La boue et le mal dans Les Fleurs du Mal
Les Fleurs du mal de Baudelaire offre une analyse des poèmes qui peignent le monde moderne dans toute sa laideur. Le poète se considère comme un "peintre de la vie moderne", dépeignant la boue urbaine et la fange de Paris. Cette boue représente non seulement la saleté physique, mais aussi le mal moral et social.
Citation: "La cité de fange" et "La Prostitution s'allume dans les rues" illustrent les différentes formes de mal présentes dans l'œuvre.
La condition misérable des hommes est un thème central. Baudelaire évoque les miséreux et les oubliés de l'ère industrielle, comme dans "Le vin des chiffonniers".
Exemple: "On voit un chiffonnier [...] / Buttant et se cognant aux murs" montre la détresse des plus démunis.
Pour Baudelaire, la condition humaine est placée sous le signe de Satan, l'homme étant voué au mal.
Citation: "C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent" (Au lecteur) souligne cette vision pessimiste.
Le poète explore la laideur morale de l'homme, évoquant les vices et le goût du crime. Paris est dépeint comme peuplé de criminels, prostituées et escrocs.
Highlight: L'ennui est présenté comme le pire des vices, entraînant le spleen, une mélancolie extrême.
Les Fleurs du Mal ont choqué lors de leur parution en raison de cette représentation crue du mal sous toutes ses formes.
Citation: Un article du Figaro en 1857 décrit le livre comme "un hôpital ouvert à toutes les démences de l'esprit".