Matières

Matières

Plus

analyse JUSTE LA FIN DU MONDE EPILOGUE - Lagarce

18/02/2022

7274

243

Partager

Enregistrer

Télécharger


Jean-Luc LAGARCE, 1990
●
●
Appartient au mouvement dramatique.
Ecriture caractérisé par des incises, des discours, une recherche de précisio
Jean-Luc LAGARCE, 1990
●
●
Appartient au mouvement dramatique.
Ecriture caractérisé par des incises, des discours, une recherche de précisio

Jean-Luc LAGARCE, 1990 ● ● Appartient au mouvement dramatique. Ecriture caractérisé par des incises, des discours, une recherche de précision. JUSTE LA FIN DU MONDE, 1990 ● ● ● JUSTE LA FIN DU MONDE EPILOGUE Dramaturge et comédien français du XXème siècle, un des auteurs les plus joués aujourd'hui. Pièce de théâtre tragique qui traite d'une crise personnelle et crise familiale. Inspiré de la réelle vie de l'auteur, également atteint du sida. Louis, 34, ans, va bientôt mourir, va l'annoncer à sa famille. Tragédie : gravité du langage, issue fatale. EPILOGUE Epilogue : monologue récapitulatif, point final. Rajoute un souvenir plus ou moins joyeux alors qu'il aurait pu terminer avant. LECTURE PROBLEMATIQUE En quoi cet épilogue apporte-il une fin éclairante au drame familial qui a précédé ? PLAN I/ La mort (v 1 à 4) V1 annonce de la fin Louis: nom propre, monologue, unique personnage. Peut renvoyer au prologue. << Après >> : CC lieu, on se situe après l'intrigue, c'est la fin de l'h ire. V2 = << Je pars » : Groupe verbal, seul sur un vers, mise en valeur, accentue son départ par rapport à sa famille ou par rapport à la vie, il va mourir : prosopopée (part alors qu'il est déjà parti). V3 = << Je ne reviens plus jamais » : phrase négative déclarative, précise encore une fois qu'il part et ne revient pas,...

Rien ne te convient ? Explore d'autres matières.

Knowunity est la meilleure application scolaire dans cinq pays européens.

Knowunity est la meilleure application scolaire dans cinq pays européens.

Knowunity a été mis en avant par Apple et a toujours été en tête des classements de l'App Store dans la catégorie Éducation en Allemagne, en Italie, en Pologne, en Suisse et au Royaume-Uni. Rejoins Knowunity aujourd'hui et aide des millions d'étudiants à travers le monde.

Ranked #1 Education App

Chargement dans le

Google Play

Chargement dans le

App Store

Tu n'es toujours pas convaincu ? Regarde ce que disent les autres élèves ...

Louis B., utilisateur iOS

J'aime tellement cette application [...] Je recommande Knowunity à tout le monde ! !! Je suis passé de 11 à 16 grâce à elle :D

Stefan S., utilisateur iOS

L'application est très simple à utiliser et bien faite. Jusqu'à présent, j'ai trouvé tout ce que je cherchais :D

Lola, utilisatrice iOS

J'adore cette application ❤️ Je l'utilise presque tout le temps pour réviser.

Légende alternative :

il cherche à sa faire comprendre, n'a pas aucun espoir. << Je meurs quelques mois plus tard, une année tout au plus » : phrase simple, précise que c'est fini pour lui, prosopopée, renforcée par : « quelques mois plus tard, année tout au plus >> : cc de temps, montre une imprécision du moment de sa mort, cela aurait pu être la fin. II/ Le souvenir (v 5 à 18) V5 = souvenir personnel imprécis, vague << Souviens » : présent indicatif, se rattache au passé pour que le présent soit moins douloureux. V6 = << (après, j'en aurai fini) » : phrase simple en aparté, ajoute quelque chose car il ne veut pas déranger, mais sent que c'est important. V7 = « C'est l'été, pendant ces années » : CC temps, nous décrit le moment de son souvenir bien que flou, le temps reste brouillé. V8 = << Dans le Sud de la France » : CC lieu, toujours imprécis, c'est vague, mais c'est personnel. V9 = << Perdu » : participe passé, montre qu'il est déboussolé, ère sans but précis. V11 = RAPPORT A LA MORT « La voie ferré » : GN, symbolise la rapidité, la ligne droite vers la mort, renforcé << plus court », il veut passer vite, choisir un choix rationnel. << Près de la maison où je vis » : groupe verbal, peut faire référence au cercueil, va vers la mort ? V13 = << La nuit aucun train n'y circule, je ne risque rien » : phrase complexe, il se sent un minimum rassuré, à l'aise dans cet endroit, apaisé, il n'a peur de rien, rien ne peut le tuer à part sa maladie. V14 = LIBERER « Et c'est ainsi que je me retrouverai » : segment de phrase, en faisant ça, cette balade, il va se retrouver avec lui-même en quelque sorte. V15 = « L'entrée d'un viaduc immense » : GN, traversée « immense » : chemin vers la mort, passerelle la vie et la mort. V16 = << Domine »: présent, description, montre coté imposant, peut montrer que dans ce souvenir, il était libéré, mais qu'également la mort, quand elle va survenir, va le libérer également de la peur de la mort. III/ Le cri (v 19 à 28). Renforcé par : V20= << (et c'est cela que je voulais dire) » : aparté, difficulté à avoue ce qu'il veut dire, à avouer ce qu'il a sur le cœur. V21 = LE CRI << Grand, beau cri, long, joyeux cri » : adjectifs mélioratifs, montre qu'il veut se libérer, il souhaite pousser un cri afin de se libérer de tout, de la fatalité de la mort, de sa famille, de la peur. Il en a besoin, c'est quelque chose qui lui tient à cœur. V23 = << Bonheur » : nom commun, renforce l'idée de nécessiter de crier. V24 = << Hurler une bonne fois » : Groupe verbal infinitif, veut vraiment pousser ce cri de liberté, une dernière fois avant d'en avoir fini. V25 = ESPOIR VAINT « Mais je ne le fais pas »: groupe verbal introduit « mais » adverbe d'opposition, montre qu'il n'a pas le courage de le faire, il se l'interdit, peut être qu'il n'en vaut plus la peine, que c'est inutile à présent. Déception. << Je ne le fais pas, je ne l'ai pas fait » : mélange entre les temps, montre l'occasion ratée, il se souvient donc d'un souvenir de déception. V27 = DU SOUVENIR « Je me remets en route avec seul le bruit de mes pas sur le gravier >> : phrase simple, fin du souvenir triste, résumé de sa vie. Meurt dans la solitude et la déception. V28 = « Ce sont des oublis comme celui-là que je regretterai » : phrase complexe, met en valeur l'oubli, même après sa mort, il s'en veut de ne pas avoir effectuer sa dernière volonté. BILAN ► Epilogue = tragédie antique : point final sur sa vie, du non-dit, de la crise personnelle et familiale ; ▸ Ajout d'un souvenir de son errance (alors qu'il aurait pu finir sur sa mort) = -allusions à sa mort et à sa maladie avec le chemin et le viaduc : passage entre vie et mort. -Il reste silencieux comme il l'a été avec sa famille, même si ce cri et libérateur, exutoire à la douleur de la mort, du non-dit = appel d'aide à sa crise personnelle et familiale. ▶Il s'interdit ce cri= pas égoïste mais altruiste : il sacrifie son bonheur pour les autres car il est trop tard pour ce cri. Au final, il n'aura rien dit, contrairement à cette volonté présente dans le prologue. Il regrette de ne pas avoir assez communiqué avec ses proches et de ne pas avoir été là pour eux.