Rimbaud prend sa revanche
Soudain, changement de ton ! Avec un simple tiret, Rimbaud sort de l'ombre et dit "Moi, je..." Il s'oppose frontalement à tout ce qu'il vient de décrire. Là où les bourgeois sont "corrects", lui est "débraillé". Eux sont des adultes installés, lui reste un étudiant libre.
Le retour de la nature se fait avec les "marronniers" et surtout les "alertes fillettes" qui remplacent les "grosses dames". Rimbaud oppose la sensualité et la jeunesse à la rigidité bourgeoise. Les filles rient, bougent, vivent - exactement l'inverse de cette société figée.
Cette dernière strophe devient plus lyrique et sensuelle. C'est la solution de Rimbaud face à l'étouffement : l'amour, la poésie, la vraie nature. Il fuit le monde militaire et masculin pour retrouver la beauté et l'émotion.
💡 L'essentiel : Ce poème, c'est la révolte d'un ado de génie contre la médiocrité bourgeoise. Rimbaud oppose l'art et l'amour à l'argent et aux conventions !