Le code génétique et les étapes de la traduction
Le code génétique présente plusieurs caractéristiques importantes. Il est redondant (plusieurs codons peuvent coder pour un même acide aminé) mais non ambigu (un codon spécifique code toujours pour le même acide aminé).
La traduction commence par le codon initiateur AUG (codant pour la méthionine), qui définit le cadre de lecture. Le ribosome se déplace ensuite le long de l'ARNm, ajoutant un acide aminé à la chaîne peptidique pour chaque codon lu - c'est l'élongation.
La synthèse s'arrête lorsque le ribosome rencontre un codon STOP (UAA, UAG ou UGA) qui ne correspond à aucun acide aminé. Le ribosome se détache alors et libère la protéine complète dans le cytoplasme - c'est la terminaison.
🧬 Important pour les examens : Le code génétique est quasiment universel chez tous les êtres vivants, ce qui témoigne de notre origine évolutive commune et permet des applications en biotechnologie comme l'expression de gènes humains dans des bactéries.
Les modifications de l'ARN après la transcription
Après la transcription, les pré-ARNm subissent une maturation dans le noyau. Certaines portions appelées exons sont conservées et soudées pour former l'ARNm final, tandis que d'autres portions appelées introns sont éliminées.
Les cellules différenciées d'un même organisme, qui possèdent pourtant le même patrimoine génétique, produisent des protéines différentes grâce à l'épissage alternatif. Ce mécanisme permet de sélectionner différents exons d'un même pré-ARNm selon le type cellulaire ou le moment du développement.