Atmosphère primitive vs atmosphère actuelle
Imagine l'atmosphère primitive comme un énorme sauna toxique ! Elle contenait 80% de vapeur d'eau, près de 20% de dioxyde de carbone (CO₂), et un peu d'azote. Rien à voir avec ce qu'on respire maintenant.
Notre atmosphère actuelle est complètement différente : 78% de diazote (N₂), 21% de dioxygène (O₂), seulement 0,04% de CO₂ et 1% d'autres gaz. Cette transformation radicale s'est étalée sur des milliards d'années.
Le bilan est clair : l'eau et le CO₂ ont drastiquement diminué, tandis que le diazote et surtout le dioxygène ont explosé. Cette évolution maintient la vie, mais repose sur un équilibre fragile qu'il faut protéger.
À retenir : La composition atmosphérique actuelle résulte d'une transformation de 4,5 milliards d'années !
Les mécanismes de cette évolution
La diminution de la vapeur d'eau s'explique par le refroidissement terrestre. Quand la température a chuté, la vapeur s'est condensée en liquide - il a plu pendant des milliers d'années ! La pression atmosphérique a aussi joué un rôle crucial dans la formation de l'hydrosphère.
L'augmentation du dioxygène est le fruit de l'apparition de la vie. Les cyanobactéries, apparues il y a 3,5 milliards d'années, ont commencé à produire de l'O₂ par photosynthèse. Cet oxygène s'est accumulé dans l'atmosphère il y a 2,4 milliards d'années, après avoir oxydé tout le fer disponible.
La diminution du CO₂ résulte de son stockage dans différents réservoirs : atmosphère, sols, océans, biosphère et roches. C'est ce qu'on appelle le cycle du carbone, un processus fondamental pour comprendre les enjeux climatiques actuels.
Point clé : L'oxygène atmosphérique actuel a mis 3 milliards d'années à s'accumuler grâce à la photosynthèse !