La fin de la Guerre froide : mérite américain ou effondrement soviétique ?
En 1991, l'URSS s'effondre et les États-Unis remportent la Guerre froide. Mais qui mérite vraiment le crédit de cette victoire ? Les interprétations divergent selon qu'on soit traditionaliste ou révisionniste !
Reagan force la main : sa politique pousse l'URSS dans ses retraits. La course aux armements oblige l'Union soviétique à dépenser jusqu'à 20% de son PIB - un budget militaire insoutenable. Les alliances comme l'OTAN maintiennent la pression, tandis que les États-Unis financent des groupes anti-communistes (moudjahidines en Afghanistan, Contras au Nicaragua).
Mais Gorbatchev joue aussi un rôle décisif ! Ses politiques de glasnost et perestroïka permettent aux pays d'Europe de l'Est de réformer leurs systèmes politiques. En retirant les troupes soviétiques, il ouvre la voie à la chute du mur de Berlin en 1989.
N'oublions pas "l'ère de stagnation" : l'URSS n'arrive plus à suivre les dépenses américaines, le peuple ressent du ressentiment envers l'oligarchie, et la planification centrale ne peut pas offrir le mode de vie occidental que promet le capitalisme.
La réalité : En décembre 1991, Gorbatchev dissout officiellement l'Union soviétique - les États-Unis gagnent... par élimination !
Le Royaume-Uni d'après-guerre (1945-1951)
Le gouvernement travailliste de Clement Attlee hérite d'un pays épuisé par la guerre, face aux "5 géants" identifiés par Beveridge : ignorance, misère, maladie, paresse et besoin. Leur réponse ? Des réformes ambitieuses mais coûteuses.