Structure et analyse du sonnet
Le poème suit un plan en trois mouvements que tu peux facilement repérer. D'abord, Roubaud s'adresse directement à la Tour Eiffel comme à une muse capricieuse. Ensuite, il en fait une description très... particulière. Enfin, il la transforme complètement en géante aux mœurs douteuses !
Ce qui rend ce sonnet génial, c'est que Roubaud casse les codes tout en respectant la forme traditionnelle. Il utilise des alexandrins de 14 syllabes (un clin d'œil à Jacques Réda), mélange du vocabulaire familier avec des mots rares, et supprime presque toute la ponctuation.
L'humour traverse tout le poème. La Tour Eiffel devient une créature vivante qui "dévisage" le poète et risque de "pervertir" les enfants innocents par sa présence imposante.
💡 Pour retenir : Ce sonnet prouve qu'on peut innover même dans les formes les plus classiques !