Les dérives dangereuses du mouvement
Le body positive moderne pousse parfois la "positivité toxique" : l'idée qu'il faut toujours aimer son corps, sinon on sera malheureux. Cette pression constante d'être positif peut en fait créer plus de stress et d'anxiété chez les jeunes.
Les recherches montrent que cette approche n'améliore pas nécessairement l'image corporelle. Au contraire, elle peut culpabiliser ceux qui ont parfois des sentiments négatifs envers leur corps - ce qui est pourtant normal et humain.
Autre problème préoccupant : depuis la mondialisation du mouvement dans les années 90, les taux de surpoids ont explosé. En Angleterre par exemple, le pourcentage d'hommes en surpoids est passé de 49% à 59% entre 1997 et 2015.
Cette normalisation du surpoids pose de vrais risques pour la santé publique. Le mouvement, en voulant combattre la grossophobie, a parfois minimisé les enjeux médicaux légitimes liés à l'obésité.
📊 Chiffre clé : +10% d'hommes en surpoids en 18 ans en Angleterre, soit des millions de personnes concernées.