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structure sociale ses term

18/02/2023

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Comment est structuré la société française actuelle?
I-es multiples facteurs de la structuration
et de hiérarchisation de l'espace social
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Comment est structuré la société française actuelle? I-es multiples facteurs de la structuration et de hiérarchisation de l'espace social La structure (ou stratification) sociale: caractérise la manière dont les différents groupes sociaux sont hiérarchisés les uns par rapport aux autres dans une société en fonction des différentes inégalités économiques et sociales. -> Notion d'espace social: métaphore utilisé par les sociologues pour décrire la société. Elle est assimilé à un espace où les individus et les groupes sociaux se situe les enfants rapport aux autres selon plusieurs dimensions (économique, culturelle etc.) en fonction de leurs caractéristiques -> la position socio-économique d'un individu est principalement définie par sa position professionnelle, son revenu, et son diplôme (surtout en France) la société peut être représenté à partir de groupes d'individus regroupant les mêmes positions socio-économique Les PCS: Sont un outil permettant de représenter la société et permet de mettre en évidence de nombreux inégalités Exemple: pyramide des castes en inde: classement hiérarchique de la population en groupes sociaux selon leur statut dans la société, Les intouchables par exemple ou paria = bas de la pyramide des castes considéré comme impurs ->En France, diplômes et PCS sont corrélés positivement: plus le diplôme est élevé, plus la PCS est élevée = création d'inégalités en fonction du diplôme Rappels:PCS Actif : -agriculteurs exploitants -artisans/commerçants/Chef d'entreprise -cadre-professions intellectuelles supérieures -professions intermédiaires -employés -ouvriers Non actif : -retraités -autre personne sans activité Lexique La structure (ou stratification) sociale caractérise la manière dont les différents groupes sociaux sont hiérarchisés...

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les uns par rapport aux autres dans une société en fonction des différentes inégalités économiques et sociales. Groupe social: ensemble de personnes possédant des caractéristiques communes, qui ont un sentiment d'appartenance ou qui sont identifiés comme appartenant à un même groupe en vertu de ces caractéristiques communes. Classes sociales: Ensemble de personnes occupant une position sociale similaire dans l'ordre économique (classe en soi), et partageant une communauté d'intérêt (classe pour soi). Inégalités : différences d'accès à des ressources rares et socialement valorisées (revenus, patrimoine,éducation, santé, culture, pouvoir.). Autrement dit cest une différence entre des individus qui entraine des avantages/désavantages pour les individus concernés; Les inégalités sont source de hiérarchie. Distances interclasses :inégalités entre classes sociales (exemple: un ouvrier locataire d'un petit appartement contre un cadre dirigeant propriétaire d'une vaste demeure). Distances intra-classes inégalités au sein d'une même classe sociale (exemple : un ouvrier n'allant jamais au théâtre contre un ouvrier y allant fréquemment). Rapports sociaux de genre: ensemble des rapports sociaux qui aboutissent à une hiérarchisation entre les rôles féminins et masculins. Identification subjective: sentiment d'appartenir à un groupe social et revendication de cette appartenance comme un élément de son identité. Rapports sociaux de genre : fait qu'il existe une répartition sexuée inégale des tâches dans la société, à la fois des tâches domestiques et dans le monde du travail. Individualisation: Processus par lequel les individus deviennent plus autonomes, c'est à dire effectuent des choix de moins en moins dictés par des institutions sociales contraignantes (famille, religion, syndicat ou parti par exemple). Évolution du poids Des groupes Correspond aux phénomènes : sociaux professionnels dans la PA Baisse des agriculteurs Baisse des artisans, commerçants Housse des cadres et professions Élévation du niveau de libérales qualification des salariés/ tertiarisation Hausse des professions intermédiaires Hausse des employés Tertiarisation/salarisation Salarisation/tertiarisation Baisse des ouvriers Tertiarisation/salarisation/Hausse des qualifications Féminisation/tertiarisation/ salarisation Hausse des Qualification/ Tertiarisation Les tendances à la salarisation et à la tertiarisation: ->salarisation: les salariés sont de + en + développés au détriment des interdépendants qui sont en baisse Rappel: Revenus disponible= revenus primaire + revenus de transfert - prélèvements obligatoires ->revenus disponible : ce qui est est à notre disposition pour consoler ou épargner Ménage: ensemble des occupants d'un même logement 1er adulte= 1 unité de consommation ->revenu primaire: salaire+ loyer perçu+ dividandes+ intérêts ->revenus de transfert: allocations, bourses, indemnités journalières ->prélèvement obligatoires impôts ->Tertiarisation: le secteur du service s'est développé au détriment des deux autres secteurs de l'activité : l'agriculture et l'industrie. Cela s'explique d'une part de la hausse du niveau de vie et de l'augmentation de la demande des services de t par l'augmentation de la productivité grâce au PT ->La structure professionnelle est de + en + féminisée et les emplois qualifiés se sont développés, au détriment des emplois peu qualifiés Adulte ou personne de 14ans ou += 0,5 unité de consommation Enfant -14 ans=0,3 unités de consommation ->l'influence de la composition du ménage : -mesurer le niveau de vie d'un individus: revenus dispo/ nombre d'unités de consommation -> pour un même revenus: le nombre d'adulte et d'enfants composant le ménage, détermine donc des niveaux de vie différents -> Le sexe des individus est également un facteur hiérarchisant de la société française actuelle : dans notre société le sexe est encore un facteur de hiérarchisation car il conduit à catégoriser la population en deux groupes qui vont occuper des positions sociales inégales et inégalement valorisés : les femmes se retrouvant au bas de la hiérarchie ainsi créée Inégalités : différences d'accès à des ressources rares et socialement valorisées (revenus, patrimoine, éducation, santé, culture, pouvoir.). Autrement dit cest une différence entre des individus qui entraine des avantages/désavantages pour les individus concernés; Les inégalités sont source de hiérarchie. ->Le lieu de résidence: il existe en France, des campagnes en déclin démographique et économique =fermeture commerces de proximité, d'usines = chômage -> le lieu de résidence va influencer l'accès au marché du travail, à l'éducation et aux services publics = impact les conditions de vie -> La position dans le cycle de vie (âge) : -familiale ->cycle de vie : succession de période d'étape : (mariage-couple-naissance) -Professionnelle (nouveau travail, monter en grade...) -social ->Le cycle au sens d'une société marque le passage de la jeunesse à l'âge adulte puis à la vieillesse -> L'écart entre la génération jeunes/vieux : on constate une fracture de générationnelle entre la génération actuelle des moins de 36 ans il est plus âgés pomers d'avoir des détérioré la planète = -> Les jeunes proche à la génération des bal remise en cause de l'avenir des plus jeunes -> selon la position occupée dans le cycle de la vie les individus ont des comportements et des pratiques différentes ils font face a des pratiques inégal (ex: marché du travail) II-les principales évolutions de la structure professionnelle depuis la seconde moitié du XXe siècle ->L'évolution de la population active par les PCS : ces évolutions modifie la structure sociale et traduisent les transformations en profondeur des emplois en France ->on constate une salarisation en France : les salariés sont liés par un contrat de travail et dans une relation de subordination (il se met à disposition d'un employeur en échange d'un salaire); ce n'est pas le cas des indépendants(Travail en propre compte) Salarisation: montée de la part de l'emploi salarié dans le total des emplois Exemple concret: ubérisation de la société: depuis 2008 en France on constate une légère progression de la part des indépendants dans l'emploi total ->De plus en plus d'emploi dans le secteur des services : Le secteur tertiaire occupent une part de plus en plus importante des emplois en France Les trois secteurs de l'emploi Primaire : ensemble des activités dans la finalité consiste en une exploitation des ressources naturelles : agriculture; pêche; forêt; mine et gisement Secondaire : ensemble des activités consistant en une transformation plus ou moins élaboré des matières premières : industrie manufacturière ; construction Tertiaire : se définit par complémentarité avec les activités agricoles et industriels (secteur primaire et secondaire) ->tertiaire Marchand : Commerce, transport, activités financières, services aux entreprises, services aux particuliers, hébergement, restauration -> Tertiaire non marchands : administrations publiques, enseignement, santé humaine, action sociale ->De + en + de femmes dans l'emploi : Thèse : les femmes ont toujours travaillé, de la même façon que les hommes, mais selon l'imaginaire collectif ce n'est qu'à partir de la seconde guerre mondiale qu'elles ont travaillé. -> Les historiens ne s'intéressait pas au travail des femmes, elle n'avait pas d'accès aux formations et elle n'était pas accepté dans les organisations professionnelles -> Deviennent plus visible après la seconde guerre mondiale car les femmes occupent des emplois rémunéré rentrant dans les statistiques -> Des emplois de plus en plus qualifiés : on assiste à une élévation du niveau de qualification des emplois, l'explication de cette hausse du niveau de qualification et celle du progrès technique biaisé (en faveur des emplois qualifiés) cependant on constate une hausse de certains emplois plus qualifiés en particulier aux besoins et services à la personne qui ne sont pas substituables III-Les théories traditionnelles de la structure du 19e et 20e Une analyse unie dimensionnels selon Karl Marx : -> la dimension économique au fondement de l'analyse de Karl Marx : -><< L'histoire de toute société jusqu'à nos jours et l'histoire de la lutte de classe » : selon Marx la société est structuré en deux classes sociales : la bourgeoisie et le prolétariat (Ouvrier). La bourgeoisie détient le capital (moyens de production) les patrons et les prolétaires Co-mènent une force de travail -> Relations d'interdépendance entre les deux classes : une à besoin de l'autre Karl Marx (1818- 1883) Économiste, sociologue, philosophe allemand -les bourgeois dépendent des salariés car ils ont besoin deux pour produire -les prolétaires dépendent des patrons car ils ont besoin d'argent -> Marx met en avant une vision réaliste des classes sociales : les individus qui composent les classes sociales ont conscience d'y appartenir. Les classes sociales existent sur le terrain et pas seulement dans le regard du sociologue Référence : manifeste du parti communiste (1848) -> classe : individus qui occupent la même position dans des rapports de production et ont des conditions d'existence commune Une dimension Pluri dimensionnelle selon Max Weber : -> au début du XXe siècle l'analyse de Max Weber va différer de celle de Marx -> classe en soi : classe de manière générale (Point commun) ->Classe pour soi: Conscience de faire partie d'une même classe : lutter contre les autres classes -les classes ne se définissent pas seulement par la propriété ou non des moyens de production mais plus largement par le fait de partager les mêmes chances de vie (même probabilité d'accéder à certains biens ou revenus) Max Weber : (1864-1920) Économiste, sociologue allemand Référence : économie et société -les individus n'ont pas nécessairement conscience de classe -les classes sociales ne sont pas le seul concept qui permet de décrire la stratification sociale -> selon Marx Weber, les classes sociales structure l'ordre économique, les groupes de statuts structure l'ordre social selon leur degré de prestige et leur style de vie (exemple profession : médecin, avocat = valoriser Un SDF/toxicomane : dévaloriser, marge de la société) -> Les parties structure l'ordre politique selon leur degré de pouvoir -> contrairement à Marx il a tu n'approches nominaliste et non réaliste, c'est-à-dire qu'il construit lui-même la stratification et donne des noms aux ensemble homogène identifier Les trois dimensions de la stratification sociale selon Weber : Ordre économique : Ordre social : -hiérarchie fondée sur le prestige et les honneurs Ordre politique : -hiérarchie fondée sur le pvr -Hiérarchie fondée sur l'accès ou bien est au service -Prends collectivement la forme de classe prends collectivement la forme -prend collectivement la de groupes de statuts forme de partie et d'organisation politique En haut : ce qui dirige les organisations politiques et ce qui influent les politiques menées par le gouvernement En haut: classe de position privilégiée(Rentier) et classe de production privilégié (Bourgeoisie dirigeants : industrielle, banquier, membres de profession libéral) En bas : classe de possession non privilégiés (travailleurs pauvres, Chômeurs de longue durée, bénéficiaire de minima sociaux) et les classes de production donc privilégier (salariés d'exécution) Comparer les classes sociales selon Marx et Weber Point commun : Différence Combien de dimension ? Lesquels ? Quels éléments définissent les classes sociales ? Nominaliste ou réaliste En haut : ce dont la profession et/ou le mode de vie (logement, loisirs) sont prestigieux, ceux qui reçoivent des honneur et dont la visibilité social est grande faire En bas : ce dont la profession et/ou le mode de vie sont banales ou déconsidéré socialement -Classe sociale -Vision hiérarchisée de la société Karl Marx Une dimension : économique Place dans les rapports de production et sentiment d'appartenance Réaliste: Les classes sociales existent indépendamment de la structure sociale En bas : ce dont la voix n'entre pas en compte au moment où il s'agit de les recruter pour une élection -Classe sociale -Vision hiérarchisée de la sté Max weber Trois dimensions : politique économique et social Chances d'accéder aux biens et services Nominaliste: Les classes sociales sont d'une construction de l'observateur Pierre Bourdieu : (1930-2002) -> sociologue -> Selon Bourdieu l'espace social et hiérarchiser et implique des relations de domination : certaines classes domine l'espace social et d'autres sont dominé -> trois classes hiérarchisées chez Bourdieu : classe supérieure ou dominante, classes moyennes, classes populaires : identifiable en fonction de leur dotation en différents capitaux (économique, culturel, social, symbolique -capital économique : revenus et patrimoine -capital culturel : ensemble des ressources culturelles qu'il existe ou trois formes : les biens culturels/le capital culturel objectiver (bibliothèque, Art), le capital culturel incorporé(sous forme de culture générale, de capacité à s'exprimer en public), et le capital culturel institutionnalisée, c'est-à-dire validé par l'institution scolaire (niveau de diplôme) -capital social : Carnet d'adresses : réseau social ensemble des relations mobilisables -Capital symbolique : niveau de reconnaissance sociale (proche de la notion de prestige social chez Weber) -> L'appartenance à une classe sociale détermine la position dans l'espace social et dans l'espace des styles de vie. C'est le grand apport de Bourdieu, montrer qu'à la hiérarchie sociale correspond aussi mais archi des styles de vie et des goûts ->Bourdieu observe une correspondance entre l'espace des positions sociales et l'espace des styles de vie: les classes sociales sont aussi identifiables par leurs styles de vie. -Les individus proches sur l'espace des positions sociales partagent des goûts et pratiques en commun (boissons, repas, films, sports, loisirs..). ->Selon lui les goûts et les attitudes ne sont pas naturels mais construits socialement, caractéristiques d'une position sociale, remet en cause des prénotions comme « tous les gouts sont dans la nature » ou « les gouts et les couleurs, ça ne se discute pas ». ->L'approche de Bourdieu se rapproche + de celle de Weber que de celle de Marx : -Bourdieu critique la théorie de Marx qui ne définit la position sociale qu'à partir de critères éco : les oppositions de classe ne sont pas réductibles à l'opposition propriétaires des moyens de production/prolétaires, au-delà du critère économique il y a aussi le capital culturel, social et symbolique. -Bourdieu se rapproche de Weber car il considère comme lui que la stratification sociale est pluridimensionnelle (hiérarchie économique, mais aussi hiérarchie du savoir). ->Comme Weber, la vision qu'a Bourdieu des classes sociales est plutôt nominaliste. Les membres de profession proches dans l'espace social ont des choses en commun, ce qui l'amène à distinguer trois classes : la classe dominante, les classes moyennes, les classes populaires. Mais c'est le chercheur qui a construit ces trois catégories, elles n'existent pas nécessairement dans la réalité comme acteur collectif ayant une conscience de classe. Leurs membres ont des intérêts communs, mais pour que ces classes existent réellement il faut les construire politiquement. ->Point commun avec Marx: domination des classes populaires par les classes supérieures/dominantes qui font tout pour maintenir leur position. Entre ces classes le conflit n'est pas une nécessité mais il existe bien des rapports de domination et des luttes, notamment pour le contrôle du capital culturel, enjeu majeur selon Bourdieu. Les classes dominantes cherchent ainsi à imposer leur modèle culturel et leur vision du monde aux autres classes par le biais de pratiques de distinction, pour cela elles doivent contrôler les institutions productrices de légitimité comme l'école ou l'État. Il y a donc chez elles une stratégie consciente de reproduction. IV-Des évolutions bouleverse les représentations de la structure sociale et amène à la représenter L'évolution des distances inter-classes ->A partir des Trente Glorieuses, les distances inter-classes diminuent : réduction des inégalités de revenus (enrichissement des catégories populaires), accès d'une grande partie de la population à la consommation de masse, rapprochement des modes de vie, massification scolaire... ->Certains sociologues diagnostiquent alors une moyennisation de la société, avec la constitution progressive d'une vaste classe moyenne 3 arguments qui montrent le raccourcissement des distances inter-classes. ->Les inégalités économiques et sociales se sont réduites et les modes de vie se sont harmonisés car les salaires et les revenus ont augmenté. Le niveau de vie a augmenté car l'accès à la sté de consommation de masse s'est élargi car les conditions de logement se sont améliorées (accès à la propriété notamment). On a alors parlé de « l'embourgeoisement de la classe ouvrière >> ->Les frontières culturelles se sont atténuées car la démocratisation et la massification scolaire a diffusé une culture commune et le niveau de qualification s'est élevé. Cela a accompagné une certaine mobilité sociale= atténue les frontières de classe car les médias ont pénétré tous les milieux sociaux en diffusant une culture de masse. Cela a contribué à un rapprochement des mœurs, des styles de vie. car on observe que l'homogamie de diplôme, de classe et d'origine sociales est globalement moins importante Olivier Schwartz : << Je pense, comme bien d'autres, que la société française d'aujourd'hui demeure une société de classes. >> ->la Sté française serais encore une Sté de classes, mais sur certains aspects et + sur d'autres. ->Sujet de débats. Précisons les termes de ce débat. ->Montre aussi que le monde ouvrier d'aujd est très différent de celui d'il y a 40 ans à cause du passage par l'école et dans l'enseignement supérieur (BTS) de nombreux ouvriers cultures de classes - tranchées ->«< l'école et les médias ont pénétré dans tous les milieux; les frontières culturelles se sont atténuées; nous ne sommes plus du tout dans une société qui se caractériserait par des cultures de classes tranchées » ->Ces changements ont débouché sur un affaiblissement de la conscience de classe ouvrière au profit de la classe moyenne: tertiarisation de l'économie : déclin numérique des ouvriers. diminution des représentations politiques (syndicats et partis politiques) qui structuraient le mouvement ouvrier et affirmaient ses valeurs. ->Mais les inégalités économiques et sociales n'ont pas disparu et depuis les années 1980, elles se sont même renforcées par conséquent, on ne peut pas considérer que les classes sociales ont disparu. Des inégalités multiformes en France ->Les inégalités économiques et sociales entre catégories socioprofessionnelles sont tjr présentes, certaines d'entre elles se creusent. La fin des 30 Glorieuses marque le ralentissement de la croissance du pvr d'achat des pop les + modestes et leur exposition croissante à la montée du chômage et de la précarité. Aujd, les sociologues utilisent rarement le concept de moyennisation. Ils reconnaissent plutôt une société de classes, avec dans certains cas des distances inter-classes importantes, liées notamment aux transformations du marché du travail, au phénomène de déclassement, à l'évolution des hauts patrimoines 3 arguments pour montrer que les frontières inter-classes n'ont pas disparu ->Une société de classes existe toujours avec des distances importantes : car les inégalités de revenus se sont accrues. Fin des 30 glorieuses : ralentissement de la croissance du pvr d'achat des plus modestes + chômage et précarité = hausse des inégalités salariales et patrimoniales, car le marché du travail s'est transformé (flexibilisation) instaurant une précarité + grande pour une partie de la population. ->Des frontières culturelles persistent car la démocratisation scolaire n'a pas éliminé les inégalités sociales et culturelles : phénomène de déclassement scolaire. car la reproduction sociale s'est intensifiée dans les catégories supérieures du fait d'un usage de plus en plus intense et stratégique du système éducatif au sein des familles les plus dotées en capitaux. ->Les classes sociales se sont recomposées -plan numérique: environ un actif sur 5 est ouvrier mais les ouvriers et les employés représentent presque la moitié des actifs. -les classes sociales n'existent plus de la même façon qu'au 19e début 20e: néanmoins la bourgeoisie est une classe en soi et pour soi parvenant à défendre ses intérêts et transmettre son patrimoine alors que les catégories populaires précarisées subissent de nouvelles formes de domination selon Monique Pincon-Charlot et Michel Pinçon. L'évolution des distances intra-classes. ->Les groupes sociaux ont évolué, ils sont - homogènes notamment en raison de clivages internes liés à des facteurs d'individualisation des inégalités/de la domination qui traversent les classes sociales et de l'articulation avec les rapports sociaux de genre. 3 arguments pour montrer que les distances intra-classes augmentent ->Les distances intra-classes ont augmenté, les classes sociales sont + hétérogènes, on observe un creusement des écarts notamment au sein des catégories populaires : - car les groupes sociaux identifiés il y a 40 ans ne sont plus pertinents aujd. Ainsi, la distinction entre ouvriers et employés n'est pas tjr évidente: par exemple le magasinier est classé << ouvrier » ou « employé » selon le type d'employeur. << car un ouvrier/employé qualifié n'a pas les mêmes conditions de travail qu'un ouvrier/employé non qualifié. - car le marché du travail s'est transformé et on observe de plus grandes inégalités intra- catégorielles. Les contrats ont évolué et la précarisation (CDD, temps partiel subi, intérim) de même que le chômage traversent les classes sociales : être ouvrier/employé précaire ou au chômage éloigne des ouvriers/employés en activité. ->Les distances intra-classes ont augmenté car les facteurs d'individualisation traversent les classes sociales. D'autres lignes de fractures de la sté fr/de domination existent et viennent remettre en cause l'homogénéité de ces groupes sociaux : -la position dans le cycle de vie / l'âge -le niveau d'épargne, de patrimoine, le niveau des dépenses - le lieu de résidence : quartier défavorisé, milieu rural/urbain. - la composition du ménage : couple, célibataire, famille monoparentale... - la couleur de peau, le nom, l'origine ethnique - les rapports sociaux de genre Les prblmtiques sur le marché du travail sont donc différentes selon le sexe et la position dans l'espace social. Homme employé/ouvrier différent d'une Femme employée/ouvrière : les femmes subissent davantage les horaires de travail décalées ou le temps partiel par ex. Homme cadre différent d'une Femme cadre. Il existe un « plafond de verre » pour les femmes qui explique la difficulté à faire de belles carrières et les épouses peuvent soutenir les hommes dans leurs carrières, l'inverse est moins fréquent. le fait de travailler dans le secteur public/privé - le fait d'être salarié / autoentrepreneur ->Cela contribue à l'affaiblissement de la conscience de classe. -L'identification subjective à une classe sociale est + difficile en raison de la multiplication des identifications subjectives à un/des groupes sociaux : genre, lieu de résidence, groupe ethnique, statut... - La montée de l'individualisme, l'effritement de la classe sociale par transformation du rapport entre << nous » et « je» : l'univers ouvrier formait une communauté car il reposait sur le collectif de travail les familles étaient insérées dans des solidarités de quartier ou de milieu professionnel fortes. Cela est - le cas aujd pour toutes les raisons évoquées (mise en concurrence des ouvriers entre eux, distances intra-classes, identifications à d'autres groupes sociaux ethniques, de genre. Les identifications subjectives à un groupe social. ->L'analyse en termes de classes sociales suppose également l'identification subjective à un groupe social ->Cette identification subjective peut ne pas tout à fait correspondre à la position objective du groupe social (qui s'appuie sur des caractéristiques mesurables). ->L'identification aux classes moyennes augmente, alors que l'identification à la classe ouvrière décline Identification subjective: sentiment d'appartenance à un groupe et revendication de cette appartenance comme un élément de son identité ->On distingue aujourd'hui plusieurs sources d'identification, autres que le travail : les loisirs, les études, le milieu associatif... ->L'identification aux classes moyennes augmente, alors que l'identification à la classe ouvrière décline. On distingue par ailleurs aujourd'hui plusieurs sources d'identification, autres que le travail : les loisirs, les études, le milieu associatif... ->Le << nous »> peut donc se construire autrement que par des logiques de classes. Il semblerait ainsi - pertinent de penser la société en termes de classes. Néanmoins, la bourgeoisie aujd correspond tjrs à la définition marxiste de la classe en soi (partage des mêmes conditions matérielles objectives d'existence) et pour soi (conscience d'appartenir à une même classe). 3 arguments pour montrer que certains groupes sociaux restent mobilisés pour défendre leurs intérêts ->Certains groupes sociaux restent homogènes et constituent une classe sociale en soi et pour soi CAD que leurs conditions de vie objective sont proches et la conscience d'avoir des intérêts communs à défendre est élevée. -Indépendants -Bourgeoisie -Classe populaire Les employés et ouvriers vivent des conditions de travail proches, l'homogamie y est forte et ces deux PCS sont + exposés au chômage et à la précarité. Leur condition de vie, style de vie est proche ->Les facteurs d'individualisation des inégalités viennent se superposer à la domination de classe. Les discriminations reposant sur le genre, la couleur de peau, le nom, l'origine ethnique, le lieu d'habitation viennent se superposer, s'ajouter à la domination de classe. La distance sociale d'une femme cadre avec une femme employée est en effet plus grande qu'avec un homme cadre. Les inégalités entre femmes se sont même accentuées à la suite de leur arrivée sur le marché du travail. ->Emergence d'une conscience de classe sous une forme renouvelée Gilets jaunes, les indignés La classe s'articule avec les rapports sociaux de genre ->Il s'agit ici d'articuler la différenciation par la classe sociale et la différenciation par le genre. Rappel sur la notion de genre : A travers le genre, on se représente le monde en distinguant ce qui relève du féminin et ce qui relève du masculin. La bourgeoisie : ->S'il existe encore 1 classe, c'est bien la bourgeoisie: familles riches qui se maintiennent au sommet de la sté où elles se trouves souvent depuis plusieurs générétº ->Richesse multiforme:argent, culture, relations sociales,de prestige -> Aucun autre groupe social ne présente à ce point unité et conscience de soi- Classe en soi et classe pour soi -> événements mondains qui rassemble la bourgeoisie :, rallyes, diners, fetes =traditions qui représentent un moment privilégié pour la ->La notion de genre (masculin/féminin) renvoie aux valeurs et aux représentations qui sont associées aux sexes (hommes/femmes). L'expression met l'accent sur la dimension conflictuelle de ces rapports qui s'établissent à l'avantage d'un groupe sur un autre (celui des hommes sur celui des femmes). Synthèse : ->D'autres critères de différenciation que les classes sociales peuvent être pris en compte pour analyser la structure sociale: comme le sexe. Ainsi, quelle que soit leur classe sociale, les femmes connaissent souvent des inégalités. ->Les analyses en termes de classes sociales et les analyses qui mettent en avant les rapports sociaux de genre ne sont pour autant pas concurrentes. Il est d'ailleurs pertinent de croiser ces deux dimensions pour analyser la structure sociale comparer le fait d'être une femme cadre au fait d'être une femme ouvrière ou encore le fait d'être un homme cadre à un homme ouvrier. La position occupée par un individu dans les rapports sociaux de classe s'articule avec la position qu'il ou elle occupe dans les rapports sociaux de genre. ->Ainsi, les femmes cadres et les femmes employées partagent certaines caractéristiques (ex : salaire en moyenne + faible que les hommes), mais diffèrent selon d'autres (phénomène du plafond de verre » pour les femmes cadres; temps partiel subi et horaires de travail décalés pour les femmes employées). Les problématiques sur le marché du travail sont donc différentes si l'on compare les femmes cadres et les femmes employées. La multiplication des facteurs d'individualisation : ->La notion d'individualisation est une autre façon de réfléchir à l'actualité des classes sociales, les processus d'individualisation tendent à donner + d'importance à un individu et à l'isoler des groupes auquel il appartient. Ce processus affecte de nombreux domaines de la vie sociale dont le travail. Il peut conduire à un affaiblissement des logiques de classe Rapport au travail Rapport aux religieux Rapport au politique Rapport à la famille Rapport à l'école Rapport à la culture Processus d'individualisation à l'œuvre -Mise en concurrence généralisée des travailleurs -projet professionnel propre à chacun -Revendication d'une relation contre l'autorité semble des églises -Affirmation d'un militantisme << pour soi >> -Construction d'un projet de vie personnelle -recherche d'un épanouissement relationnel -Insistance sur l'autonomie de l'élève dans la relation pédagogique Singularisat Sion croissante des pratiques culturelles : chaque individu libre de choisir les produits de la haute et de la basse culture Conclusion : ->Ainsi la structuration de l'espace social s'est trouvée modifié par les évolutions sociales. L'espace social est multidimensionnel et les positions sociales varient selon les différents critères retenus. En effet les principes de différenciation, de structuration de hiérarchisation reposent sur des variables telles que le revenu, le diplôme, le patrimoine, le lieu de résidence qui permet d'avoir accès à un certain nombre de ressources (connexions, offres culturelles. médicales, équipements sportifs, transports collectifs.....) ou pas, qui peut être stigmatisant ou au contraire valorisant. ->Ainsi l'analyse de la structure sociale en termes de classes sociales connaît un renouveau en raison d'un certain renforcement des inégalités. Cependant les classes sociales ne sont pas toujours faciles à appréhender car elles sont-traversées par de multiples critères de différenciations (sexe, âge, statut...) qui rendent ces groupes sociaux hétérogènes. ->Néanmoins, les classes sociales ne sont plus les mêmes, elles se sont recomposées. Les inégalités, en particulier celles liées au sexe qui se retrouvent à tous les niveaux de l'échelle sociale, sont multiples: les oppositions entre classes sociales ne seraient donc plus la principale ligne de fracture de la sté fr. Par ailleurs, les grp socioprofessionnels sont de - en - homogènes, en termes de niveau de vie, d'insertion sur le marché du travail ou de mode de vie. Ce phénomène est accentué par l'individualisation de + en + forte du travail, qui creuse les écarts économiques entre travailleurs et fragilise leur identification subjective à la classe sociale. ->Cependant, on constate que l'insertion sur le marché du travail demeure un critère déterminant de la place dans la sté. Les inégalités éco et sociales entre classes sociales sont toujours présentes et se creusent. La distance entre les classes sociales prend également la forme d'une ségrégation scolaire ou résidentielle. ->Par ailleurs, les inégalités de genre s'ajoutent aux inégalités de classe, mais ne les annulent pas : la distance sociale d'une femme cadre avec une femme employée est en effet + grande qu'avec un homme cadre. Les inégalités entre femmes se sont même accentuées a la suite de leur arrivée sur le marché du travail. Les rapports Interdéciles ->Les rapports interdéciles permettent de mesurer les inégalités d'une distribution : le rapport des déciles D9/D1 met en évidence l'écart entre le haut (9e décile) et le bas de la distribution (1er décile); le rapport D9/D5 compare le haut de la distribution à la valeur médiane ; le rapport D5/D1 compare la médiane au bas de la distribution. ● LA COURBE DE LORENZ ->Il s'agit d'une représentation graphique permettant de « visualiser »> la concentration des valeurs observées. ->Lecture de la courbe de Lorenz -axe des abscisses : % cumulés croissants des effectifs (10 % de la pop, 20 % de la pop... 100 % de la pop); cad déciles, quartiles... -axe des ordonnées : % cumulés croissants de la variable étudiée (10 % des revenus, 20 % des revenus.... 100 % des revenus) ->Interprétation de la forme de la courbe de Lorenz: ->la bissectrice (diagonale) représente une répartition égalitaire des revenus: 10 % les + pauvres perçoivent 10 % des revenus, les 20 % les + pauvres perçoivent 20 % des revenus... ->plus la courbe est creuse (cad éloignée de la diagonale), + la concentration est forte plus la courbe est proche de cette diagonale, plus la répartition est égalitaire.