Sujets grand oral ses

Légende alternative :

le fait de retenir la fumée pour maximiser les effets du produit constituent la base de l'apprentissage du fumeur, sans lequel le prolongement de la carrière n'est pas envisageable. Il faut apprendre à fumer correctement pour avoir les effets, reconnaître les effets, les apprécier et y prendre goût. L'expérimentation est donc avant tout occasionnée par la curiosité, les effets recherchés deviennent une motivation lorsque l'individu a appris à les provoquer, à les percevoir et à y prendre goût : c'est donc l'apprentissage de l'usage qui produit la motivation, et non l'inverse. II. L'étiquetage Un déviant et celui auquel cette étiquette a été appliquée avec succès. Un individu sera réellement étiqueté comme déviant lorsque qu'il va renouveler la transgression de façon régulière ce qui l'amènera à être jugé comme immoral ou imprudent par la société. Pour être étiqueté comme toxicomanes il faut donc être un consommateur régulier de drogue, mais le passage de consommation occasionnelle à régulière n'est pas si simple. Le contrôle social est là pour empêcher l'auteur d'agir et un grand contrôle social entoure l'utilisation de drogue: l'approvisionnement, le secret, la moralité. L'approvisionnement est difficile par peur des lois car en cas de possession de drogue le consommateur peut se faire arrêter. De plus, si l'usage devient régulier, il y a la peur de l'arrestation du vendeur qui limitera l'accès à la drogue. Le secret : le consommateur éprouve une « honte » à consommer. Il a peur des sanctions auxquelles les non-fumeurs le soumettront s'ils apprennent qu'il consomme (rejet, pitié....). Le consommateur ne consommera donc que quand ces contacts avec les non-fumeurs seront limités. Il est donc restreint par le jugement des autres La moralité :le consommateur peut être également restreint par son jugement personnel. Il doit se persuader lui-même que les effets de la drogue sont bénéfiques et non nocifs. Il doit se dire que c'est « normal » de consommer,il ne doit pas se considérer comme déviant. C'est lorsque qu'il auras passé les « étapes » du contrôle social qu'il pourra être étiqueté comme toxicomanes car ces étapes servent à « ralentir » ou « bloquer » l'évolution de la carrière. III. L'entrée dans la carrière déviante Cette troisième étape c'est lorsque l'individu s'intègre à un groupe de personnes déviante qui partagent les mêmes normes et valeurs et qui partagent un sentiment d'appartenance. Cette dernière étape est une transformation identitaire des personnes étiquetés qui se reconnaissent désormais comme dans la sous-catégorie déviante. L'entrée dans la carrière déviante peut s'expliquer par la stigmatisation subie par les toxicomanes suite à l'étiquetage. En effet selon la société les toxicomanes sont des criminels, des gens dangereux, sans éducation qui on choisit ce parcours de vie, ils sont irrécupérables et ne veulent pas s'en sortir. Mais ce ne sont que des préjugés, ce n'est pas la réalité. La crainte vis à vis de toxicomanes, le mépris que la société a face aux toxicomanes, provoque un rejet de ces derniers, ils vont alors se retrouver isolés, seul face à leur addiction, sans aucune aide et ne vont pas en chercher par honte et par peur d'être jugé. Ce rejet va les faire sombrer d'avantage dans la consommation, ce qui les conduira à se procurer plus de drogue, ils vont donc se familiariser avec les lieux d'achats où ils retrouveront des gens dans la même situation qu'eux, qui comprennent leur souffrance et ensemble ils vont tisser des liens créés une forme de solidarité qui va les amener à ce regrouper et cela va engendrer la création d'espace comme la colline du crak dans le 18e