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Spé SES Term - Activité spécifique n°3

16/01/2023

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Activité spécifique n°2 ( en lien avec le chapitre sur la croissance et l'environnement)
Exercice d'application pour une EC1 :
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→ Conseils
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Activité spécifique n°2 ( en lien avec le chapitre sur la croissance et l'environnement) Exercice d'application pour une EC1 : ● → Conseils : Réponse possible pour le sujet n°1 : La productivité globale des facteurs (PGF) correspond à l'efficacité des facteurs de production, que sont le travail et le capital. Elle est source de croissance, autrement dit, elle conduit à une augmentation de la production sur une longue période. 3 Pourquoi la hausse de la PGF est-elle source de croissance ? En effet, lorsque les facteurs de production sont plus productifs, soit grâce à de nouvelles compétences des travailleurs, soit grâce à des machines plus performantes, il permettent de produire plus avec la même quantité de facteur utilisée. Il en résulte une hausse de la production, c'est-à-dire de la croissance économique. Par exemple, l'invention de la chaîne de montage dans les usines Ford, est une innovation de procéder, qui a permis de rendre les travailleurs plus efficaces et rapides. Ce qui a engendré une production plus importante avec le même nombre de salariés. 2,5 2 Quel est le rôle des institutions dans le processus de croissance ? Présentez à travers un exemple le processus de destruction créatrice. Distinguez la croissance intensive de la croissance extensive Présentez le lien entre PGF et PT Ainsi, la PGF est donc bien source des croissance....

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Puisque lorsque les facteurs de production sont plus efficaces, il permettent une hausse de la production et donc de la croissance. 1,5 Exercice d'application pour une EC2 : 1 0,5 0 Sujets 1, 2 et 5 => mettre en évidence un lien de cause à effet entre deux notions. Sujet 3 => expliquer une notion en détails et l'illustrer précisément. Sujet 4 => lorsqu'il est demandé de distinguer 2 notions ne surtout pas les traiter séparément, mais mettre en avant les différences. SUJET Zone euro 1) À l'aide du document, comparez l'évolution de la productivité du travail dans les pays de l'OCDE entre 1995 et 2018. 2) Expliquez quels peuvent être les effets de l'évolution de la productivité du travail sur la croissance économique des pays concernés. L'évolution de la productivité du travail dans les pays de l'OCDE Taux de croissance annuel du PIB par heure de travail, en % 1995-2000 2000-2005 2005-2010 2010-2014 2014-2018 Union européenne OCDE Canada France Allemagne Italie États-Unis Source: Compendium of productivity indicators, OCDE, 29 avril 2019. Japon Royaume-Uni 1) Pour tous les pays de l'OCDE, la productivité du travail diminue de 1995 à 2018. En effet, si la productivité du travail a progressé en moyenne de 1.9% chaque année de 2000 à 2005, elle n'a progressé que de 0.9% sur la période 2014-2018. On observe cependant des différences selon les pays et la baisse n'est pas linéaire. Ainsi, on note pour la plupart des pays de l'UE une remontée de la productivité du travail sur la période 2010-2014, sauf pour le R-U, qui connaît une hausse quasi nulle alors que les pays de la zone euro connaissent une augmentation moyenne de 1%. Globalement, E-U, R-U et Japon ont des évolutions différentes des pays de la zone euro puisque ces trois pays connaissent un sursaut de la productivité du travail sur la dernière période (+0.9%) quand les pays de la zone euro connaissent une rechute (+0.6%). 2) Il y a un lien de causalité entre l'évolution de la productivité du travail et le taux de croissance d'un pays. En effet, lorsque le facteur travail gagne en productivité, donc en efficacité productive, il est à même de générer une quantité supérieure de biens et services, soit à temps de travail égal, soit à nombre de travailleurs égal. Autrement dit, sans changer le nombre d'heures travaillées ou la quantité de travailleurs utilisée, la production augmente. Il s'en suit alors logiquement une hausse du PIB, indicateur de mesure du volume de production d'un pays, et donc une situation de croissance. On remarque ici que les pays de l'OCDE ont connu une productivité du travail bien plus importante de 1995 à 2000, puisqu'elle était entre 2 à 3 fois supérieure à celle de la période 2014/2018. Prenons l'exemple des États- Unis, où elle était de 2.4% du PIB en moyenne par an sur la période 1995/2000, et de 0.6% en moyenne par an de 2014 à 2018, d'après l'OCDE, soit un quart de ce qu'elle représentait 20 ans plus tôt (0.6 x 4 = 2.4). Or, comme on le sait, le taux de croissance des pays de l'OCDE était plus élevé de 1995 à 2000 (de 2% à 4% en moyenne par an selon les pays) que de 2014 à 2018 (inférieur à 1% en moyenne par an). Cela montre bien la corrélation positive et vérifie même le lien de causalité entre productivité du travail et croissance du pays : plus cette productivité est élevée et plus le taux de croissance le sera également, le facteur travail étant une des sources de la croissance. Exercice d'application pour une EC3 : Sujet : À l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que l'innovation peut aider à reculer les limites écologiques de la croissance. Document 1: Proportion et croissance des brevets relatifs aux différents types de technologies vertes Proportion de brevets (2003- Taux de croissance annuel moyen 2005) 100% 0,42% 0,85% 0,6% 0,45% 36% 1,1% 5,8% Toutes les technologies Énergies renouvelables Pollution automobile Piles à combustible Nucléaire TIC Nanotechnologies Biotechnologies (1995-2005) 12,1% 15,8% 12,9% 24,6% 5,8% 15,5% 18% 5,5% Source: P. Aghion, D. Hemous, R. Veugelers, « Quelles politiques pour encourager l'innovation verte ? », Regards croisés sur l'économie 2009/2 (n° 6), Ed. La Découverte. 1. Energies renouvelables: éolien (28,8 %), énergie solaire (29,2 %), géothermie (28 %), océan (7,6 %), biomasse (4,8 %), déchets (26,7 %). 2. TIC: Technologies de l'information et de la communication. Document 2: L'américain General Electric (GE) annonce dans un communiqué, ce mardi 1er octobre, la signature d'un nouveau gros contrat pour sa nouvelle Haliade X. Un accord pour fournir le futur plus grand parc éolien du monde en mer du Nord. Le nombre d'éoliennes n'est cependant pas encore déterminé. Il y a à peine quelques mois, l'usine de Saint-Nazaire était au creux de la vague, en attendant le feu vert du premier parc en mer français au large de La Baule. Depuis juin, tout a changé. Non seulement, le site va commencer à fabriquer les éoliennes « classiques », mais il attaque très fort avec sa nouvelle machine. Le 19 septembre, l'américain a annoncé avoir signé un contrat de 100 Hyliade X avec le danois Orsted, pour deux parcs aux Etats-Unis. Le méga- ensemble se composera de trois parcs d'1.2 gigawatts, à 130km au large du Royaume-Uni. Soit, pour chacun autant qu'une grosse tranche de centrale nucléaire et 2 à 3 fois plus que le futur parc de Saint-Nazaire (480MW). Au total, 3.6 gigawatts : « Cela pourrait alimenter 4.5 millions de foyers, soit environ 5% de la production d'électricité du Royaume-Uni. » La décision finale pour l'investissement doit être prise fin 2020, << après confirmation de GE Renewable Energy comme fournisseur des éoliennes >>. La construction à terre devrait intervenir début 2020 et la production d'énergie devrait commencer en 2023. Les premières éoliennes pour les Etats Unis doivent commencer, elles, en 2021. L'Haliade X, de nouvelle génération, est la plus grosse éolienne jamais construite. Les turbines sont faites à Montoir-de Bretagne près de Saint-Nazaire, les pales de 107 mètres à Cherbourg, les mâts de 100 mètres de haut en Espagne. Deux prototypes ont déjà été réalisés. General Electric espère en fabriquer une centaine par an. Source: M. Marin, « Un deuxième contrat XL pour les éoliennes géantes », Ouest-France, 1er octobre 2019 Document 3: Evolution de la demande mondiale d'énergie (Mtép) 2011 167 0000.00 2013 2014 2015 204 2012 2016 2017 328 23 27 Charbon 54 Pétrole Partype d'énergie Nucléaire 81 Renouvelable 143 Gaz 1. Millions de tonnes équivalent pétrole 2018 Source: Données de l'Agence internationale de l'énergie, 2019. Réponse possible pour ce sujet (avec intro et conclu rédigées + plan détaillé): Introduction : Les illustrations du dérèglement climatique à l'œuvre sur notre planète sont nombreuses, à l'instar des récurrentes sécheresses estivales et des inondations plus fréquentes, dont souffre la France depuis quelques années. Ce dérèglement trouve principalement son origine dans les émissions de gaz à effet de serre (GES) émises par les activités humaines de production (élevage, industries, ...), autrement dit, la pollution générée par la croissance économique. Cette dernière, qui correspond à l'augmentation de la production, mesurée par le PIB, sur une longue période, connaît donc des limites écologiques (pollution et épuisement des ressources naturelles) qu'il convient de restreindre. Ceci est notamment rendu possible par les innovations qui sont l'application industrielle et commerciale d'une invention, plus précisément, la production et la commercialisation à grande échelle d'une découverte scientifique. Il convient alors de se demander comment les innovations permettent-elles de repousser/contrer les effets négatifs de la croissance économique sur l'environnement. Dans un premier temps, nous verrons que les innovations peuvent être efficaces pour lutter contre la pollution, puis, dans un second temps, nous démontrerons qu'elles peuvent aussi limiter l'épuisement des ressources naturelles. I. Les innovations permettent de reculer la pollution générée par la croissance A) Innovations de produits et pollution Une innovation de produit consiste à inventer un produit qui n'existait pas auparavant (innovation radicale) ou à améliorer un produit existant (innovation incrémentale). Ces nouveaux produits peuvent permettre de diminuer la pollution. Les nouveaux produits qui apparaissent sur le marché ne doivent pas être à l'origine de nouvelles pollutions (de l'eau, de l'air...), autrement dit, d'externalités négatives. Ils doivent également avoir un bilan carbone neutre, c'est-à-dire utiliser différents moyens pour réduire et compenser les émissions de gaz à effet de serre dues à la production de ces nouveaux produits. Par exemple, des brevets sont déposés en France pour produire des voitures propres comme les voitures électriques. Les brevets (à définir) pour limiter la pollution automobile responsable d'une partie des émissions de CO2 ont augmenté de 12,9 % par an, en moyenne, entre 1995 et 2005 (document 1). On peut aussi utiliser des biotechnologies pour fabriquer de nouveaux produits respectueux de l'environnement: les brevets déposés dans ce secteur ont progressé de 5 % par an en moyenne entre 1995 et 2005. B) Innovations de procédés et pollution Les innovations de procédés peuvent elles aussi réduire la pollution émise par la croissance. La production d'énergie est fortement polluante quand elle se fait grâce au pétrole, au charbon, au gaz. Or, en 2018, ces trois types d'énergie représentaient 69 % de la demande mondiale d'énergie (document 3). Il faut donc inventer des procédés qui n'émettent pas de CO2, en particulier pour limiter le rejet de gaz à effet de serre, et ainsi lutter contre le réchauffement climatique. Nous pouvons l'illustrer au travers de l'exemple de l'Haliade X, une éolienne de nouvelle génération; il s'agit de l'éolienne la plus puissante au monde (document 2). Cette innovation de procédé va permettre de créer un méga- parc éolien au large du Royaume-Uni, pour fournir de l'énergie verte qui pourra alimenter « 4,5 millions de foyers, soit 5% de la production d'électricité au Royaume-Uni »>. II. Les innovations aident à lutter contre l'épuisement des ressources dû à la recherche de toujours plus de croissance A) Innovations de produits et épuisement des ressources De nouveaux produits permettent de moins, voire ne pas, épuiser les ressources naturelles, ces dernières étant non excluables mais rivales ce qui conduit à leur appauvrissement (biens communs). Il s'agit ici de mettre au point des produits qui viennent remplacer totalement ou partiellement les ressources naturelles (capital technologique se substituant au capital naturel), comme le suggère les défenseurs d'une soutenabilité faible (+ déf). Ces biens communs étant moins ou plus utilisés, ils sont ainsi préservés. Pour illustrer, de nombreux sacs sont aujourd'hui intégralement fabriqués à partir de déchets plastiques existants, ce qui permet le recyclage et limite les prélèvements de nouvelles ressources (le pétrole est nécessaire pour fabriquer le plastique). Avec une tonne de déchets plastiques, on peut produire jusqu'à 40 000 nouveaux sacs. B) Innovations de procédés et épuisement des ressources De nouveaux procédés peuvent en effet permettre une meilleure gestion des ressources, notamment naturelles, et limiter leur épuisement. Ainsi, le recyclage de certaines ressources et l'utilisation de nouvelles sources d'énergie permet de limiter l'utilisation d'énergies fossiles non renouvelables comme le gaz ou le pétrole. Par exemple, les moteurs des nouvelles voitures, bien qu'utilisant toujours du pétrole, sont rendus plus performants et donc utilisent moins de quantité de cette ressource vouée à disparaître d'ici 50 ans, si sa consommation n'est pas diminuée. En 2018, les énergies renouvelables représentaient % de la demande mondiale d'énergie (document 3), ce qui signifie que l'on tend à limiter notre consommation des autres formes d'énergies non renouvelables. Conclusion : Pour conclure, nous avons donc mis en évidence le rôle des innovations dans la lutte contre les limites écologiques de la croissance au travers des innovations de produits et de procédés, qui viennent pallier, d'une part, la pollution, et d'autre part, l'épuisement des ressources naturelles. Les innovations permettent en effet de mettre sur pied des produits moins gourmands en ressources et qui émettent moins de GES (voitures électriques, sacs en amidon de maïs), et des procédés qui garantissent une production plus « verte » (éolienne, voitures plus performantes). Ainsi, les innovations permettraient bien de compenser les effets négatifs de la croissance sur l'environnement, en inventant des procédés et produits moins polluants et en remplaçant l'utilisation de ressources naturelles par d'autres.