La République romaine : un système de contre-pouvoirs
Rome prend une direction complètement différente après 509 av. J.-C. Fini les rois ! Place à la res publica (chose publique), un système pensé pour empêcher qu'une seule personne concentre tout le pouvoir.
Le génie romain, c'est l'équilibre des institutions. Les comices (assemblées populaires) votent les lois, le Sénat conseille et influence, les magistrats dirigent. Parmi ces derniers, les consuls (toujours deux pour se surveiller mutuellement) commandent l'armée et l'administration.
En cas de crise grave, Rome nomme un dictateur temporaire avec tous les pouvoirs. L'exemple légendaire ? Cincinnatus, qui a sauvé Rome puis a immédiatement rendu le pouvoir. Un vrai héros de l'abnégation politique !
Mais attention, ce système cache une réalité moins glorieuse : les patriciens (nobles) dominent largement les plébéiens (peuple). C'est plus une oligarchie déguisée qu'une vraie république populaire.
💡 Point clé : Rome invente la séparation des pouvoirs et les contre-pouvoirs, concepts essentiels de nos démocraties modernes.