriers de moins en moins nombreux et de plus en plus touchés par le chômage → Une fracture selon le niveau de qualification = différences de revenus entre ouvriers et employés non qualifiés puis entre ouvriers et employés qualifiés → Fracture selon le type de contrat (CDI vs emplois précaires) = fracture au niveau des revenus puis dans le sentiment d'appartenance Une classe moyenne de plus en plus large et très hétérogène. IV.B) Comment évoluent les identités subjectives : un affaiblissement du sentiment d'appartenance à une classe sociale ? Le sentiment d'appartenance à une classe sociale diminue lentement. 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