Matières

Matières

Plus

SES Spé Term - crises financières

16/09/2023

10012

252

Partager

Enregistrer

Télécharger


Chapitre 8- Comment expliquer les crises financières et régler le système financier ?
A la fin du chapitre, vous devez être capable de :
Con
Chapitre 8- Comment expliquer les crises financières et régler le système financier ?
A la fin du chapitre, vous devez être capable de :
Con
Chapitre 8- Comment expliquer les crises financières et régler le système financier ?
A la fin du chapitre, vous devez être capable de :
Con
Chapitre 8- Comment expliquer les crises financières et régler le système financier ?
A la fin du chapitre, vous devez être capable de :
Con
Chapitre 8- Comment expliquer les crises financières et régler le système financier ?
A la fin du chapitre, vous devez être capable de :
Con
Chapitre 8- Comment expliquer les crises financières et régler le système financier ?
A la fin du chapitre, vous devez être capable de :
Con
Chapitre 8- Comment expliquer les crises financières et régler le système financier ?
A la fin du chapitre, vous devez être capable de :
Con
Chapitre 8- Comment expliquer les crises financières et régler le système financier ?
A la fin du chapitre, vous devez être capable de :
Con
Chapitre 8- Comment expliquer les crises financières et régler le système financier ?
A la fin du chapitre, vous devez être capable de :
Con
Chapitre 8- Comment expliquer les crises financières et régler le système financier ?
A la fin du chapitre, vous devez être capable de :
Con
Chapitre 8- Comment expliquer les crises financières et régler le système financier ?
A la fin du chapitre, vous devez être capable de :
Con

Chapitre 8- Comment expliquer les crises financières et régler le système financier ? A la fin du chapitre, vous devez être capable de : Connaître les principales caractéristiques de la crise financière des années 1930 et de celle de 2008 (effondrement boursier, faillites en chaîne, chute du PIB et accroissement du chômage). Comprendre et savoir illustrer la formation et l'éclatement d'une bulle spéculative (comportements mimétiques et prophéties auto réalisatrices). Comprendre les phénomènes de panique bancaire et de faillites bancaires en chaîne. Connaître les principaux canaux de transmission d'une crise financière à l'économie réelle : effets de richesse négatif, baisse du prix du collatéral et ventes forcées, contraction du crédit. Connaître les principaux instruments de régulation du système bancaire et financier qui permettent de réduire l'aléa moral des banques : supervision des banques par la banque centrale, ratio de solvabilité Notions à maîtriser: crise financière; crise boursière; crise bancaire; crise de change; crise liée à l'endettement public; agents à capacité de financement; agents à besoin de financement; comportements mimétiques (ou mimétisme); prophétie autoréalisatrice ; titrisation; aléa moral; banque systémique ; bulle spéculative ; << rationnement du crédit » ; « effet richesse » ; règles prudentielles Introduction : La faillite d'une banque américaine en 3 jours SVB = La faillite d'une banque en bonne santé ? Mi février...

Rien ne te convient ? Explore d'autres matières.

Knowunity est la meilleure application scolaire dans cinq pays européens.

Knowunity a été mis en avant par Apple et a toujours été en tête des classements de l'App Store dans la catégorie Éducation en Allemagne, en Italie, en Pologne, en Suisse et au Royaume-Uni. Rejoins Knowunity aujourd'hui et aide des millions d'étudiants à travers le monde.

Ranked #1 Education App

Chargement dans le

Google Play

Chargement dans le

App Store

Knowunity est la meilleure application scolaire dans cinq pays européens.

4.9+

Note moyenne de l'appli

13 M

Les élèsves utilisent Knowunity

#1

Dans les palmarès des applications scolaires de 11 pays

900 K+

Les élèves publient leurs fiches de cours

Tu n'es toujours pas convaincu ? Regarde ce que disent les autres élèves ...

Louis B., utilisateur iOS

J'aime tellement cette application [...] Je recommande Knowunity à tout le monde ! !! Je suis passé de 11 à 16 grâce à elle :D

Stefan S., utilisateur iOS

L'application est très simple à utiliser et bien faite. Jusqu'à présent, j'ai trouvé tout ce que je cherchais :D

Lola, utilisatrice iOS

J'adore cette application ❤️ Je l'utilise presque tout le temps pour réviser.

Légende alternative :

2023 : les comptes SBV approuvés et certifiés conformes sans réserves par le CAC KPMG avec un bénéfice de 1,5 milliards de dollars • 09/03/2023: la banque annonce qu'elle a réalisé des pertes importantes sur son portefeuille obligataire et qu'elle s'apprête à lever des fonds grâce à une augmentation de capital → la banque a donc revendu des titres financiers à perte pour que ces clients puissent retirer de l'argent 09/03/2023 : Silvergate bank spécialisée dans la cryptomonnaie annonce sa liquidation 10/03/2023: Bank run. SVB est obligé de vendre à perte des titres financiers pour permettre à ses clients de retirer leurs fonds. La valeur du cours à la bourse baisse de 60% → les clients retirent 40 milliards de dollars 10/03/2023 : l'ensemble des valeurs boursières mondiales des banques baissent • 11/03/2023 : les régulateurs (FED et FDIC) bloquent les dépôts et ferment la banque ● Méthode pour expliquer une crise financière, avec comme éléments, ceux de la crise SVB : Un terrain miné (le contexte) = retour de l'inflation => hausse des taux d'intérêts La mèche (ce qui va conduire à l'explosion) = spécialisation sur une clientèle et un placement (les obligations) La poudre (ce qui va rendre l'explosion inévitable) = besoin en liquidités des clients La mise à feu (le déclencheur) = annonce sur ventes à perte et recherche l'argent des actionnaires L'explosion (la crise financière) = le bank run Un terrain en ruine (les conséquence sur l'économie réelle) = en suspens pour l'instant, on n'a pas assez de recul Le pompier Crise de liquidités → les clients retirent en masse leurs dépôts → la banque doit trouver des liquidités, en vendant à perte Crise de solvabilité → les comptes de la banque ne sont pas sincères et/ou fidèles → la banque ne possède pas suffisamment d'actifs pour honorer ses dettes → Les actionnaires refusent d'apporter des fonds supplémentaires → moins-value = 15 milliards de dollars. 1929 Jeudi noir 1962 Crise de la dette des pays en voie de développement Bilan d'une banque = la solvabilité des banques → Actif => ce qu'elle possède → Passif => ce qu'elle doit + capitaux propres I. Définition historique, mécanismes des crises financières crises financières (définition): perturbations majeures du système financier qui se traduisent par un effondrement boursier, des faillites bancaires et/ou une contraction du crédit. Elles peuvent affecter l'économie réelle. Marché des capitaux → Marché interbancaire / Marché monétaire (court terme) → Obligations et Actions (long terme) → Marché de changes => Les demandeurs sont ceux en capacité de financement = ménages (fonds de pension), États (fonds souverains), entreprises => Les offreurs sont ceux en besoin de financement = les États et les entreprises Historique des crises financières 1987 Lundi noir Crise de la valeur boursière → les actionnaires vendent leurs actions entraînant 2001 Endettement, bulle internet une perte de confiance des clients et des autres actionnaires 2008 Crise des subprimes 2010 Crise de la dette grecque Activité 1 : La crise de l'endettement des pays en voie de développement (1982) À la suite du choc pétrolier de 1973, les pays en voie de développement s'étaient lourdement endettés, et ce d'autant plus facilement que les banques de dépôt cherchaient à utiliser les énormes dépôts de pétrodollars dont elles disposaient. Mais cet endettement servait principalement à couvrir des déficits budgétaires, pas à financer l'investissement, ce qu'a encore aggravé le deuxième choc pétrolier de 1978, alors que les banques étaient encore plus enclines à prêter. Une partie importante de la dette des pays en voie de développement était à taux variable et à court terme. La hausse des taux courts américains décidée fin 1979 a donc considérablement alourdi la charge de la dette. Le pays où la situation de la balance des paiements s'est dégradée le plus rapidement a été le Mexique, qui a fait défaut brusquement en août 1982. Cela a eu un effet de raréfaction générale du crédit et provoqué une crise bancaire mondiale. La banque centrale américaine dut baisser ses taux en catastrophe, tandis que le FMI accordait des lignes de crédit d'urgence aux PVD. Wikipédia. Questions : 1) Identifier les mécanismes de la crise et ordonner-les selon leur déroulement chronologique ? 1) Crise de 1962 => crise pétrolière, capacité d'épargne abondante, endettement excessif, inflation, hausse des taux d'intérêts, défaut de paiement, baisse du crédit, le FMI et la banque centrale américaine baissent les taux d'intérêts Typologie des crises financières On distingue 4 types de crises financières Crises boursières = << krach boursier >> Crises bancaires = chute de la rentabilité des banques Crises de change = variations brutales du cours d'une monnaie Crises liées à l'endettement public concerne généralement les États Tableau comparant crise de 1929 et celle des subprimes La crise financière des années 1930 Un terrain miné (le contexte) La mèche (ce qui va conduire à l'explosion) La poudre (ce qui va rendre l'explosion inévitable) La mise à feu (le déclencheur) L'explosion (la crise financière) Un terrain de ruine (les conséquences sur l'économie réelle) Les pompiers (le rôle des États et des Banques centrales) ● ● tendance à la surproduction (agricole, industrielle, immobilière) hausse des salaires trop faible: la consommation est insuffisante pour écouler toute la production bulle boursière spéculation boursière endettement auprès des banques pour spéculer les prêts ne sont plus accordés pour spéculer crise boursière (effondrement des cours boursiers) faillites bancaires baisse des crédits baisse de la production faillites d'entreprises chômage des politiques budgétaires innovatrices : le New Deal des politiques monétaires insuffisantes mais développement de la réglementation bancaire ● ● ● ● ● ● ● ● La crise financière de 2008 fortes inégalités de revenu et de patrimoine notamment aux États- Unis faibles taux d'intérêt achats immobiliers financés par emprunt y compris par des ménages peu solvables (qui ont des difficultés à rembourser) bulle immobilière la titrisation transformation des crédits subprimes en titres financiers achetés dans le monde entier notamment par les banques la baisse des prix de l'immobilier la crise de solvabilité: les agents économiques ne peuvent plus rembourser leurs emprunts la crise de liquidité : les banques ne veulent plus prêter aux autres banques crise bancaire (baisse de la valeur des actifs, crise de liquidité) faillites bancaires baisse des crédits baisse de la production faillites d'entreprises chômage des politiques monétaires nouvelles appelées non conventionnelles des politiques budgétaires traditionnelles de relance Activité 2 : Les crises financières Partie 1: La représentation du système financier 1) Qui sont les agents à capacité de financement dans le système financier ? Citez au moins un exemple. << Les agents à capacité de financement sont les agents économiques dont les ressources (revenus, épargne) sont supérieures aux dépenses. Une fois leurs dépenses courantes et leurs investissements financés, ils dégagent une épargne qui peut être placée (Belin Education) ». Les ménages sont les premiers agents du circuit économique à être structurellement en situation de capacité de financement. Certains États via leurs fonds souverains («< fonds d'investissement détenu par un État »> - vie publique) sont aussi des agents à capacité de financement. 2) Qui sont les agents à besoin de financement dans le système financier ? Citez au moins un exemple. << Les agents à besoin de financement sont les agents économiques dont les dépenses excèdent les ressources. Ils ne peuvent se financer qu'en faisant appel à l'épargne d'autres agents (Belin Eudcation) ». Les entreprises au moment de leur création sont des agents à besoin de financement. 3) Citez plusieurs marchés sur lesquels se rencontrent les agents à capacité et à besoin de financement dans le système financier ? Les banques se rencontrent sur le marché inter-bancaire. Les États et les entreprises se rencontrent sur le marché des actions et des obligations. 4) Qui sont les offreurs ? Sur un marché financier, les offreurs sont les agents à besoin de financement qui émettent un titre financier (action, obligation). Sur le marché bancaire, les offreurs sont les banques qui offrent un crédit bancaire. 5) Qui sont les demandeurs ? Sur un marché financier, les demandeurs sont les agents à capacité de financement qui achètent un titre financier (action, obligation) et versent une somme en contrepartie. Sur le marché bancaire, les offreurs sont les banques qui offrent un crédit bancaire. 6) Quel est le rôle des banques dans le système financier ? Sur le marché financier, les banques jouent un rôle d'intermédiaire : elles accompagnent les offreurs et les demandeurs. Sur le marché bancaire, les banques sont les offreurs de service : elles offrent les crédits bancaires. Partie 2: Les mécanismes d'une crise financière Une crise financière est un dysfonctionnement majeur dans le système financier qui empêche l'économie de jouer son rôle d'intermédiation entre épargnants et investisseurs. [...] L'effondrement des prix des actifs est le catalyseur d'une crise financière. En 2008 et 2009, l'actif en cause était l'immobilier résidentiel aux États-Unis. [...] Entre 2006 et 2009, les prix de l'immobilier ont chuté de 30% environ, une chute que les États-Unis n'avaient pas vue depuis les années 1930. [...] L'insolvabilité généralisée des institutions financières est le second élément d'une crise financière. En 2008 et 2009, de nombreuses banques et autres institutions financières avaient misé sur la hausse des prix des logements en accordant des crédits hypothécaires ¹ et en détenant de nombreux titres adossés 2 à des prêts immobiliers. Lorsque les prix de l'immobilier ont chuté, un grand nombre de propriétaires se sont retrouvés avec un patrimoine négatif ³ (underwater). La valeur de l'emprunt hypothécaire était largement supérieure à celles des maisons qu'ils ont achetées. [...] Face à la montée des insolvabilités, tout établissement financier risque de se retrouver en situation de défaut de paiement. [...] Le système financier ne peut plus assumer son activité d'intermédiation même si les clients sont solvables et ont des projets d'investissements performants, ce qui provoque généralement une forte réduction de l'activité économique. [...] La récession économique réduit la rentabilité de beaucoup d'entreprises et la valeur de plusieurs actifs. Il en résulte également une baisse des marchés boursiers. Certaines firmes font faillite et cessent de rembourser leurs prêts. Beaucoup de travailleurs se retrouvent au chômage et ne peuvent plus honorer leurs dettes. Gregory MANKIW, Macroéconomie, De Boeck, 8 édition, 2019. 1. La maison achetée à crédit sert de garantie à la banque. 2. Titres émis par une société financière pour financer l'acquisition de crédits immobiliers (procédé appelé «<titrisation»>). 3. Le patrimoine net (actifs-dettes) est négatif si les actifs de l'agent ont une valeur inférieure à celle de ses dettes 1) Expliquez pourquoi la baisse de l'immobilier peut provoquer l'insolvabilité des ménages propriétaires ? Avant 2008, aux États-Unis, les ménages se sont endettés massivement pour acquérir des logements. Les banques ont accordé des emprunts appelés « crédits hypothécaires » : le logement acheté à crédit sert de garantie à la banque en cas de défaut de paiement. Ainsi, les ménages comme les banques ont parié sur l'augmentation continue des prix de l'immobilier. Cependant, avec la baisse des prix de l'immobilier qui débute en 2006, les ménages se retrouvent surendettés : la valeur de leur crédit à rembourser, définie par rapport au prix d'achat du logement, est supérieure à la valeur de marché de leur logement. Ainsi, pour un grand nombre de propriétaires, la valeur de l'actif possédé est devenue inférieure aux dettes (patrimoine négatif), ce qui peut générer une insolvabilité : impossibilité de rembourser le crédit par la vente de la maison, si besoin de la vendre (à cause d'une baisse de revenus par exemple, ou d'une hausse des intérêts à payer). 2) Quelles sont les conséquences pour les banques ? Les ménages ne pouvant plus rembourser leurs crédits aux banques, ces dernières ont vu leur risque individuel de faire faillite (défaut de paiement) augmenter fortement, d'autant plus que chaque banque est liée aux autres par des transactions financières. 3) Pourquoi la crise financière risque-t-elle de devenir un véritable cercle vicieux ? Le blocage du financement de l'économie peut entraîner une récession, c'est-à-dire une chute de la production et des revenus. Or, avec celle-ci, le système financier se retrouve davantage en difficulté : il y a un cercle vicieux. D'une part, les entreprises deviennent moins rentables, donc elles versent moins de profits à leurs propriétaires (notamment les actionnaires), ce qui entraîne la chute des cours boursiers. D'autre part, les revenus des entreprises (profits) et des ménages (hausse du chômage) baissent, ce qui augmente les problèmes d'insolvabilité. 1. Baisse du prix des actifs 2. Hausse des difficultés des institutions financières Partie 3: Les causes des crises financières 4. Récession 3. Diminution du crédit bancaire → Les bulles spéculatives Au XIX siècle, la spéculation intervient dans toutes les crises. Les deux crises majeures de 1929 et 2008 résultent elles aussi de l'éclatement d'une bulle spéculative de très grande taille. [...] Une bulle se produit lorsque la valeur d'un actif est déterminée par la réponse à une question : son prix va-t-il continuer à monter? En cas de réponse positive, il est rationnel d'acheter [...] dans l'espoir de réaliser une plus-value ¹. Ce sont donc les anticipations qui gouvernent l'évolution des prix sur des marchés touchés par la spéculation. Celle-ci est définie par Keynes comme l'activité qui consiste à prévoir la psychologie du marché. Tout ce qui peut servir de réserve de valeur, l'immobilier, les objets d'art et, surtout, les actifs financiers, peut connaître des bulles. Une bulle spéculative est la situation dans laquelle le prix d'un actif s'éloigne de sa valeur «<fondamentale», définie comme la somme actualisée des revenus 2 que cet actif peut rapporter. Au plus fort de la bulle japonaise des années 1980, par exemple, la valeur foncière théorique de Tokyo ³ dépassait celle... des États-Unis. À ce niveau aberrant, une bulle ne semble reposer que sur l'irrationalité des spéculateurs enfiévrés. De fait, il est possible que certains intervenants soient grisés par leur propre réussite: <<Inhérente à l'épisode spéculatif, il y a l'euphorie, la fuite collective hors du réel». D'un autre côté, les agents peuvent être parfaitement conscients du caractère irréaliste des prix au regard des rendements escomptés, et continuer à penser qu'ils vont encore monter. La rationalité des comportements individuels peut aisément déboucher sur une irrationalité collective par un effet de composition. [Mais] une bulle finit toujours par éclater car, selon l'adage boursier, «<les arbres ne montent pas jusqu'au ciel ». Plus concrètement, il faudrait un flux sans cesse accru d'achats pour que la dynamique des prix se maintienne. Arrive toujours un moment où le flux de nouveaux acheteurs se tarit et tout s'effondre. Arnaud PARIENTY, Précis d'économie, La Découverte, 2017. 1. Plus-value: prix de vente - prix d'achat 2. Somme des revenus futurs en euros d'aujourd'hui ou euros constants, une fois déduite l'inflation. 3. Valeur de l'ensemble des biens immobiliers de la ville de Tokyo. 1) Recherchez la définition d'un comportement mimétique et d'une prophétie auto-réalisatrice Les comportements mimétiques (ou mimétisme) désigne une tendance des agents à adopter, par suivisme, les mêmes comportements, en particulier dans un contexte de manque d'information. Une prophétie autoréalisatrice correspond à l'anticipation d'un événement qui conduit les agents à changer de comportement de telle façon que cet événement survienne. 2) Pourquoi le spéculateur cherche-t-il à prévoir la psychologie du marché ? Les spéculateurs cherchent à prévoir la psychologie du marché car leurs plus-values reposent sur la poursuite de la hausse de la demande et des prix de l'actif sur lequel ils spéculent. 3) Montrez que le gonflement d'une bulle spéculative relève d'une prophétie auto-réalisatrice Le gonflement d'une bulle spéculative relève d'une prophétie autoréalisatrice car c'est parce que des spéculateurs anticipent une poursuite de la hausse du prix qu'ils achètent l'actif. Et c'est parce que la demande pour l'actif augmente que son prix monte, validant ainsi l'anticipation haussière qui peut se poursuivre. 4) Pourquoi les bulles finissent-elles par éclater ? Les bulles finissent par éclater car << les arbres ne montent pas jusqu'au ciel ». C'est-à-dire, qu'à un moment donné, la hausse est telle que les agents du marché deviennent nerveux et comprennent bien que ce prix est hors-norme et risque de s'effondrer à tout instant. Cette fébrilité s'accroît et finit par faire basculer le marché (lorsque la hausse cesse ou ralentit), c'est-à-dire qu'une véritable panique conduit les détenteurs de l'actif surévalué du fait de la spéculation à vouloir s'en débarrasser rapidement avant que le prix ne baisse trop, ce qui provoque le krach redouté. Là aussi on est en présence d'une prophétie autoréalisatrice. Mimétisme + Prophéties autoréalisatrices ✔Prix des actifs Demande > Offre ✔Demande des actifs → La titrisation Regardez la vidéo « Qu'est-ce que la titrisation ? sur la chaîne Citéco https://youtu.be/JiBj0exvoCk 1) Complétez les mots manquants : ● La titrisation est la transformation d'un actif négociable sur les marchés financiers (comme un droit d'auteur ou un prêt bancaire) en un titre financier qui peut se vendre ou s'acheter sur les marchés financiers. 2) Quel est l'intérêt de la titrisation ? La titrisation est une technique financière qui transforme des actifs peu liquides, c'est-à-dire pour lesquels il n'y a pas véritablement de marché tels que les crédits, en valeurs mobilières facilement négociables comme des obligations. 3) Quels en sont les avantages et les inconvénients ? Pour celui qui émet le titre ? Avantage: Obtenir des liquidités, diminuer ses obligations en matière de fonds propres (pour les banques : elles « allègent leurs bilans »), diversifier ses placements. Inconvénient : il sacrifie une possible augmentation de la valeur de son actif Pour celui qui achète le titre ? Avantage obtenir un actif rémunérateur Inconvénient : prise de risque sur la valeur de l'actif acheté → Le risque systémique et l'aléa moral Le 15 septembre 2008, Lehman Brothers, alors quatrième banque d'investissement ¹ des États-Unis par ordre d'importance, déposait le bilan. Le système financier mondial fut dès lors secoué par une tempête, qui surprit tous les observateurs des marchés par sa violence et son ampleur. [...] La crise financière nous a brusquement rappelé que le système bancaire n'était pas assez résistant aux intempéries. Elle a aussi clairement montré que des risques particuliers proviennent des grands établissements qui présentent de fortes interdépendances. Du fait de leur taille et de la position qu'ils occupent sur le marché, ces établissements ne peuvent pas se retirer en cas de crise sans provoquer de graves remous dans le système bancaire et dans l'économie réelle; dans le jargon des économistes, on dit qu'ils revêtent une « importance systémique ». [...] En cas de crise, une banque d'importance systémique peut compter sur un sauvetage, du fait des coûts élevés qu'impliquerait une défaillance pour l'économie réelle. On peut donc dire que les établissements concernés bénéficient d'une garantie implicite de l'État, dont les conséquences sont d'une portée considérable. [...] Les créanciers sont moins incités, en raison de la garantie de l'État, à veiller à ce que la banque ne prenne pas de risques excessifs. En effet, si tout se passe bien, ils profiteront d'une rémunération quasiment «sans risques». En revanche, si quelque chose se passe mal, l'État doit intervenir et les créanciers ne seront pas tenus d'assumer d'éventuelles pertes. Le simple fait de supposer qu'une banque soit «too big to fail» peut ainsi devenir une prophétie autoréalisatrice. Fritz ZURBRÜGG, « Le système bancaire suisse dix ans après la tempête : quelle est sa capacité de résistance ? », 06/09/2018. 1. Banque dont l'activité consiste essentiellement à acheter et vendre des titres sur les marchés financiers 1) Qu'est-ce qu'un aléa moral ? Un aléa moral est une situation dans laquelle, après signature d'un contrat, une des parties modifie son comportement au détriment de l'autre. 2) Qu'est-ce qu'une banque systémique ? Une banque systémique est une banque dont la faillite entraînerait des conséquences négatives sur l'ensemble du système financier mondial. 3) Montrez que l'existence de banques d'importance systémique créé un aléa moral ● Les facteurs contextuels financiarisation de l'économie déséquilibres excessifs déréglementation, innovation, globalisation A. Les facteurs contextuels →voir le schéma 4) Explicitez le mécanisme évoqué dans la phrase soulignée Si une banque se pense trop grosse pour faire faillite, elle augmentera ses activités (en prêtant davantage, en réalisant davantage de placements), ce qui augmentera la taille de son bilan et son importance aussi bien dans le système financier que pour l'activité économique : cela augmente le coût de son éventuelle faillite pour le système financier et l'ensemble du système économique. Elle n'était pas forcément de dimension systémique initialement, mais en agissant ainsi elle est susceptible de le devenir. C'est également le cas si les autorités pensent (de façon erronée) qu'une banque est de dimension systémique : en la renflouant, elles peuvent la laisser continuer à développer ses activités, donc croître en taille. Dans les deux cas, il y a prophétie autoréalisatrice : le fait qu'une banque se croie trop grosse pour faire faillite ou que les autorités la considèrent comme telle fait qu'elle a plus de risques de devenir effectivement trop grosse pour faire faillite. II. Les causes des crises financières 2 Le risque systémique Banque de grande taille système boursier Risque systémique → prophétie auto-réalisatrice → mimétisme => bulle spéculative Banque «too big to fail » ? Les causes liées à la nature du système Aléa moral Prise de risques système bancaire → aléa moral → risque systémique => prise de risque excessive Les crises financières sont liées à une financiarisation de l'économie → l'épargne mondiale augmente (ex: patrimoine des ménages dans le monde a doublé entre 2008 et 2020, passant de 99 à 200 actifs financiers en milliards d'euros) → l'épargne cherche des placements rentables Les crises financières sont liées à des déséquilibres de répartition des richesses et de l'épargne → agents publics = endettement des états (ex : crise de l'endettement des PVD, crise de la dette souveraine grecque) → agents privés = endettement des ménages (ex : crise des subprimes) La récurrence et l'aggravation des crises financières sont liées à une évolution du système financier depuis les années 1990 → déréglementation financière = les capitaux sont libres de circuler au niveau international → innovation = le système financier invente des produits de plus en plus complexes et de plus en plus risqués (titrisation) → globalisation = le système financier est devenu mondial et les crises se propagent de plus en plus vite B. Les causes liées à la nature du système 1. Les crises boursières sont liées à la nature du système financier Une bulle spéculative provient d'anticipations autoréalisatrices... → un agent économique anticipe une augmentation de la valeur d'un titre financier. Il achète le titre. Si la majorité des agents économiques fait comme lui, le prix du titre financier augmente. Alors le prix du titre augmente. qui sont alimentées par des comportements mimétiques → la bulle provoque et est provoquée par des comportements mimétiques = il est rationnel de suivre la majorité, d'adopter le comportement majoritaire → métaphore du concours de beauté John M. KEYNES (1936) = pour gagner il ne faut pas se comporter selon ses préférences ou ses anticipations personnelles. Il faut se comporter en fonction de l'anticipation que l'on se fait du comportement de la majorité. bulle spéculative (définition): hausse cumulative du prix d'un actif, nourrie par des comportements de spéculation (c'est-à-dire la recherche d'une plus-value (= prix de vente supérieur au prix d'achat)) 2. Les crises bancaires sont liées à la nature du système financier Les crises bancaires sont liées à des phénomènes → d'aléa moral (situation où un agent, du fait qu'il se sait assuré contre un risque, adopte une attitude moins prudente, augmentant par la même la probabilité que ce risque se réalise) = qui conduit à être moins prudent → de risque systémique = la course aux crédits liée à la concurrence entre établissements peut conduire à l'accroissement de la taille des entreprises, qui cumulée avec l'interdépendance des banques entre elles (marché inter-bancaire) crée un risque pour l'ensemble du système → de concurrence entre les acteurs financiers va engendrer une hausse de la prise de risque pour préserver les marges Les crises bancaires sont amplifiées par des phénomènes spécifiques → l'état domine = les banques sont interdépendantes les unes aux autres → les paniques bancaires = les comportements mimétiques ses déposants créent un risque d'illiquidités et d'insolvabilité III. Les effets des crises financières et leur régulation • Activité 3 : Illiquidité et insolvabilité d'une banque Voici le bilan d'une banque. Au passif figurent ses ressources, et à l'actif comment ces ressources sont utilisées. Données fictives, en milliards d'euros Actif (Utilisation des ressources) 10 Prêts aux clients 20 Titres détenus Immobilier Prêts interbancaires •Du côté du passif, les fonds propres jouent un rôle particulier. Ils incluent les actions que la banque a émises et les bénéfices qu'elle a gardés en réserve. Ces ressources appartiennent à la banque et peuvent donc servir à absorber les pertes. Au contraire, les autres ressources du passif sont des engagements remboursables à d'autres agents, à des échéances plus ou moins longues. •Du côté de l'actif, les ressources sont utilisées pour faire des s sur des actifs plus ou moins risqués et plus ou moins liquides, échangeables plus ou moins rapidement Passif (Ressources de la banque) 40 Fonds propres 30 Emprunts interbancaires a) Le cours des titres que détient la banque chute. b) Une panique bancaire. 10 Dépôts des clients 20 Titres émis (hors actions) 1 Pourquoi certaines ressources sont-elles appelées des « fonds propres >> ? 2 Calculez combien représentent ces fonds propres en % de l'ensemble du bilan de la banque. ERE 3 Associez chaque exemple au risque correspondant: Risque d'illiquidité. Risque d'insolvabilité contre de la monnaie et à des prix qui peuvent varier. Il y a risque d'illiquidité pour une banque quand elle a des difficultés à honorer ses engagements inscrits au passif à un instant donné. Par exemple, si trop de déposants retirent leurs dépôts, elle ne peut pas rapidement revendre l'immobilier acheté, mais peut revendre certains titres (les titres les plus liquides, comme les prêts bancaires, en période normale), ou piocher dans ses bénéfices mis en réserve. Il y a risque d'insolvabilité lorsque le prix des actifs baisse tellement qu'ils ne permettent plus à la banque de faire face à ses engagements. 30 40 c) Les défauts de remboursement se multiplient. d) Les banques ne se prêtent plus sur le marché interbancaire. Si une grande banque est illiquide et revend ses actifs pour se refinancer, comment va évoluer le prix de ses actifs ? Quelles sont les conséquences pour les autres banques 1) Certaines ressources sont appelées des «fonds propres»>, car se sont les capitaux dont la banque dispose qui lui ont été apportés par ses propriétaires (ex : actionnaires) ou qu'elle a gardé de ses profits passés non distribués ou investis. 2) Le montant des fonds propres s'élève à 10 milliards d'euros, alors que le total du passif est de 100 milliards d'euros. Ainsi, les fonds propres représentent ici 10 % du bilan. 3) Risque d'illiquidité = b et d; Risque d'insolvabilité = a et c 4) Si une grande banque revend ses actifs pour se refinancer, elle cherchera à gagner rapidement des liquidités pour faire face à ses engagements, ce qui l'incitera à vendre en catastrophe des actifs. Or si elle vend de nombreux actifs (en l'occurrence, des titres financiers), le prix de ces actifs diminuera, si bien que les banques qui détiennent ces actifs (du côté de l'actif de leur bilan) verront la valeur de leur actif s'éroder. Elles auront plus de difficultés à faire face à leurs propres engagements, ce qui les incitera à vendre, à leur tour, des actifs en catastrophe. Ces ventes forcées d'actifs jouent un rôle important dans la contagion lors des crises financières. • Activité 4: L'importance des fonds propres Voici le bilan de deux banques. Chacune dispose de deux types de ressources, qui figurent au passif : des fonds propres, qui sont les fonds possédés par l'entreprise, provenant de l'apport des actionnaires ou de la mise en réserve de profits passés ; des dettes, apports de capitaux par des créanciers, dont des déposants, qu'il faut donc rembourser. Les deux banques ont le même montant de ressources, mais l'une a plus de fonds propres que l'autre. En revanche, elles ont la même utilisation de ces ressources, qui figurent à l'actif : une moitié de crédits, et une moitié de titres. Crédit rennais Passif (Ressources de la banque) 50 Fonds propres 50 Dettes Actif (Utilisation des ressources) Crédits Titres Lehman Sisters Actif (Utilisation des ressources) Crédits Titres Passif (Ressources de la banque) 50 Fonds propres 50 Dettes 20 80 Marché des capitaux 10 90 Système financier 1 Quelle est la différence principale entre un financement de la banque par des fonds propres et par des dettes ? 2 Calculez le rapport entre les fonds propres et les actifs détenus par chaque banque, et exprimez le résultat en %. 3 Supposons que le prix des titres chute de 10%. Les banques vont combler les pertes en puisant dans les fonds propres, qui baissent du même montant. Calculez la nouvelle valeur des titres, et la nouvelle valeur du ratio de fonds propres en % des actifs. EFET 4 Montrez que la situation financière de Lehman Sisters résiste moins bien que celle du Crédit rennais. 5 Que peut faire Lehman Sisters pour rétablir son ratio de fonds propres ? 5) Il y a 2 solutions possibles → demande aux actionnaires d'investir → faire des bénéfices (en revendant des actifs) et ne pas les distribuer aux actionnaires A. La transmission d'une crise financière à l'économie réelle Contraction du crédit 1) dettes lui appartiennent + doivent les rembourses fonds propres = lui appartiennent 2) crédit rennais = 20% lehman sisters = 10% 3) nouveau ratio → crédit rennais = 15/95= 15 % →lehman sisters = 5/95= 5% 4) Lehman sisters a un ration inférieur à celui du crédit rennais Effets de richesse négatifs Marché des biens et services Économie Marché du travail 2 canaux de transmission = pas obligatoire qu'il y ait une transmission → capacité des 2 systèmes à vivre de façon autonome Activité 5: La contraction du crédit bancaire Si spectaculaire soit-elle, la débâcle boursière, dont les gouvernements et les grandes banques centrales peinent à venir à bout, n'est que la partie émergée d'une crise en train de se propager à l'économie réelle. Une spirale baissière et récessive s'est enclenchée. Les marchés anticipent une chute des profits des entreprises, qui font face à des perspectives d'activité dégradées. Ils vendent leurs titres. Les entreprises ne peuvent plus se financer sur les marchés des actions, et elles commencent à être confrontées au resserrement du crédit. Certaines d'entre elles, notamment les PME, ne s'en relèveront pas. [...] Elles diffèrent ou renoncent à leurs projets d'investissement, réduisent leurs coûts et revoient à la baisse leurs perspectives d'embauche, quand elles ne licencient pas et mettent la clé sous la porte. [...] Trouver des sources de financement est en effet plus dif- ficile et coûte plus cher. Face à l'augmentation probable des taux de défaut ¹, les banques doivent accroître leurs fonds propres et, par voie de conséquence, elles prêtent moins. [...] « Une PME qui a une trésorerie équilibrée sur l'année, mais qui a besoin d'aide pour financer son activité risque, dans un tel contexte, de voir sa banque lui refuser sa ligne de crédit », explique M. Timbeau². 1. Ratio calculant la part de non-paiement des échéances d'un emprunt sur l'ensemble des emprunts 2. Xavier TIMBEAU est chercheur à l'OFCE Questions: 1) Comment réagissent les banques quand elles se retrouvent en difficulté ? 2) Pourquoi les petites entreprises sont-elles alors les plus pénalisées ? 3) Pourquoi la contraction du crédit risque-t-elle en définitive d'aggraver la situation des banques ? Claire GUELAUD, << Du krach boursier à l'économie réelle, les mécanismes de la contagion », Le Monde, 11 octobre 2008. 1) Elles arrêtent de prêter de l'argent. 2) Ces entreprises se financent par l'intermédiaire des banques (= dépendantes de ces banques) + structure financière la plus faible (moins de capacité à s'autofinancer, avec peu de fonds propres) 3) Cercle vicieux = Si les entreprises montrent des signes de faiblesse, alors les banques vont arrêter de prêter de l'argent, ce qui précipite la faillite des entreprises dépendantes de ces crédits. Ainsi, cela va aggraver la situation des banques, puisqu'elle cause leur propre faillite. → Mais il existe les prêts garants par l'État pour éviter cette situation = l'État se porte garant pour éviter la crise Transmission = contraction du crédit bancaire Quand les banques se retrouvent en difficulté, elles ont tendance à restreindre le volume de crédit qu'elles sont prêtes à accorder, à augmenter les taux d'intérêts, à demander davantage de garanties... C'est ce qu'on appelle plus largement le « rationnement du crédit » (il y aura alors contraction du crédit, parce que « l'offre >> de crédit diminue) Baisse de la valeur des actifs de la banque Baisse des fonds propres Baisse de la valeur des actifs des ménages et des entreprises Baisse des crédits Baisse de la consommation et des investissements Les effets de richesse négatifs (ménages et entreprises) Les économistes appellent « effet richesse », le fait qu'une variation des actifs patrimoniaux (actifs, obligations, biens immobiliers, etc) des agents incite ces derniers à modifier leurs dépenses, et donc leur demande de biens de consommation et d'investissement. Baisse de la valeur ou du sentiment de richesse Récession Baisse de la consommation et des investissements Récession La baisse de la valeur d'un actif aura plusieurs effets : elle diminue les revenus financiers (loyers, dividendes, plus-values...) elle diminue la valeur d'un capital qui pouvait servir à financer un investissement elle diminue la valeur d'un bien apporté en garantie d'un prêt Pour éviter la crise, il faut avoir un impact sur le sentiment de perte de richesse des individus. B. La régulation financière : les objectifs, les acteurs et les instruments 1. Les objectifs Les objectifs généraux maintien de la confiance maintien de la stabilité financière - le MSU (Mécanisme de Supervision Unique ) - les accords de Bâle → il contrôle les plus grandes banques 2. Les acteurs : le cas de l'UE Le système européen des banques centrales (SEBC) = BCE + Banques centrales européennes → il définit des règles communes aux États de l'UE Les banques centrales nationales → elles mettent en œuvre le MSU Les objectifs opérationnels pérennité du système surveillance des risques bancaires → elles contrôlent les banques plus petites avec l'ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) → elles jouent le rôle de prêteur en dernier ressort 3. Les instruments Les ratios: Il existe 4 types de règles : Les règles prudentielles correspondent aux règles visent à encadrer les actions bancaires et financières pour assurer la stabilité du système financier et éviter les crises Les règles de surveillance des risques pris par les banques s'effectuent avec la mise en place des ratios Les règles de protections des déposants Les règles de résolution des crises (renflouement interne, fusion, recapitalisation interbancaire) Les ratios de solvabilité → les banques sont tenues de disposer d'un niveau de fonds propres pour couvrir les risques qu'elles prennent (le poids des fonds propres dans leur bilan) → formule de calcul : fonds propres / somme des crédits pondérés par le risque couru → ce ratio varie selon les banques et les périodes de 8 à 16 % → exemple : une banque prête à un État. Le prêt est peu risqué. La banque devra détenir une somme en fonds propres permettant de couvrir 8 % de 20 % des fonds prêtés. 8 % est le ratio de solvabilité, 20% est le risque du prêt. Les ratios de liquidités → les banques sont tenues de disposer d'actifs liquides de haute qualité (qu'elles peuvent vendre rapidement sans risque de perte) pour faire face à des besoins de liquidités Les banques sont tenues de calculer et de faire remonter mensuellement / trimestriellement à l'ACPR, leur bilan et leur compte de résultat.