Le spectre stellaire : un passeport d'identité cosmique
Quand tu regardes la lumière d'une étoile avec un instrument spécialisé, tu obtiens son spectre - un peu comme un code-barres cosmique ! Ce spectre te révèle deux infos super importantes.
D'abord, la température de surface de l'étoile grâce à la loi de Wien. En gros, chaque étoile émet le plus d'énergie à une longueur d'onde précise λmax, et cette info te donne directement sa température.
Ensuite, sa composition chimique ! Les raies d'absorption dans le spectre correspondent aux éléments présents dans l'atmosphère de l'étoile. C'est comme si chaque élément chimique laissait sa signature dans la lumière.
💡 Astuce : Plus une étoile est chaude, plus elle tire vers le bleu. Plus elle est froide, plus elle tire vers le rouge !
La loi de Wien en action
La formule de Wien est ton outil magique : λ_max × T = 2,898 × 10^-3 (m.K). Pour trouver la température, tu retournes cette formule : T = 2,898 × 10^-3/λ_max.
Le truc, c'est de bien repérer sur le spectre où l'intensité est maximale - c'est ton λ_max. Attention aux unités : température en kelvins et longueur d'onde en mètres !
Dans le spectre visible (de 400 à 800 nm), chaque couleur a sa longueur d'onde : violet autour de 400 nm, rouge vers 800 nm. Entre les deux, tu as bleu, vert, jaune et orange dans l'ordre.
🔥 Bon à savoir : Une étoile très chaude (comme Sirius) émet plutôt dans le bleu, tandis qu'une étoile plus froide (comme Bételgeuse) tire vers le rouge orangé.